Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 06 décembre 2021

UN PETIT POTAGER

Enfant, je voulais avoir un potager, un petit potager qui ne prendrait pas de place, à la limite de la cour et du jardin de mes parents. J'admirais les légumes divers qui poussaient de chaque côté de l'allée centrale où ma mère pendait son linge les beaux jours : salades, carottes, céleri, radis, poireaux, haricots, petits pois, cornichons, pommes de terre et aussi de la rhubarbe. Je voyais ma mère bêcher et repiquer des poireaux achetés en ville. Mon père semait et laissait les emballages des graines en tête des lignes semées. Les épluchures de légumes étaient enfouies sous la terre pour l'enrichir.

Un jour j'ai dessiné un carré de terre à moi, avec deux allées en croix, près du gravier de la cour et j'ai demandé à mon père de me donner quelques graines. Avec ma petite pelle et mon râteau, j'avais auparavant retourné et lissé la terre. Mon père avait accepté de me donner quelques graines de radis, tout d'abord, puis de carottes et de salades. Le soir, en rentrant de l'école, j'arrosais soigneusement mes lignes semées, en guettant la germination.

D'après mes souvenirs, j'ai récolté peu de légumes mais le plaisir était là. J'avais réussi et j'étais fière de voir des pousses vertes sortir de terre chaque jour un peu plus hautes.

potager,légumes,salades,carottes,pommes de terre,poireaux,terre,jardin,jardinage.

 

 

vendredi, 03 décembre 2021

UN CHATEAU DANS LE CANTAL

Le château de Val à LANOBRE (Cantal) vaut le détour.

En octobre 2013, je suis allé le visiter avec mon mari. Ma mère y était allé au début des années 2000 avec le Club des Ainés de ma ville de naissance.

Ce château a servi de lieu de tournage de quelques films ou séries télévisées : en 1960 LE CAPITAN avec Jean Marais et Bourvil, pour quelques scènes. En 1970 MORGANE ET SES NYMPHES. En 1973, pour la série télévisée KARATEKAN et Cie avec Jean Marais. En 1984 pour le film FRANKENSTEIN 90 avec Jean Rochefort et Eddy Mitchell, film que j'ai regardé plusieurs fois en VHS.

http://lacorreze.com/chateaux/departements/cantal/le_chat...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Val

château,histoire,films,série télévisée,jean marais,bourvil,jean rochefort,culturechâteau,histoire,films,série télévisée,jean marais,bourvil,jean rochefort,culturechâteau,histoire,films,série télévisée,jean marais,bourvil,jean rochefort,culturechâteau,histoire,films,série télévisée,jean marais,bourvil,jean rochefort,culturechâteau,histoire,films,série télévisée,jean marais,bourvil,jean rochefort,culturechâteau,histoire,films,série télévisée,jean marais,bourvil,jean rochefort,culturechâteau,histoire,films,série télévisée,jean marais,bourvil,jean rochefort,culturechâteau,histoire,films,série télévisée,jean marais,bourvil,jean rochefort,culturechâteau,histoire,films,série télévisée,jean marais,bourvil,jean rochefort,culturechâteau,histoire,films,série télévisée,jean marais,bourvil,jean rochefort,culturechâteau,histoire,films,série télévisée,jean marais,bourvil,jean rochefort,culturechâteau,histoire,films,série télévisée,jean marais,bourvil,jean rochefort,culture

 

vendredi, 26 novembre 2021

SOUVENIRS DE BRUGES 1973

En triant mes livres, j'ai retrouvé ce souvenir d'un voyage à Bruges à l'Ascension 1973 : marque page en dentelle. Mon mari et moi habitions Lille et nous avions décidé de partir faire un petit tour en Belgique.

souvenirs,tourisme,belgique,bruges,balade,ascension 1973

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons fait ce jour là quelques photos. C'était un jour de fête religieuse. Puis nous sommes partis sur la côte qui se trouve à quelques kilomètres de Bruges.

souvenirs,tourisme,belgique,bruges,balade,ascension 1973souvenirs,tourisme,belgique,bruges,balade,ascension 1973

souvenirs,tourisme,belgique,bruges,balade,ascension 1973souvenirs,tourisme,belgique,bruges,balade,ascension 1973souvenirs,tourisme,belgique,bruges,balade,ascension 1973

 

 

mardi, 23 novembre 2021

LE VIN CHAUD

Avec mes soeurs, quand nous étions enfants et assez grands pour partir à pied à l'autre bout de la ville, un bon kilomètre, nous allions rendre visite à nos grands parents paternels. C'était le jeudi, jour où il n'y avait pas école. Il nous fallait passer le pont du canal (de la Sambre à l'Oise) et longer le pont du chemin de fer (Paris-Bruxelles). L'autre grand mère (maternelle) vivait derrière l'église et près du boulevard où nous habitions. 

En hiver, notre grand mère paternelle nous proposait de boire du vin chaud, pour nous réchauffer juste avant de repartir à pied, car il fait bien froid dans le Nord, entre les mois de novembre et mars. Nous étions déjà presqu'adolescentes, sinon elle ne nous aurait pas permis de boire du vin avant l'âge de 11 ans.

Quand mes grands parents paternels sont décédés, l'un en 1981 et l'autre en 1982, j'ai hérité de quelques objets et meubles leur appartenant.

C'est dans ces tasses que je me souviens avoir bu le vin que ma grand mère faisait chauffer sur sa cuisinière, tasses usées mais que je veux garder en souvenir.

Elle était "aux petits soins" avec ses 5 petits enfants qui ont grandi certainement trop vite et qui se sont ensuite mariés pour vivre l'une en Bretagne, l'autre en Angleterre, l'autre dans le département voisin, l'autre encore à 84 kms, mon frère est resté plus longtemps dans la même ville que mes grands parents.

vin,vin chaud,boisson chaude,souvenirs,grand mère,mamie,tasse,cuisine

samedi, 20 novembre 2021

DES CLES ( ou CLEFS )

Mon premier emploi était dans une banque, à Lille. Je travaillais avec deux Fondés de Pouvoir qui possédaient une grande armoire renfermant toutes sortes de clés dans des boites. Cette armoire était derrière mon dos quand je travaillais.

Les Fondés de Pouvoir me donnaient du travail dès que j'arrivais le matin à 8 h et ensuite partaient, soit à la salle des coffres, soit boire un café, soit en réunion, ou en déplacement dans la région. A chaque fois, ils ouvraient l'armoire et descendaient ensuite les mains pleines de clés lourdes qui cliquetaient. Sur chaque trousseau il y avait le nom de la salle ou du coffre à ouvrir ou fermer. L'armoire, bien sûr, était fermée à clé dans la journée. La banque était grande et il ne fallait pas se tromper, ni perdre une clé, tout était bien organisé, heureusement.

souvenirs,emploi,travail,banque,bureau,coffre fort,adulte,clés

jeudi, 28 octobre 2021

PENDANT LA GUERRE (1939-45) ET APRES

En triant quelques papiers de mes parents, je tombe sur deux certificats :

- l'un de l'Université de Lille, Faculté de Lettres, daté du 19 octobre 1942, certifiant que mon père a été reçu au grade de Bachelier de l'Enseignement secondaire ( A - Philosophie) le 19 octobre 1942 ;

- l'autre de l'Institution Saint-Pierre de Fourmies, certifiant que mon père a exercé les fonctions de Professeur de 4ème Moderne, d'octobre 1944 à juillet 1945.

Il m'avait dit qu'il avait été professeur à Fourmies, les dates précises me permettent un peu d'imaginer les conditions d'enseignement en temps de guerre, sans toutefois y arriver pleinement puisqu'il ne m'en parlait pas. Après cette année d'enseignement, il est entré comme Contremaître dans l'usine textile où son père était comptable. C'est là qu'il a connu ma mère qui était Visiteuse. Ils se sont mariés le 23 décembre 1948.

guerre 39-45,études,enseignement,baccalauréat,diplôme,enseigner,souvenirsguerre 39-45,études,enseignement,baccalauréat,diplôme,enseigner,souvenirs

dimanche, 17 octobre 2021

LES FROMAGES DE MON ENFANCE

Dans les années 60, ma mère faisait les courses tous les matins. C'est elle qui décidait, suivant les goûts de ses 5 enfants et de son mari, ce qu'elle achetait.

Tous les jours, nous avions un plateau de fromages composé de : camembert, gruyère, Port Salut, Babybel et Vache qui rit.

De temps en temps, nous avions du Hollande, un peu de Roquefort et du Maroilles.

Vers 1964, le Boursin ail et fines herbes est venu compléter la liste des fromages " de temps en temps" avec le Bleu de Bresse, le Munster et le Brie.

souvenirs,enfance,maman,repas,fromages,camembert,gruyère,table,menus

De nos jours, nous avons un très vaste choix et nous pouvons changer souvent. Il faut cependant aimer en manger.

 

jeudi, 30 septembre 2021

LA DROGUERIE (Extrait de mon livre ELISA RACONTE paru en 2010)

J'entre dans la droguerie avec maman.

La lourde porte en bois annonce notre arrivée car la petite cloche accrochée tout en haut est bousculée.

Ce qui frappe en entrant, c'est l'odeur de vernis, de peintures, de cires, le mélange de tout ce qui s'y vend.

Le droguiste nous accueille en lançant un bonjour un peu traînant. Il nous dévisage en abaissant ses petites lunettes.

Il porte une blouse grise et nous demande ce que nous désirons.

Maman a fait sa liste qu'elle débite aussitôt. Le droguiste la conseille pendant que je regarde les étagères qui grimpent jusqu'au plafond et la profondeur du magasin.

Il disparaît derrière une porte au fond de sa boutique tout en parlant. Il en revient avec un pot. C'est de la cire d'abeille que maman appliquera sur le bois de ses armoires.

Elle cherche également des pinceaux pour repeindre la grille du jardin. Elle ne sait quelle taille prendre. Là encore, le droguiste lui montre un choix en la conseillant.

Elle demande combien elle doit avec tous ses achats. En payant, ils parlent tous les deux du beau temps qui va nous permettre de refaire les peintures extérieures. Nous aiderons papa et maman pendant les grandes vacances. Ainsi, nous ne nous ennuierons pas. Nous gagnerons notre argent de poche qui permettra de nous acheter quelques disques ou livres.

souvenirs,enfance,droguerie,boutiques,commerces,commerçants,ville,cire d'abeille,pinceaux

souvenirs,enfance,droguerie,boutiques,commerces,commerçants,ville,cire d'abeille,pinceaux

dimanche, 29 août 2021

RENTREE DES CLASSES

Dans ma petite ville du Nord de la France, il n'y avait que 2 écoles dans les années 50 et 60 : l'école des filles et l'école des garçons. La maison de mes parents était séparée de l'école des garçons par un chemin. L'école des filles était après trois maisons sur la gauche.

Je n'ai jamais pleuré pour aller en classe, aussi bien pendant les 2 années de maternelle que pendant les années de primaire. J'étais la 3ème enfant d'une famille de 5. Bien sûr mon frère allait à l'école des garçons, il n'avait pas loin pour s'y rendre. Ma soeur aînée qui avait 2 ans de plus que moi me prenait par la main pour le peu de chemin qu'il y avait à faire. Nous n'avions qu'à rester sur le même trottoir, pas de rue à traverser. Ma mère avait confiance, il y avait peu de voitures à l'époque. 

A l'école maternelle, les garçons et les filles étaient dans la même classe. J'avais un petit fiancé, blond, il s'appelait Pascal M..., je le trouvais très mignon. Un jour je suis rentrée de l'école en disant à ma maman : "je veux un petit frère qui s'appelle Pascal M...".

Ma mère s'est mise à rire ! Je ne lui en ai pas voulu, je riais aussi. L'année d'après, j'avais déjà oublié ce petit fiancé, il avait changé de classe.. J'ai su quelques années après qu'il avait déménagé, ses parents avaient quitté la ville.

(en photo, la cour de mon école primaire, en 2008).

enfance,souvenirs,école,rentrée des classes,filles,garçons,institutrice,classes

 

 

vendredi, 13 août 2021

IL Y A 60 ANS LES BELLES VACANCES DE MON ENFANCE

Par le Syndicat d'Initiative de Vannes à qui ma mère avait écrit en début d'année 1961, pour avoir quelques adresses de locations de vacances, nous avions trouvé un logement dans le Morbihan, près de la Trinité sur Mer.

Ce logement venait d'être aménagé sous les combles par le propriétaire, ancien marin et menuisier. Il logeait au rez-de-chaussée de sa longue maison qui comprenait déjà trois appartements. Il avait eu l'idée de créer un nouvel appartement (deux chambres et une cuisine) dans le grenier afin de le louer à des vacanciers.

Nous sommes partis dans la 203 conduite par mon père, un beau matin d'été, pour un mois de vacances. Dans la voiture nous étions 9 : 4 adultes et 5 petits enfants. Mon père avait proposé à ses parents de venir avec nous. Mon frère avait 12 ans et était monté devant avec mon grand père. Ma grande soeur, 10 ans et demi, moi-même je n'avais pas encore 9 ans, mes deux autres soeurs, 6 ans et 4 ans, étions derrière avec ma mère et ma grand mère.

Nous sommes arrivés dans l'après midi après 10 heures de route sans incident. Mon père avait marqué sur un bout de papier les différentes villes à traverser pour atteindre notre but. L'appartement sentait bon le bois neuf, nous étions certainement les premiers vacanciers à l'étrenner. 

Mes grands parents et mon frère dormaient dans une chambre donnant sur la cuisine. Avec mes parents, nous partagions l'autre chambre. Comme il n'y avait pas assez de lits, ma mère avait acheté des matelas pneumatiques.

Le confort était sommaire, il n'y avait pas de douche ni de baignoire, juste un lavabo dans le couloir, entouré par un grand rideau que l'on pouvait fermer quand nous faisions notre toilette. Dans ce couloir, le propriétaire avait fabriqué un très grand placard.

Pour aller aux WC, il fallait descendre l'escalier, sortir dans la cour à gauche et ouvrir une petite porte près de la niche du chien et de l'atelier de menuiserie.

Le matin était réservé aux courses et aux repas, l'après midi nous partions à la plage. Nous avons passé de si merveilleuses vacances que ma mère s'est promis de revenir. 

vacances,été,congés annuels,plage,mer,bretagne,morbihan,location