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vendredi, 08 mars 2024

JE VOULAIS ETRE DANSEUSE ETOILE

J'ai rêvé toute petite que j'étais une danseuse étoile. Je regardais un feuilleton à la télévision qui s'appelait "L'AGE HEUREUX". L'histoire se déroulait à l'Opéra de PARIS et c'est Delphine DESYEUX qui jouait le rôle principal. Elle a joué aussi un rôle dans un film où Jacques BREL était instituteur.

Je ne pouvais pas me payer des cours de danse classique car l'école était trop éloignée et mes parents n'avaient pas les moyens de m'en payer. Aussi, je dansais toute seule chez moi en rêvant que mon prince charmant venait me chercher et dansait avec moi sur la scène. Pour devenir danseuse étoile, il faut souffrir et travailler énormément....

Avec mes 3 soeurs, quand nous allions le dimanche après midi, chez la cousine de mon père, elle nous demandait de préparer un petit spectacle de danse ou de chansons que nous devions jouer devant nos parents et sa maman. Pour cela, nous fermions la double porte qui séparait la salle à manger et le salon. Les spectateurs se tenaient dans la salle à manger et nous, les acteurs ou danseurs, nous nous tenions dans le salon. Elle savait que j'aimais la danse classique et il ne fallait pas me prier trop longtemps pour que je m'élance sur les pointes et me donner ainsi en spectacle. Elle mettait un de ses disques de musique classique et avec mes soeurs, nous imitions les petits rats en sautant, tournant, levant les bras avec grâce au son du piano ou d'un orchestre entier. Quand le spectacle était terminé, après les applaudissements, nous refermions la double porte, en saluant comme les petits rats de l'Opéra nos parents, la cousine de mon père et sa mère, tante Thérèse.

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mardi, 06 février 2024

ERNEST N'EST PAS CONTENT

Les enfants aiment explorer. Tout ou presque.

A l'âge de dix ans, avec mes petits voisins de 10 et 7 ans qui habitaient le logement de l'école des garçons juste à côté de ma maison, car leur père était instituteur, ou mes petites voisines qui avaient 8 et 9 ans, j'aimais me glisser à plat ventre sous le grillage qui fermait la pâture au bout du petit chemin qui longeait le jardin de mes parents. L'herbe tendre et la vue immense qui s'ouvrait derrière ce grillage nous attiraient. Seulement, il fallait être prudent à cause des vaches qui se trouvaient là mais également à cause d'Ernest, le fermier, qui pouvait nous voir. Pour passer sous le grillage, il fallait d'abord être certain que les vaches étaient loin et ne pouvaient pas arriver de suite.  Il fallait aussi regarder si Ernest n'était pas à l'horizon.

Quelquefois, on entendait son tracteur aller et venir dans le champ près de sa ferme. Alors, nous nous préparions à passer sous le fil de fer. Pour montrer que nous étions capables d'accomplir ce petit exploit.

Mais un jour, alors même que nous étions passé à quatre pattes dans la prairie, certains qu'Ernest n'était pas là, nous entendons une voix criant très fort  : "voulez-vous vous en aller, partez tout de suite, allez, vite !".

Surpris, nous rebroussons chemin et partons en courant vers la maison, honteux et rigolant, bien que nous avions peur de nous faire gronder par nos parents. Car Ernest connaissait bien ma maman. Ils étaient enfants quand ils se connus, à l'école maternelle plus exactement.

Un jour, cependant, j'ai raconté à maman ce que nous avions fait. Elle nous a dit de ne plus recommencer et que ce serait grave si nous étions piétinés par ces grosses bêtes. Moi, j'avais tellement peur d'elles qu'il n'était pas question que je reste plus de deux secondes dans la pâture d'Ernest. C'était juste pour accomplir un petit exploit...

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jeudi, 25 janvier 2024

CHEZ ANDREE (souvenirs des années 60)

Aujourd'hui je pars avec maman chez sa cousine Andrée. Elle tient une ferme avec son mari Jojo. Ils ont 4 enfants : Eric, Nicole, Cathy et Anne qui sont aussi mes cousins et cousines, mais que je ne vois pas souvent.

Comme il a neigé, nous mettons de vieilles chaussettes au-dessus de nos chaussures. Ainsi, nous ne glisserons pas en marchant dans la neige. Je mets les gants, le bonnet et l'écharpe que j'ai tricotés cet été.

Sur la route, nous regardons le paysage qui a bien changé sous le manteau de neige tombé hier après-midi.

Nous discutons de choses et d'autres avant d'arriver à la sortie de la ville où se trouve la ferme. Nous ouvrons la grille de la cour. La ferme est perpendiculaire à la route. Au fond de la cour, je vois la grange et le tracteur de Jojo garé devant. Les vaches et les cochons sont enfermés car il fait très froid. Seules les poules gambadent dans la cour. Nous essuyons bien nos pieds, avant d'entrer, sur le tapis devant la porte. Nous appuyons sur la sonnette et entrons dans le couloir où nous ouvrons nos manteaux avant de frapper à la porte de la salle à manger. Nous disons bonjour au grand-père qui est assis à côté de la cheminée, l'oreille collée au poste de radio. Il porte des lunettes noires et sa canne est posée près de lui. Nous discutons un peu avec lui de sa santé et du temps qu'il fait. Puis Andrée arrive souriante de la pièce du fond. On s'embrasse et elle nous demande si nous allons bien. Elle sort ses tasses à café, sa boite à biscuits et à sucre avec un pichet de crème, comme à l'habitude. J'aime son café et sa crème. Andrée et Maman discutent en tournant leur cuillère dans la tasse. Elles ont tant de choses à se raconter. De temps en temps, grand-père laisse la radio pour nous écouter et continuer la conversation avec nous. Je pense qu'il doit s'ennuyer. Maman passe commande de beurre et de fromage blanc à Andrée qui disparaît derrière la porte du fond. Jojo vient nous embrasser mais il n'a pas beaucoup le temps de bavarder avec nous. Il prend un petit café et repart travailler.

Un jour, il m'a montré ses vaches mais j'ai eu un peu peur car elles sont impressionnantes par leur taille. Les cochons ne me font pas peur, ils sont sales, ils aiment se traîner dans la boue si fréquente dans cette région du Nord.

Andrée réapparaît avec ses paquets de beurre et de fromage blanc que maman glisse dans son sac à provisions. Nous finissons notre tasse de café et nous levons pour dire au revoir au grand-père qui ne peut pas bouger de sa chaise et à Andrée qui est très bavarde mais si gentille.

Nous repartons à la maison. Nous avons le nez et les joues si froides qu'ils sont rouges. Nous rentrons vite nous réchauffer près du feu qui nous attend.

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vendredi, 05 janvier 2024

A PEZENAS (Hérault - 34)

Le 12 février 2014, à PEZENAS dans l'Hérault, j'ai visité le Musée dans la Collégiale Saint Jean. Voici quelques photos.

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mercredi, 20 décembre 2023

PETIT SAPIN (poème que j'ai écrit il y a 13 ans)

Petit sapin, roi des forêts

Pour grandir prend son temps

Petit sapin, roi des forêts

Dans le salon nous attend

Petit sapin, roi des forêts

Restera très longtemps

Dans les rêves d'enfants

Et pour toujours roi des forêts...

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dimanche, 26 novembre 2023

LE MONDE EST PETIT

Peut être avez-vous comme moi croisé un jour une célébrité, changé de région et retrouvé des amis d'enfance qui se sont installés dans votre nouvelle région ? Ou rencontré une personne qui est amie avec un de vos amis d'enfance ou d'adolescence ? Le monde devient petit quand vous touchez du doigt, par hasard, un dossier d'une étoile montante.

En septembre 1975, je me suis installée avec mon mari à Montpellier. Nous venions directement du Nord de la France, des Hauts de France comme on dit maintenant. J'ai su à l'époque qu'une dame de l'âge de ma soeur aînée et qui était à la même école primaire que nous deux, travaillait comme caissière dans le supermarché de Montpellier où je faisais mes courses. Mon mari, travaillant comme maçon dans une grande entreprise, discutait un jour avec un poseur de plaque de plâtre (placo). Au bout d'un moment, parlant de ma ville de naissance, ce poseur de placo nous dit qu'il connait une dame de cette ville et il donne son nom. C'était la caissière, copine d'enfance de ma soeur aînée. Les jours où je faisais mes courses, je ne l'ai jamais rencontrée. Je sais qu'elle est restée 25 ans à Montpellier et que maintenant elle vit dans le département voisin. C'est son frère qui avait acheté la maison de mon grand père en 1983.

Entre 1976 et 1981, je travaillais dans une maison de crédit dans le vieux Montpellier. En 1979 passait en boucle une chanson d'amour que vous devez connaitre, (de même que le chanteur qui débutait sa carrière) : Je l'aime à mourir.

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Débutant et ayant besoin d'un petit coup de pouce pour s'acheter des instruments afin de pouvoir faire des tournées et concerts, son dossier de demande de prêt arrive dans la maison de crédit où je travaille. Il est étudié par ma collègue et accepté après enquêtes de moralité et auprès de sa banque.

Pendant l'été 1988, mon père qui habite dans le Nord vient me rendre visite en train. Je vais le chercher à la gare de Montpellier. Pendant que je l'attends, un train venant de Paris se gare sur le quai où je me trouve. Juste devant moi, Léon Zitrone est debout, dans le compartiment. Il range une valise sur l'étagère au-dessus de lui. Puis il s'assied et déplie un journal.

En 2004, ayant internet depuis peu, je m'inscris sur Copains d'avant. Je retrouve ainsi quelques copains. Et justement, je m'aperçois que Christian D. vit à Montpellier depuis peu. Christian D. est de l'âge de ma soeur aînée, ils sortaient en bande au milieu des années 60, dans la région de ma ville de naissance, allaient aux bals et ont même flirté ensemble. Il a fait ses études au même lycée que moi. Depuis, je suis allée le voir une fois à Montpellier. Je n'oublie pas de lui souhaiter chaque année son anniversaire et à la fin de l'année je lui envoie mes voeux.

Un copain d'enfance de mon frère, Jean Pierre H., vit à 15 kms de chez moi. Je l'ai su également par Copains d'avant. Je lui ai envoyé un message il y a plusieurs années, et depuis il est re-devenu copain avec mon frère sur Copains d'avant.

En 2013, grâce cette fois-ci à Facebook, j'ai retrouvé Gisèle B., copine d'enfance et de collège de ma soeur aînée, qui s'est installée à Montpellier depuis 10 ans après son 2ème divorce. Nous ne nous sommes pas encore revues en vrai, nous correspondons par Facebook.

Au début de cette année, je retrouve sur Facebook Daniel D., le copain d'armée de mon mari chez qui nous avons passé notre voyage de noces en novembre 1973, près d'Annemasse. Nous nous étions revus dans l'Ain pendant l'été 1974.

En lui envoyant cette année les photos faites en 1973 lors de notre passage chez lui, une dame me dit : j'ai habité votre village de 2000 à 2008 ! J'habite maintenant à une demi heure de là.

Elle est la fille du meilleur ami d'enfance de Daniel D. En discutant plus amplement, elle me dit qu'elle est professeur de piano, qu'elle donnait des cours à l'école de musique jusqu'en 2008, où moi-même je prenais des cours avec mon professeur de guitare, entre 1989 et 1998, et qu'elle connait mon professeur de guitare et la professeur de piano de ma fille (entre 1990 et 1991). J'espère la rencontrer bientôt.

jeudi, 02 novembre 2023

QUAND LES GPS n'existaient pas encore.

Dans les années 60, quand nous partions de notre petite ville du nord de la France pour la Bretagne, où notre logement de vacances nous attendait, mon père préparait son itinéraire sur un bout de papier.

Il consultait la carte et indiquait sur ce papier le nom des villes à traverser, les unes après les autres.

C'est ainsi que nous traversions la Somme, l'Oise, l'Eure, l'Orne, la Mayenne, l'Ile et Vilaine pour arriver dans le Morbihan.

La 1ère année de nos vacances en Bretagne, en 1961, mon frère guidait mon père pendant le voyage en tenant la liste des villes à traverser sur ses genoux.

La 2ème année, en 1963, mon frère faisait encore le co-pilote.

Quand mon frère ne venait pas en vacances avec nous, je le remplaçais auprès de mon père qui me confiait sa liste de villes.

Nous quittions le nord de la France, tôt le matin, c'est à dire vers 3 h 30. Nous avions environ 700 kms à faire sur des petites, moyennes et grandes routes car il n'y avait pas d'autoroute. Il fallait arriver chez les propriétaires de la location avant le repas du soir. Ils nous attendaient pour nous confier les clés et donner quelques instructions. Il fallait prendre de l'avance au cas où nous serions retardés sur la route par quelque événement imprévu. Nous roulions à une moyenne de 60-65 km/h.

Je me souviens du nom des villes et villages : Nesle, Roye, Montdidier, Breteuil, Gournay en Bray, Les Andelys, Louviers, Conches en Ouche, l'Aigle, Sées, La Ferté Macé, Bagnoles de l'Orne, Ernée, Vitré, Janzé, Bain de Bretagne, Redon, Questemberg, Vannes, Auray et Crac'h.

Quand nous passions à Louviers, nous chantions  : "Sur la route de Louviers, il y'avait un cantonnier, qui cassait des tas d'cailloux, qui cassait des tas d'cailloux, pour mettre sur l'passage des roues".

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samedi, 28 octobre 2023

LES COMMERCES AMBULANTS

Dans mon enfance, années 50 et 60, ma mère se servait de temps en temps chez l'épicier ambulant qui passait à date fixe dans les rues de ma ville de naissance. Elle connaissait bien Monsieur V., elle prenait le temps de bavarder un peu avec lui de choses et d'autres, elle avait confiance.

En plus de cet épicier, un brasseur venait livrer les boissons dont nous avions besoin : eau, bière, vin, jus de fruits. 

Pendant les mois de juillet et août, un vendeur de glaces passait avec sa camionnette. J'entends encore la petite musique qu'il diffusait par haut-parleur pour annoncer sa venue.

Jusqu'en 2011, année où mon père est décédé et ma mère partie en EHPAD, elle se servait à la boulangerie itinérante.

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Dans les années 70, je suis partie vivre à Lille et je n'ai pas connu de commerces ambulants, nous travaillions, mon mari et moi et n'étions pas chez nous de la journée. Je ne sais s'ils existaient dans cette grande ville.

Dans les années 80, habitant un petit village du sud, les commerçants ambulants étaient annoncés par haut-parleur du haut du village : soit le vendeur de vêtements, soit le poissonnier qui s'installait le vendredi sur la place de l'église, soit le camion d'outils et de matériel pour bricoler et jardiner, soit l'épicier. Ils sont passés jusqu'à la fin des années 90, soit jusqu'à leur retraite. Ensuite, nous n'avons plus eu la visite d'autres commerçants, personne pour prendre la suite, pour les remplacer, cela n'intéressait pas les jeunes générations.

jeudi, 19 octobre 2023

MON PROFESSEUR DE PHYSIQUE-CHIMIE

Durant les années scolaires 1969-1970 et 1970-1971, dans mon nouveau lycée qui venait d'être inauguré, mes camarades et moi-même avons eu comme professeur de physique-chimie un jeune de 26 ans, très compétent et sérieux. Ses cours étaient vivants et très intéressants, dispensés dans un amphithéâtre avec du matériel neuf.

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Vers l'âge de 42 ans, il devint père d'un fils unique. Il surprotégea cet enfant et le coupa du monde extérieur. Le non-dit régnait dans leur maison.

11 ans après la naissance de son fils, il perdit sa femme et la vie entre eux deux devint plus pesante.

Quand son fils eut 19 ans, il annonça à son père qu'il n'allait pas passer son bac et souhaitait gagner Paris. De plus, il lui avoua sa transsexualité.

Le lendemain de ces trois annonces, une dispute éclate : le père veut empêcher son fils de partir. Ils en viennent aux mains et le père se blesse grièvement, le sang coule partout. Paniqué, le fils appelle les secours. Quand les pompiers arrivent, ils trouvent le corps sans vie du père, baignant dans son sang, la carotide sectionnée. Il avait 59 ans.

Le fils, jugé quatre ans après les faits, a été condamné à une peine de douze ans de réclusion.

(Je n'ai connu tous ces faits que depuis quelques jours, et j'en suis très triste).

 

mardi, 26 septembre 2023

COQUETIERS

Depuis le milieu des années 70, mon mari et moi nous allions presque chaque année dans la maison secondaire des parents d'un copain du Nord, à La Bruguière, plus précisément, petit village du Gard.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Brugui%C3%A8re

Pendant l'été 1992, nous ne savions pas que c'était la dernière fois, le copain de mon mari étant décédé d'un cancer 3 ans et demi après.

Nous partions souvent en voiture visiter les alentours du village et, comme il se trouve dans la région d'Uzès, nous nous sommes arrêtés un jour à Saint Quentin la Poterie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Quentin-la-Poterie

Des potiers et des céramistes y vivent, la poterie est liée au village.

https://www.avignon-et-provence.com/tourisme-provence/sai...

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Après avoir fait le tour des ruelles étroites, nous nous sommes laissés séduire par les ateliers des artisans : nous avons acheté ces coquetiers chez l'un d'eux.