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mardi, 12 janvier 2021

LOIN DE RUEIL de Raymond QUENEAU

J'ai commencé hier soir ce livre de Raymond QUENEAU.

https://www.babelio.com/livres/Queneau-Loin-de-Rueil/27363

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vendredi, 10 juillet 2020

RIRE

Le rire est le meilleur désinfectant du foie. Ivrogne gai coupe la chopine en deux (Malcolm de Chazal).

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Malcolm_de_Chazal

 

L'homme ne rit plus dès qu'il se sait chose comique (Antonio PORCHIA).

mardi, 31 mars 2020

FRANCOIS COPPEE : LA MORT DES OISEAUX

Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois

A la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois,

Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,

Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,

Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.

Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver !

Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,

Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes

Dans le gazon d'avril, où nous irons courir.

Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Copp%C3%A9e

 

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samedi, 14 mars 2020

NICOLAS BOILEAU : A mon jardinier, Epître

Antoine, de nous deux, tu crois donc, je le voi,

Que le plus occupé dans ce jardin, c'est toi.

Oh ! que tu changerais d'avis et de langage,

Si, deux jours seulement, libre du jardinage,

Tout à coup devenu poète et bel esprit,

Tu t'allais engager à polir un écrit

Qui dît, sans s'avilir, les plus petites choses,

Fît des plus secs chardons des œillets et des roses,

Et sût même aux discours de la rusticité

Donner de l'élégance et de la dignité...

... Bientôt, de ce travail devenu sec et pâle,

Et le teint plus jauni que de vingt ans de hâle,

Tu dirais, reprenant ta pelle et ton râteau :

"J'aime mieux mettre encor cent arpents au niveau,

Que d'aller follement, égaré dans les nues,

Me lasser à chercher des visions cornues,

Et, pour lier des mots si mal s'entr'accordants,

Prendre dans ce jardin la lune avec les dents. »

Approche donc, et viens; qu'un paresseux t'apprenne,

Antoine, ce que c'est que fatigue et que peine.

L'homme ici-bas, toujours inquiet et gêné,

Est, dans le repos même, au travail condamné.

La fatigue l'y suit. C'est en vain qu'aux poètes

Les neuf trompeuses Sœurs, dans leurs douces retraites,

Promettent du repos sous leurs ombrages frais :

Dans ces tranquilles bois, pour eux plantés exprès,

La cadence aussitôt, la rime, la césure,

La riche expression, la nombreuse mesure,

Sorcières, dont l'amour sait d'abord les charmer,

De fatigues sans fin viennent les consumer.

Sans cesse, poursuivant ces fugitives fées,

On voit sous les lauriers haleter les Orphées.

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lundi, 20 janvier 2020

En lecture, LES CHASSEURS DE PAPILLONS de Gilbert BORDES

Depuis qu'il a surpris sa maman en train de faire des bêtises avec le jeune homme qui se cache dans la ferme voisine, Claude, 12 ans, sent qu'il faut faire quelque chose. En ce printemps 1944, son père, dont il s'est fait un héros, est toujours prisonnier en Allemagne. Alors c'est décidé, “Il faut aller chercher papa.”
Muni de cartes et armé d'une boussole, son petit frère trottinant derrière lui, le gamin s'engage sur les chemins de Corrèze, vers quelque incertaine Poméranie. Et si on nous interroge ? On dira qu'on est juifs. Et si on nous rattrape ? On dira qu'on allait à la chasse aux papillons.

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samedi, 14 septembre 2019

BELLA (Jean Giraudoux)

BELLA est l'histoire de deux familles sous la 3ème République. Deux familles ennemies et puissantes que la politique oppose. Au milieu de ces familles, Bella et Philippe qui s'aiment et désirent se marier. Ce livre a été publié en 1926.

Extrait : La seule table vide était près de la nôtre. Bella eut une hésitation dans sa marche ; je sentais qu'elle se demandait si elle aurait le courage de se placer face à moi, pour m'éviter la vue de son beau-père. Mais Rebendart déjà s'installait, et je la voyais de dos. Elle était ployée, elle m'offrait le fermoir de son collier, le laçage de sa robe, le noeud de ses cheveux, les boutons de sa tunique, car elle aimait être boutonnée par-derrière, jamais par-devant ou par côté. Elle sentait mes regards sur elle, elle sentait que tous ses sentiments, toute sa résistance avaient leur fermoir derrière elle, j'avais sous les yeux tout ce qui pouvait la rendre nue et défaillante. Rien de plus lourd que le chagrin sur des épaules de femme ; cet affaissement de champion qui lève cent vingt kilos, l'idée de ma présence le provoquait sur Bella. Ah ! comme le record en poids de la mélancolie était battu ! Ah ! que les épinards renommés furent les bienvenus ! Elle se laissa aller dès qu'ils furent servis, elle se courba sur eux comme sur une prairie. Par-devant elle bavardait, elle riait, mais ses épaules et ses reins succombaient. Parfois d'une main qui semblait venir d'une amie elle tâtait le fermoir du collier, le premier bouton de la blouse, le peigne. Puis la main, sentant mon regard, disparaissait. On eût dit une main de voleuse, mais elle partait toujours vide. Que la peine est belle sur un être beau ! Bella était plus forte, plus épanouie que lorsqu'elle m'avait quitté. Notre rupture lui avait valu ce que cause aux autres femmes un enfant. Le souci avait arrondi ses épaules, donné à son dos ce beau volume, gonflé un peu ses bras, chassé les muscles de son cou, la renfermant toute dans une gaine. Jamais plus je n'étreindrais ce corps léger et remuant, il était cousu dans une peau plus charnue et veloutée. Je ne pourrais plus que le sentir se débattre au sein de cette autre femme, qui le retenait par une couture sans marque, que la main surgissant à nouveau semblait chercher. Elle était à peu près immobile. Elle savait que si elle s'inclinait d'un côté ou de l'autre, elle me dévoilait la tête de Rebendart...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Giraudoux

 

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vendredi, 06 septembre 2019

Raymond QUENEAU : PAUVRE TYPE

Toto a un nez de chèvre et un pied de porc

Il porte des chaussettes

En bois d'allumette

Et se peigne les cheveux

Avec un coupe-papier qui a fait long feu

S'il s'habille les murs deviennent gris

S'il se lève le lit explose

S'il se lave l'eau s'ébroue

Il a toujours dans sa poche

Un vide-poche

Pauvre type.

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samedi, 24 août 2019

LE PETIT CHOSE

J'avais envie de relire LE PETIT CHOSE d'Alphonse Daudet que j'avais acheté pour mes 16 ans, en collection Livre de Poche, et qui m'a suivi dans mes divers déménagements. A l'époque (1968), je ne me doutais pas que 7 ans après j'allais m'installer près de Nimes et des Cévennes. Ce roman est en grande partie autobiographique, il parle de sa ville natale du Languedoc où on trouve beaucoup de soleil et de la fabrique du père. Malheureusement, la fabrique est vendue et la famille Eyssette doit partir pour Lyon. A la suite de la faillite du père, Le Petit Chose trouve une place de surveillant au Collège d'Alès (Sarlande dans le livre), petite ville des Cévennes. Pour la première fois il est confronté aux humiliations et sarcasmes.

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jeudi, 15 août 2019

CITATIONS

MATHEMATIQUES : 

Les mathématiques rendent l'esprit juste en mathématiques, et les lettres le rendent juste en morale.

Les mathématiques apprennent à faire des ponts et la morale apprend à vivre.

(Joseph JOUBERT)

MEDITATION :

Nous pouvons juger le degré d'abstraction d'un homme qui médite par la manière dont il accueille une interruption. S'il est très surpris, sa rêverie n'était pas très profonde, et inversement.

(Edgar Allan POE).

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samedi, 27 juillet 2019

MEMOIRE

C'est comme l'écho qui continue à se répercuter après que le son s'est éteint. (Samuel BUTLER).

Pourquoi faut-il que nous ayons assez de mémoire pour retenir jusqu'aux moindres particularités de ce qui nous est arrivé et que nous n'en ayons pas assez pour nous souvenir combien de fois nous les avons contées à une même personne ? (LA ROCHEFOUCAULD).

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