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dimanche, 29 septembre 2024

EUPHORIQUE

Je marchais dans les rues envahies par le soleil déjà fort en cette fin de matinée.

Au loin, j'entendais une musique euphorique. Je pensais qu'elle s'échappait de quelque fenêtre ouverte ou bien d'un bar musical.

Au fur et à mesure que j'avançais, je savais que ce chant s'élevait de la terre et non d'une quelconque chaine hifi ou radio.

En montant la rue, j'apercevais au loin une jeune fille assise sur le trottoir qui frappait de ses deux mains une sorte de couvercle en métal. Elle caressait presque la surface de ce drôle d'instrument. Elle en faisait le tour et les passants s'arrêtaient pour la regarder jouer.

Moi aussi je la regardais, surprise d'entendre s'échapper de son instrument une musique si douce, indéfinissable....

(le Hang Drum est un nouvel instrument de musique créé par deux Suisses en 2000 ; j'ai vu cet instrument à Barcelone, au Parc Guell, le 13 novembre 2010, joué par un jeune musicien et accompagné au violon par un autre).

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vendredi, 27 septembre 2024

HARDI

Hardi comme un Saint Pierre :

Se dit d'une personne qui nie effrontément, comme Saint Pierre, lorsque par trois fois, il renia le Christ.

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mardi, 24 septembre 2024

CHANSON QUE JE REDECOUVRE

Une chanson écrite en 1982 par Peter Cetera,

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chanteur, compositeur, bassiste et producteur américain, fondateur du groupe The Chicago Transit Authority, Hard To Say I'm Sorry. Chanson qui deviendra n° 1 aux Etats Unis.

 

 

 

 

 

Tout le monde a besoin d'un petit moment à soi,

M'a t'elle dit,

Loin l'un de l'autre 

Même les amants ont besoin de faire une pause

Loin l'un de l'autre 

Prend-moi dans tes bras, maintenant

Il m'est difficile de te dire que je suis désolé

Je veux simplement que tu restes

Après tout ce que nous avons traversés

Je ferai tout pour toi

Je te le promets

Et après tout ce qui a été dit et fait

Tu restes une part de moi que je ne peux me résoudre à abandonner

Je ne peux pas supporter d'être tenu loin,

Ne serait-ce qu'un jour, de ton corps,

Je ne veux pas me retrouver éloigné

Loin de celle/celui que j'aime

Prend-moi dans tes bras, maintenant

Il m'est difficile de te dire que je suis désolé

Je veux que tu le saches

Prend-moi dans tes bras, maintenant

Je voudrais sincèrement te dire que je suis désolé

Je ne peux pas te laisser partir

Après tout ce que nous avons traversé

Je ferai tout pour toi

Je te le promets

Et après tout ce qui a été dit et fait

Tu restes une part de moi que je peux me résoudre à abandonner

Après tout ce que nous avons traversé

Je ferai tout pour toi

Je te le promets

Je te rendrai heureuse.


vendredi, 20 septembre 2024

LE BUREAU DE GRAND PERE

Le bureau de grand père, dans les années 50 et en 1960, était une pièce assez sombre, éclairée seulement par une fenêtre donnant sur la rue.

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Grand père y tenait des comptes sur des grands livres. Il y lisait également le journal local en fumant la pipe. Tout était bien ordonné, bien rangé, chaque chose avait une place bien déterminée.

Je le retrouvais là, le dimanche midi, quand nous arrivions en famille pour le repas préparé par grand mère.

Dès qu'il discutait sérieusement avec papa, je partais jouer dans le jardin.

Une bibliothèque vitrée se tenait dans le coin gauche de cette pièce où régnait le calme absolu. J'ai bien essayé de m'intéresser à ce qui s'y trouvait aligné sagement, mais je n'aimais que les livres de mon grand frère.

Un canapé en cuir marron, adossé au mur près de la porte, était le seul endroit où j'aimais m'asseoir. C'est là que le Père Noël déposait ses cadeaux chaque fin d'année. Cette idée ne me semblait pas étrange, au contraire, il avait la bonne idée de ne déranger personne dans la maison, lors de son bref passage.

Des bibelots anciens donnaient à ce bureau une ambiance d'un autre siècle.

Quand grand père a pris sa retraite, j'avais 8 ans, un autre bureau plus petit l'attendait dans sa nouvelle maison. Il avait gardé chaque meuble mais l'ambiance et les activités restaient les mêmes.

 

mercredi, 18 septembre 2024

FAMINE et PESTE

La famine amène la peste.

L'évêque de Chartres de Louis XV, en lui demandant des secours pour ses pauvres : "Sire, vous vivez dans l'abondance et vous ne connaissez pas la famine ; mais la famine amène la peste, et la peste atteint les rois".

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samedi, 14 septembre 2024

UN PETIT BOUT DE PAIN CE MIDI

Un petit bout de pain sur la table, ce midi, s'est invité...

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lundi, 09 septembre 2024

UNE PETITE ROBE ORANGE

Elle avait remarqué une robe imprimée, en photo, dans un magazine.

Son envie devenait de plus en plus forte au fur et à mesure qu'elle regardait la photo. Plusieurs fois elle avait refermé les pages, puis elle se mettait à rêver qu'elle pourrait la porter cet été, pendant ses vacances. Elle serait belle dedans, sans aucun doute. Il fallait qu'elle en parle à sa mère. Elle n'osait pas de peur d'essuyer un refus.

Pendant plusieurs jours elle hésita, se disant que son envie lui passerait et elle serait ainsi en paix avec sa mère.

Puis un matin, n'en tenant plus, elle ouvrit la bouche et sa phrase préparée depuis plus d'une semaine sortit spontanément. Elle en fut la première surprise. Elle avait tout simplement osé demander à sa mère de lui acheter.

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jeudi, 05 septembre 2024

ETERNUEMENT

Polydore Virgile prétend que du temps de Saint Grégoire le Grand, en 594, il régna sur l'Italie une épidémie violente qui faisait mourir en éternuant ceux qui en étaient atteints, et que le pontife ordonna des prières accompagnées de voeux pour arrêter le progrès du mal, ce qui introduisit la coutume de dire : "Dieu vous bénisse !".

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lundi, 02 septembre 2024

A l'ECOLE MATERNELLE

De mes années passées à l'école maternelle, il me reste peu de souvenirs.

Ce dont je me souviens c'est que je n'ai pas pleuré le premier jour.

Les maîtresses étaient très sympathiques, très gentilles.

J'ai très peu de souvenirs de la première année de maternelle. Je me revois, avec mes petites camarades, essayer de dessiner, de recopier ce que la maîtresse avait écrit sur le tableau noir. Nous faisions des collages de papiers de couleurs, nous chantions et la maîtresse nous initiait à la musique avec des tambourins que nous frappions du poing.

J'ai plus de souvenirs de la dernière année car la maîtresse avait décoré la salle de classe avec : des filets de pêche, des étoiles de mer, des photos de bateaux, de mer, de coquillages, de sable, d'algues.

Et surtout, elle nous avait appris à chanter une chanson de Charles TRENET : LA MER !

Elle nous faisait écouter la chanson puis nous apprenait les paroles.

Je ne sais plus si c'était le disque de TRENET qui passait sur son électrophone. Comme j'aimais chanter, ces moments là étaient les plus marquants pour moi.

A la fin de l'année scolaire, nous avons chanté devant nos papa et maman et nous avons été chaleureusement applaudis.

Je me souviens également de l'odeur de la peinture. Chaque enfant avait une poterie à décorer. La maîtresse nous avait donné un pot à peindre sur lequel elle avait fait des dessins. A nous de peindre le pot et le laisser sécher toute une journée. Le lendemain ou le jour suivant, nous devions y ajouter les motifs avec une peinture d'une autre couleur.

J'ai gardé ce pot et il se trouve actuellement dans ma cuisine, comme souvenir. Bien sûr, il est abimé mais c'est merveilleux de savoir que je l'ai peint quand j'avais 5 ans. Il est rose et les dessins représentent des bateaux verts à voiles blanches.

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Je me souviens également du cadeau que j'ai reçu au moment du Noël de l'école : une dinette en métal ! J'ai ramené ce cadeau à la maison toute fière...toute heureuse !

Comme l'école était mixte, les filles avaient des petits amoureux, ou fiancés, et les garçons aussi.

Un soir, en rentrant de l'école j'ai dit à ma mère "je veux un petit frère qui s'appelle Pascal M...."

Ma mère s'est mise à rire et a compris que j'étais amoureuse de ce petit garçon que je trouvais très beau. Il avait les cheveux blonds et les yeux bleus... Je ne sais pas ce qu'il est devenu ensuite car l'école primaire, à partir de 6 ans, n'était plus mixte. Je crois savoir qu'il avait quitté la ville quelques années après avec ses parents. Mais je ne m'intéressais déjà plus à lui.