lundi, 09 septembre 2024
UNE PETITE ROBE ORANGE
Elle avait remarqué une robe imprimée, en photo, dans un magazine.
Son envie devenait de plus en plus forte au fur et à mesure qu'elle regardait la photo. Plusieurs fois elle avait refermé les pages, puis elle se mettait à rêver qu'elle pourrait la porter cet été, pendant ses vacances. Elle serait belle dedans, sans aucun doute. Il fallait qu'elle en parle à sa mère. Elle n'osait pas de peur d'essuyer un refus.
Pendant plusieurs jours elle hésita, se disant que son envie lui passerait et elle serait ainsi en paix avec sa mère.
Puis un matin, n'en tenant plus, elle ouvrit la bouche et sa phrase préparée depuis plus d'une semaine sortit spontanément. Elle en fut la première surprise. Elle avait tout simplement osé demander à sa mère de lui acheter.
11:38 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : vêtements, robe, habits, souvenirs, fille, femme, texte brefs, culture
Commentaires
Bonjour Elisabeth,
Ton écrit me rappelle un peu mon enfance. Lorsque j'ouvrais le gros catalogue de la Redoute ou des Trois Suisses. Moi qui faisait ma scolarité dans un pensionnat donc avec un uniforme d'un bleu foncé si triste .... Je rêvais devant les tenues et je pense que j'apprenais les pages par coeur. Moi aussi j'avais des envies maison ne demandait rien. C'était dans notre éducation ....
Belle fin de journée. Bises
Écrit par : Petits Bonheurs | lundi, 09 septembre 2024
Petits bonheurs : on savait se freiner dans nos désirs, avec 5 enfants mes parents n'avaient pas les moyens de contenter tous les désirs des uns et des autres. Bonne soirée. Bises.
Écrit par : elisabeth | lundi, 09 septembre 2024
Pour ma part ayant deux frères au-dessus de moi, étant enfant, bien évidemment je « récoltait » leurs habits, heureusement qu’ils ne les usaient pas de trop ! Sinon les vêtements ne m’ont jamais fait rêver, je m’en fichais complètement !
Écrit par : Dan | lundi, 09 septembre 2024
Dan : les filles sont plus coquettes que les garçons. Dans mon enfance, 5 enfants dont l'aîné est un garçon, et 4 filles se suivant de 2 ans environ, je récoltais les habits de ma soeur aînée, puis ma soeur plus jeune de 2 ans et demi, récoltait mes habits. Ainsi de suite pour la dernière soeur qui avait 2 ans de moins que l'avant dernière. Cela se voit sur les nombreuses photos prises dans les années 50 et 60 par mon père. Bonne fin de journée.
Écrit par : elisabeth | mardi, 10 septembre 2024
Etre belle, et nous de l'autre côté de l'humanité nous buvons cette beauté féminine, elle nous rend gaga, elle est indispensable à notre bonheur, enfin il me semble.
Petite fille qui apprend à avoir envie d'être belle, c'est incroyable comme une femme ne sort pas sans sa boucle d'oreille ou son collier ou je ne sais quoi de très important, rire, et j'aime ça.
Écrit par : Marcomuch | vendredi, 13 septembre 2024
Marco : merci pour tes mots sensibles. Bon week end. Très occupée depuis 3 jours, j'essaierai de mettre une nouvelle note demain pour le week end.
Écrit par : elisabeth | vendredi, 13 septembre 2024
Cette petite robe me rappelle celle que m'avait offert ma grand soeur. Je n'osais pas la mettre, sauf le dimanche, c'était ma robe du dimanche! Je ne devais pas la salir, donc pas jouer du tout quand je la portais! Bonne soirée, Gisèle
Écrit par : autobiographie | samedi, 14 septembre 2024
Gisèle : j'ai des tenues que je n'ose mettre que certains jours (de fête ou anniversaire) de peur de les salir. Comme je bricole pas mal en semaine, je ne mets que des vieilles choses.
Écrit par : elisabeth | dimanche, 15 septembre 2024
Jolie petite robe orange convoitée et achetée
C'est un chouette souvenir
Bisous Elisabeth et bonne fin de semaine
Écrit par : Béa Kimcat | vendredi, 20 septembre 2024
Je suppose que ta maman te l'a achetée. Moi je n'aimais pas les robes
Écrit par : écureuil bleu | dimanche, 29 septembre 2024
Ecureuil : en effet je l'ai achetée, mais il me semble que c'était avec mon argent de poche.
Béa : les robes de mon adolescence ne duraient pas longtemps, vu que la mode changeait souvent et comme je travaillais, il fallait être à la mode.
Écrit par : elisabeth | lundi, 30 septembre 2024
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