Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 13 janvier 2022

JANVIER A LA MAISON

Ce matin, à 8 h, il faisait encore moins 1°. Le soleil dans la journée permet de se réchauffer.

La nuit, entre minuit et 6 h, on peut voir les étoiles briller dans le ciel complètement noir. Depuis octobre, la mairie de mon village a décidé d'éteindre les lampes des rues pendant 6 h. A partir du 1er janvier, nous changeons également de fournisseur d'eau, Mme le Maire pense toujours "économie" en décidant les changements.

A partir du mois d'avril, tous les habitants de ma commune vont devoir faire un détour de plusieurs kms, pendant 5 mois, pour cause de travaux sur la route départementale, au niveau du nouveau lotissement encore en construction à l'entrée du village.

Je lis beaucoup en ce moment, il n'y a pas de travail au jardin, ou si peu. J'ai juste taillé un laurier rose et un bout de la haie devant ma cuisine. En 2021, j'ai compté que j'ai passé 80 heures au jardin pour divers travaux.

A la mi-mars, cela fera 2 ans que je ne suis pas allé à la gym pour cause de pandémie.

J'ai envoyé mes voeux à 31 personnes depuis le 1er de l'an, 9 n'ont pas encore répondu.

Hier soir, j'ai fait des pancakes, nous nous sommes régalés après une petite soupe.

Samedi dernier, j'avais fait une tarte avec les figues récoltées au jardin cet été, et congelées.

blog,écriture,vie familiale,famille,janvier,hiver

blog,écriture,vie familiale,famille,janvier,hiver

 

dimanche, 20 janvier 2019

RENCONTRE (petit texte écrit il y a 11 ans)

Guitare à la main et sac sur l'épaule, elle est venue s'asseoir sur la banquette, près de la fenêtre. Ses cheveux noirs étaient retenus par un élastique dans le cou. Elle lissait ses deux mèches longues, de chaque côté de ses yeux clairs. Elle écoutait un garçon et une fille raconter en riant leur journée au Lycée. Le tramway roulait en secouant les passagers. Ses yeux clairs, maquillés de noir et de gris, se fermaient de temps en temps. Elle chercha dans la poche de son sac l'heure. Elle arrivait bientôt à destination, à son cours avec le professeur qui la suivait depuis plusieurs mois. Elle ne voulait surtout pas arriver en retard...

nouvelles,textes brefs,écriture,rencontre,auteur,culture

 

mercredi, 11 avril 2018

IMAGINEZ

écriture,auteur,instants,promenade,paysage,nouvelles et textes brefs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Imaginez ... un chemin de terre et de cailloux, une rangée d'arbres sauvages sur le côté. Imaginez que vous marchez sur ce chemin en forme d'arc de cercle qui tourne vers la gauche.... Sur le côté droit, un grand carré de terre planté de rangées de vignes... Le silence est presque complet, on n'entend que le bruit des rares voitures, sur la route derrière les grands arbres. L'air est tiède. Le soleil est là, presque arrivé à la ligne d'horizon, à cette heure.

Au bout du chemin on trouve un abri creusé dans un mur de pierres. Deux chaises vous attendent autour d'une table creusée dans la pierre centrale. Autour de cet abri, une banquette en pierre fait le tour de la petite pièce ouverte sur le paysage. C'est ici que viennent s'abriter les randonneurs ou le vigneron quand la pluie se met à tomber.

Vous pouvez poursuivre votre chemin ....

vendredi, 08 septembre 2017

EMILE LE PAPILLON

Emile s’étira sur son lit de paille. Sentant la chaleur monter autour de lui, il se leva et se dirigea vers la fenêtre. Un ciel bleu azur le réveilla tout à fait.

Il resta un moment à contempler la nature qui s’offrait devant lui, puis marcha vers la porte et l’ouvrit. Dehors, il n’entendit aucun bruit, seulement les abeilles qui passaient devant lui en bourdonnant.

La chaleur pesante le décida à s’envoler à la recherche de quelques fleurs dont il raffole. Sur son chemin, il rencontra le gros hanneton qui faillit le couper en deux.

 

  • - Oh là !!! lui cria-t-il.

 

Mais le gros hanneton poursuivit son vol sans s’occuper de lui et disparut à l’horizon. Emile reprit ses esprits sur le sol caillouteux où il était tombé, déséquilibré, mais heureusement sans se faire mal.

Un jeune lézard le guettait de loin. Emile s’envola aussitôt sans avoir eu conscience du danger auquel il venait d’échapper.

Il aperçu un bouquet d’œillets rouges qui fleurissaient devant une maison jaune.

A peine avait-il posé ses pattes frêles sur une des fleurs qu’un nuage d’abeilles se jeta sur lui. Il fut une nouvelle fois déséquilibré et retomba sur le sol, les pattes en l’air avec une aile cassée. Il prit peur.

Une ombre se pencha vers lui. C’était la petite fille de la maison. Elle s’agenouilla pour le regarder de plus près.

 

  • - qu’est-il arrivé ?
  • - bonjour mademoiselle… j’ai été attaqué par un nuage d’abeilles et me voilà bien mal en point.
  • - Oh ! mon pauvre papillon. Je vois… Reste ici, je vais revenir, surtout ne bouge pas...
  • - Je crois que c’est perdu d’avance…
  • - Tu crois ? Je vais chercher de quoi te soigner. L’été n’est pas terminé, je vais te sauver, tu verras…
  • - Laisse-moi, tu perds ton temps, fillette.
  • - Je reviens, ne bouge pas.
  • - Ah, elle est têtue…

 

En voyant la petite fille s’éloigner, il se mit à trembler. Regardant autour de lui, il pensa :

 

  • - c’est bien dommage pour moi… l’été commençait à peine, je n’en ai pas profité.

La petite fille revint avec un pot de fleurs dans les mains qu’elle posa près d’Emile. Elle lui dit :

 

  • - ces fleurs vont te guérir, l’une d’elles sera ton lit. Et quand elle fanera, une autre plus belle encore la remplacera.

 

Etonné, il la laissa faire puis la remercia.

C’est ainsi qu’Emile passa le reste de sa vie dans la maison jaune.

 

Après sa mort, la petite fille s’affaiblit de jour en jour. Les médecins qui se succédèrent à son chevet essayèrent, en vain, de la sauver.

Dans tout le pays on parla de la maladie étrange de la petite fille qui vivait dans une maison jaune.

 

écriture,texte,poème,auteur,recueil,livre,culture,loisirs,littérature

 

 

vendredi, 29 avril 2016

ZOE VOYAGE

ZOE voyage en tramway avec son papa et sa maman. Comme une grande, elle porte un sac à main.

Maman l'a coiffée de longues tresses maintenues au-dessus de la tête, en chignon.

Zoé regarde autour d'elle, puis ouvre la fermeture éclair de son sac. Elle en sort des lunettes de soleil qu'elle garde dans la main.

Maman la regarde et lui demande :

- tu ne mets pas tes lunettes ?

- non...

- alors range-les.

- non...

- Il faut les mettre.

- non...

Zoé réfléchit un moment en regardant par la fenêtre puis remet ses lunettes dans son sac.

Elle regarde à nouveau autour d'elle et prend son téléphone portable bleu et blanc au fond de son sac.

Elle parle à sa maman puis cherche son papa qui se trouve debout, derrière elles.

Pensive, elle range son téléphone dans le sac et regarde de nouveau autour d'elle... Puis, au signal de papa, tous les trois descendent du tramway.

nouvelles et textes brefs,récits,anecdotes,souvenirs,société

vendredi, 01 avril 2016

LA FEMME FANTOME

Elle est montée dans la rame de tramway en suivant les autres et a validé son ticket. Elle s'est assise sur une place libre, tout en tenant son sac des deux mains, un peu comme une petite fille... Je la regardais car elle paraissait étrange : ses cheveux sans couleur pendaient sur son visage fripé. Ses yeux cernés regardaient le sol. Les yeux vides, le regard immobile, elle resta ainsi tout le long du court voyage qui l'emmenait vers le centre ville. Je pensais alors que c'était peut être sa première sortie depuis cinquante ans. Son sac me rappelait celui de maman, celui qui est sur la photo prise devant notre ancienne maison, le jour du déménagement, je n'avais alors que 2 ans. Mais celui de la femme fantôme était sale, des traces de doigts le recouvraient par endroits. Où allait-elle ? J'imaginais qu'elle venait de rendre visite à son médecin qui l'avait autorisée à prendre quelques jours afin de voir sa famille. Mais en avait-elle ? Avait-elle une maman, une soeur, un enfant ?

nouvelles et textes brefs,écriture,témoignage,culture,livre,auteur,souvenirs

samedi, 05 mars 2016

RENCONTRE

Guitare à la main et sac sur l'épaule, elle est venue s'asseoir sur la banquette, près de la fenêtre du tramway. Ses cheveux noirs étaient retenus par un élastique dans le cou. Elle lissait ses deux mèches longues, de chaque côté de ses yeux clairs. Elle écoutait un garçon et une fille racontant en riant leur journée au lycée. Le tramway roulait en secouant les passagers. Ses yeux clairs, maquillés de noir et de gris, se fermaient de temps en temps. Elle se mit tout à coup à chercher l'heure dans la poche de son sac. Elle allait arriver bientôt à destination, à son cours avec le professeur qui la suit depuis plusieurs mois. Elle ne voulait surtout pas arriver en retard....

nouvelles et textes brefs,écriture,ville,tramway,société

jeudi, 03 décembre 2015

UNE MAISON ABANDONNEE

Une maison abandonnée

Cherche encore ses habitants

Ce qu'elle voulait me raconter

Me paraissait si important

Que je suis revenue deux fois.

Au loin j'entendais quelques voix

Qui n'avaient rien de mystérieux

La maison ouvrait ses grands yeux

Des voix d'ouvriers qui travaillent

Au bout du jardin en broussailles

Rendaient cet endroit bien étrange.

Abandonné, ce lieu vivant ?

Sur le côté je vis une grange

Et du foin entassé dedans

Mais rien, pas d'ouvriers en vue

Préparer une entrevue

Ce n'était pas convenable

Bien que je sois très aimable

La maison abandonnée

A l'intérieur désordonné

N'appartient plus à personne

Les herbes hautes l'emprisonnent.

poésie,poèmes,poètes,écriture,auteur,livre,culture,nouvelles et textes brefs

vendredi, 24 juillet 2015

INSTANTS

Le fruit frais que j'avalais glissa au fond de ma gorge. Quel cadeau merveilleux et délicieux ! J'avais envie de me rafraîchir. Le courant d'air qui passait par la fenêtre m'apporta un répit. Comme un savant, je faisais mes propres expérimentations pour que mon corps ne souffre pas trop....

écriture,auteur,culture,société,chaleur,été

mardi, 21 avril 2015

LA CASE "FOLIE"

Elle se servait très peu de la case "folie" qui se trouvait dans un coin de sa tête. Elle connaissait parfaitement les conséquences d'une attitude faussement irresponsable.

La folie, c'était bien entre amis. Elle se le permettait quelquefois quand l'ambiance était douce et feutrée. On disait d'elle : "elle est sérieuse". Mais elle était comme tout le monde.

(03.12.08).

(Photo : peinture de Salvador DALI : tête raphaëlesque éclatée)

 nouvelles et textes brefs,culture,société,psychologie,auteur,livre,essai