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mardi, 12 décembre 2023

LA COUSINE (Gérard de Nerval)

L'hiver a ses plaisirs ; et souvent, le dimanche,
Quand un peu de soleil jaunit la terre blanche,
Avec une cousine on sort se promener...
- Et ne vous faites pas attendre pour dîner,

Dit la mère. Et quand on a bien, aux Tuileries,
Vu sous les arbres noirs les toilettes fleuries,
La jeune fille a froid... et vous fait observer
Que le brouillard du soir commence à se lever.

Et l'on revient, parlant du beau jour qu'on regrette,
Qui s'est passé si vite... et de flamme discrète :
Et l'on sent en rentrant, avec grand appétit,
Du bas de l'escalier, - le dindon qui rôtit.

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mercredi, 20 septembre 2023

MA GRAND MERE MATERNELLE (Marie Marguerite)

Ma grand mère maternelle (Marie Marguerite), que nous appelions Mémé dans notre enfance, ou Marguerite pour la famille, était née dans un moulin à Hon-Hergies, le 31 décembre 1898. Son père François (né le 1er mai 1868 et décédé le 17 décembre 1937) était meunier et sa mère Hermance Constance (née le 18 septembre 1869 et décédée le 1er mars 1934) était couturière. Ils s'étaient mariés à Haspres (Hauts de France) le 10 septembre 1892.

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Mémé avait une soeur, Jeanne, née en 1893 et décédée en 1981. Jeanne avait été mariée une 1ère fois à Jules, douanier, né le 26 décembre 1883 et décédé le 5 février 1917. Avec son 2ème mari, Fernand, elle a eu une fille, Fernande, qui a eu 3 enfants, Nicole en 1939, Françoise en 1948 et Michel en 1953. Nous allions régulièrement rendre visite à Jeanne et Fernand, les dimanches, dans leur maison de Jeumont (Hauts de France), près de la frontière Belge.

Mémé avait également un frère, Ernest, qui a été marié une 1ère fois avec Marcelle dont il a eu une fille Michèle en 1933. Ernest, devenu veuf, s'est remarié avec Adrienne. Ernest était né le 2 mai 1902 et décédé en mai 1961. Je ne me souviens plus d'Ernest qui habitait pourtant la même ville que ma famille. Je sais qu'il est décédé d'une hémorragie cérébrale.

J'ai fait quelques recherches sur les moulins d'Hon-Hergies. La commune possédait 3 moulins à blé et un moulin à huile.

- Le moulin du Tordoir de la Flaminette (scierie Blondeau, Dieudonné), c'est un moulin à farine au début. Nommé Moulin Egmont, puis Massart (1798), puis à huile en 1893. Paul Walquerman en devient propriétaire en 1930.

- Le moulin à farine Beauvois (1789), ou banal, ou moulin Bertrand puis Devos, puis Lambrecht (1886).

- Le moulin La Platinerie, devenu moulin à farine en 1811 (propriétaires successifs : Dusart, puis Lhost, puis Hurieau en 1811, puis Descamps en 1813, puis Lafuite).

https://villesetvillagesdelavesnois.org/honhergies/hon_he...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hon-Hergies

 

 

 

lundi, 12 décembre 2022

CHEZ THERESE ET CAMILLE

Ma grand-mère paternelle, née en 1895, n'avait qu'une soeur, Thérèse, née en 1891. Cette soeur avait eu une fille, Camille, née en octobre 1919.  Jusqu'en 2012, je ne savais pas qui était le père de Camille, elle portait le nom de famille de sa mère. Camille savait qui était son père par quelques photos de 1918-1919 que sa mère avait gardées de l'époque où elle vivait à Sainte Adresse, près du Havre.

C'est vers 2012 que j'ai retrouvé ces photos et que j'ai pu faire le rapprochement. Car le père de Camille s'appelait également Camille... De quoi est-il décédé, et quand ? Camille et Thérèse n'en parlaient jamais. Sur l'acte de naissance de Camille, pas de nom du père.

En juillet 1962, Camille est allée passer quelques jours à Saint Adresse, sur le lieu où ont vécus brièvement son père et sa mère et a pris quelques photos que j'ai mises dans un grand classeur avec de nombreux documents de la famille de mon père.

Quand j'étais enfant, mes soeurs, mon frère et moi, nous ne posions pas de questions indiscrètes. Thérèse s'était mariée avec Louis en 1935. J'ai connu Louis puisque nous allions régulièrement en famille chez Thérèse et Camille à Le Cateau Cambrésis qui se situait à un quart d'heure en voiture de la maison de mes parents. Quand Louis est décédé, j'étais encore enfant. Thérèse et Camille ont déménagé peu de temps après. J'ai retrouvé sur internet la photo de la première maison où habitaient Louis, Thérèse et Camille. Elle se trouvait dans une impasse. Des escaliers et un passage incliné donnaient sur une rue assez fréquentée. (Sur la photo, la maison de Thérèse et Camille est celle avec les 2 poubelles devant et qui se trouve juste après la maison beige). 

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Avec mes soeurs, pendant que les adultes bavardaient dans le salon-salle à manger, comme nous n'avions pas le droit de sortir dans la rue, ni dans le jardin, nous courions en riant et en chahutant dans le grand couloir qui partait de la porte d'entrée jusqu'à la cuisine, au fond de la maison. Nous aimions quand Camille nous maquillait. Elle possédait une dizaine de rouges à lèvres et de flacons de vernis à ongles. Elle était secrétaire de direction dans une grande usine. Elle nous demandait aussi de danser ou de chanter. Nous aimions nous produire en spectacle devant elle et sa maman. Pour cela, nous fermions la double porte qui séparait le salon de la salle à manger afin de faire comme au théâtre. Puis, quand nous étions prêts pour la danse ou la chanson, nous ouvrions en grand la double porte en saluant les spectateurs.

 

vendredi, 04 mars 2022

EN LECTURE : CRI DE LA CHOUETTE de Hervé BAZIN

https://www.babelio.com/livres/Bazin-Cri-de-la-chouette/4...

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jeudi, 13 janvier 2022

JANVIER A LA MAISON

Ce matin, à 8 h, il faisait encore moins 1°. Le soleil dans la journée permet de se réchauffer.

La nuit, entre minuit et 6 h, on peut voir les étoiles briller dans le ciel complètement noir. Depuis octobre, la mairie de mon village a décidé d'éteindre les lampes des rues pendant 6 h. A partir du 1er janvier, nous changeons également de fournisseur d'eau, Mme le Maire pense toujours "économie" en décidant les changements.

A partir du mois d'avril, tous les habitants de ma commune vont devoir faire un détour de plusieurs kms, pendant 5 mois, pour cause de travaux sur la route départementale, au niveau du nouveau lotissement encore en construction à l'entrée du village.

Je lis beaucoup en ce moment, il n'y a pas de travail au jardin, ou si peu. J'ai juste taillé un laurier rose et un bout de la haie devant ma cuisine. En 2021, j'ai compté que j'ai passé 80 heures au jardin pour divers travaux.

A la mi-mars, cela fera 2 ans que je ne suis pas allé à la gym pour cause de pandémie.

J'ai envoyé mes voeux à 31 personnes depuis le 1er de l'an, 9 n'ont pas encore répondu.

Hier soir, j'ai fait des pancakes, nous nous sommes régalés après une petite soupe.

Samedi dernier, j'avais fait une tarte avec les figues récoltées au jardin cet été, et congelées.

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vendredi, 10 septembre 2021

PETITES HISTOIRES DROLES

Une dame demande à son mari un peu sourd :

-Tu as pensé à arroser l'orchidée ?

Ayant vaguement entendu le dernier mot, il questionne : 

- Quelle orchidée ?

Sa femme qui ne veut pas discuter, lui répond :

- Midi et demie...

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Une femme dit à son mari : 

- Je cherche la cassette où a été enregistrée notre cérémonie de mariage. Logiquement, elle devrait être classée à M.

- En fait, explique le mari, je l'ai classée à S, comme Sauve qui peut...

Un ado dit, en plaisantant, à un de ses copains :

-Dis donc, elle est du genre réduit la fille avec qui tu sors !

- Bah ! j'en ai fréquenté une qui était encore beaucoup plus petite. C'est simple, l'ourlet de sa mi-jupe traînait par terre....

Au coeur de l'hiver, la logeuse dit au nouveau locataire auquel elle loue, meublée, une pièce de son appartement :

- qu'on se mette bien d'accord tout de suite : le soir, plus vous monterez le son de votre téléviseur, plus je baisserai le thermostat du chauffage...

L'institutrice demande à un élève :

- Donne-moi une raison à ton retard ce matin ?

- Je rêvais que je suivais un match de foot. Et il y a eu prolongation...

 

 

dimanche, 20 juin 2021

Mes arrières grands mères

Je n'ai connu qu'une seule arrière grand mère, Ismérie, mère de mon grand père maternel.

Les trois autres, Julie, Marie et Hermance sont décédées respectivement 26 ans, 22 ans et 18 ans avant ma naissance. Julie avait 65 ans quand elle est décédée, Marie 66 ans, et Hermance 65 ans.

Je me souviens être allé avec ma mère dans une maison ancienne, durant l'été 1954. J'entrais, en tenant la main de ma mère, dans une chambre sombre. Une dame âgée était couchée dans un grand lit. Je ne voyais pas son visage et je n'osais pas approcher. Je disais à ma mère : "fait dodo Mémé"... Tout était silencieux,, c'est le seul souvenir que je garde d'elle.

Où était cette maison ? Je pense que mon arrière grand mère se trouvait chez sa fille Aline, dans ma ville de naissance, car nous n'avions pas de voiture à l'époque et les deux frères d'Aline vivaient dans une autre ville.

J'avais 1 an et 10 mois. Ismérie est décédée le 30 08 1954 à Landrecies, ma ville de naissance. Elle avait 83 ans et était née le 2 juillet 1871 à Maresches, ville de l'Avesnois, dans le nord de la France.

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jeudi, 03 septembre 2020

ST MAURICE BONNEVAL près de CHARTRES

Le frère de mon grand père paternel, Fernand, né en 1889 (100 ans après la Révolution, comme il aimait le dire), possédait une maison de vacances à St Maurice sur Loir, près de Bonneval, dans la région de Chartres. C'était une maison en T, avec deux cours séparées l'une de l'autre par le bâtiment qui servait de salon-salle à manger. Dans les années 40, il invitait ses frères et belles soeurs. à passer de bons moments ensemble dans la campagne. Ils pouvaient pêcher le poisson ou naviguer sur le Loir avec la barque qu'il possédait.

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En juillet 1959 nous avons passé une semaine dans sa maison de vacances. Nous avons traversé en voiture les routes à travers champs, passant près d'un établissement psychiatrique isolé dans la campagne de Bonneval.

Je suis montée dans la barque à Tonton Fernand avec mon frère et mes soeurs pour une promenade au fil de l'eau sur le Loir. Nous avons marché sur les routes entre les champs de blé en tenant la main de grand père et de son frère et joué avec ma cousine Sophie, elle aussi en vacances chez son grand père. On accédait aux chambres par les fenêtres ouvertes, en montant les escaliers de briques sur le côté droit de la maison, car le jardin derrière était à hauteur du 1er étage.

J'ai découvert à cette époque le plaisir de manger dehors, sous les arbres. Egalement qu'une porte pouvait s'ouvrir en deux parties, la moitié en bas pouvait rester fermée, et la moitié en haut ouverte, comme une fenêtre.

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Depuis, je suis retournée en famille en août 1966, j'avais 13 ans et 10 mois. Nous étions de passage après un voyage dans l'Indre pour aller voir mes deux plus jeunes soeurs en colonie de vacances au Château de la Vernusse.

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Je voulais revoir la maison de Fernand qui avait été vendue par ses deux filles, après son décès dans les années 80.

En mai 2013, je suis donc revenue à St Maurice, me rappelant avec émotion les beaux souvenirs de ces huit jours de vacances merveilleuses.

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jeudi, 21 mai 2020

Le 21 MAI 1923

Mes grands parents maternels, Valère et Marie Marguerite, se sont mariés le 21 mai 1923. Ils ont eu deux filles : Thérèse (née le 10 janvier 1928) et Nicole (née le 5 janvier 1930). Thérèse était ma mère, elle est décédée le 31 juillet 2016.

Valère et Marie Marguerite ont divorcé en 1934. Valère s'est remarié avec Olga qui était la soeur de la femme de son frère Calixte, Après le divorce, Valère n'oubliait jamais d'envoyer des lettres et des cartes à ses deux filles, surtout à la Sainte Catherine. 

Marie Marguerite travaillait pour élever ses deux enfants. Elle vécu seule le reste de sa vie, refusant de quitter sa petite ville du Nord pour un homme qui lui demandait de le suivre à Lille.

Pendant la Grande Guerre 14-18, la région du Nord était occupée par les Allemands. Marie Marguerite, née le 31 décembre 1898, reçu dès 1917 quelques courriers de Jean R. de F., un Allemand qui était très amoureux d'elle mais qu'elle n'a plus jamais revu. Je raconte l'histoire ici :

http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2018...

Je raconte mes souvenirs de grand père et grand mère ici :

http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2006...

 

Le jour du mariage de Valère et Marie Marguerite :

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lundi, 09 décembre 2019

GEORGES ( né le 14 juillet 1891- tué le 16 avril 1917)

Un des 4 frères de mon grand père paternel a été tué pendant la Grande Guerre.

J'ai plusieurs photos de famille où il apparaît.

En juillet 1916, il se trouve dans la Meuse avec son régiment, à FORIMONT, au sud de Vauquois.

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Les autres photos montrent une scène de théâtre en 1916. Les soldats s'amusaient malgré la guerre.

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Le 3 septembre 1915, il se trouve à Ville sur Cousances, dans la Meuse également.

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