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lundi, 12 décembre 2022

CHEZ THERESE ET CAMILLE

Ma grand-mère paternelle, née en 1895, n'avait qu'une soeur, Thérèse, née en 1891. Cette soeur avait eu une fille, Camille, née en octobre 1919.  Jusqu'en 2012, je ne savais pas qui était le père de Camille, elle portait le nom de famille de sa mère. Camille savait qui était son père par quelques photos de 1918-1919 que sa mère avait gardées de l'époque où elle vivait à Sainte Adresse, près du Havre.

C'est vers 2012 que j'ai retrouvé ces photos et que j'ai pu faire le rapprochement. Car le père de Camille s'appelait également Camille... De quoi est-il décédé, et quand ? Camille et Thérèse n'en parlaient jamais. Sur l'acte de naissance de Camille, pas de nom du père.

En juillet 1962, Camille est allée passer quelques jours à Saint Adresse, sur le lieu où ont vécus brièvement son père et sa mère et a pris quelques photos que j'ai mises dans un grand classeur avec de nombreux documents de la famille de mon père.

Quand j'étais enfant, mes soeurs, mon frère et moi, nous ne posions pas de questions indiscrètes. Thérèse s'était mariée avec Louis en 1935. J'ai connu Louis puisque nous allions régulièrement en famille chez Thérèse et Camille à Le Cateau Cambrésis qui se situait à un quart d'heure en voiture de la maison de mes parents. Quand Louis est décédé, j'étais encore enfant. Thérèse et Camille ont déménagé peu de temps après. J'ai retrouvé sur internet la photo de la première maison où habitaient Louis, Thérèse et Camille. Elle se trouvait dans une impasse. Des escaliers et un passage incliné donnaient sur une rue assez fréquentée. (Sur la photo, la maison de Thérèse et Camille est celle avec les 2 poubelles devant et qui se trouve juste après la maison beige). 

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Avec mes soeurs, pendant que les adultes bavardaient dans le salon-salle à manger, comme nous n'avions pas le droit de sortir dans la rue, ni dans le jardin, nous courions en riant et en chahutant dans le grand couloir qui partait de la porte d'entrée jusqu'à la cuisine, au fond de la maison. Nous aimions quand Camille nous maquillait. Elle possédait une dizaine de rouges à lèvres et de flacons de vernis à ongles. Elle était secrétaire de direction dans une grande usine. Elle nous demandait aussi de danser ou de chanter. Nous aimions nous produire en spectacle devant elle et sa maman. Pour cela, nous fermions la double porte qui séparait le salon de la salle à manger afin de faire comme au théâtre. Puis, quand nous étions prêts pour la danse ou la chanson, nous ouvrions en grand la double porte en saluant les spectateurs.