vendredi, 27 juin 2025
CRITIQUE
Tous les grands poètes deviennent naturellement, fatalement, critiques (Charles Baudelaire).
Le critique est aisée, mais l'art est difficile (Destouches).
On fait de la critique quand on ne peut pas faire de l'art, de même qu'on se met mouchard quand on ne peut pas être soldat (Gustave Flaubert).
Le bon critique est celui qui raconte les aventures de son âme au milieu des chefs d'oeuvre. (Anatole France)
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mercredi, 18 juin 2025
FIN COMME UN MERLE
Le merle, malin, se tient en sentinelle pour avertir sa femelle et ses petits de l'approche de l'oiseau de proie.
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dimanche, 15 juin 2025
LA VIE
Pourquoi douter des songes ? La vie, remplie de tant de projets passagers et vains, est-elle autre chose qu'un songe ? (BERNARDIN DE SAINT PIERRE).
Vivre est une maladie, dont le sommeil nous soulage toutes les seize heures ; c'est un palliatif : la mort est un remède (CHAMFORT).
La vie, cette goutte de lait et d'absinthe (Henri LACORDAIRE - photo ci-contre).
Ne vis pas ! Contente-toi de toujours désirer vivre (Jules RENARD).
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vendredi, 06 juin 2025
JUIN
Beau temps en juin,
Abondance de grain.
Eau de juin
Ruine le moulin.
Juin froid et pluvieux
Tout l'an sera grincheux.
Trop de pluie en juin rend paysan chagrin.
S'il pleut pour la Saint-Médard (le 8)
Il pleut quarante jours plus tard.
A moins que Saint-Barnabé
Ne vienne l'arrêter.
A la Saint-Barnabé (le 11)
Canards potelés.
Si le jour de Saint-Fargeau (le 16),
La lune se fait dans l'eau
Le reste du mois est beau.
Quand il pleut à la Saint-Gervais (le 19),
Il pleut quarante jours après.
Pluie d'orage à la Saint-Sylvère (le 20),
C'est beaucoup de vin dans le verre.
S'il pleut pour la Saint-Jean (le 24),
Guère de vin ni de pain.
S'il pleut à la veille de Saint-Pierre (le 29),
La vigne est réduite en tiers.
(en photo un de mes yucca en fleurs ce jour).
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mardi, 03 juin 2025
C'est un coup de Jarnac
Se dit en parlant d'une ruse, d'une manoeuvre habile ou imprévue, par allusion au duel qui eu lieu le 10 juillet 1547 entre Guy Chabot, baron de Jarnac, et François de Vivonne.
Jarnac, d'un revers de son épée, fendit le jarret de son adversaire.
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samedi, 31 mai 2025
L'HUMOUR DE Pierre DESPROGES
Dernières volontés : j'ai pas peur de l'avouer, j'avais 40 ans passés, eh bien, le jour de la mort de Brassens, j'ai pleuré comme un môme. Alors que, c'est curieux, mais, le jour de la mort de Tino Rossi, j'ai repris deux fois des moules.
Intro : Savez-vous seulement quelle différence il y a entre un psychotique et un névrosé ?
Un psychotique, c'est quelqu'un qui croit dur comme fer que 2 et 2 font 5, et qui en est pleinement satisfait.
Un névrosé, c'est quelqu'un qui sait pertinemment que 2 et 2 font 4, et ça le rend malade.
Q.I. 130 : L'intelligence c'est le seul outil qui permet à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur. L'intelligence c'est comme les parachutes. Quand on n'en a pas, on s'écrase.
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samedi, 24 mai 2025
QUELQUES CITATIONS avec le mot LANGUE
La langue va où la dent fait mal :
Signifie qu'on parle volontiers de ses peines.
Il vaut mieux glisser du pied que de la langue.
Ce que le sobre tient au coeur est sur la langue du buveur.
Le sage se repose sur la racine de sa langue, et le fou voltige sur le bout de la sienne.
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vendredi, 16 mai 2025
POEME DE Paul-Jean TOULET (1867-1920) : TROIS CHATES DE PROVENCE
Trois châtes de Provence
Qui s'en allaient d'un pas qui danse
Le soleil dans les yeux.
Une enseigne, au bord de la route,
- Azur et jaune d'oeuf, -
Annonçait : Vin de Châteauneuf,
Tonnelles, Casse-croûte.
Et, tandis que les suit trois fois
Leur ombre violette,
Noir pastou, sous la gloriette,
Toi, tu t'en fous : tu bois...
C'était trois châtes de Provence,
Des oliviers poudreux,
Et le mistral brûlant aux yeux
Dans un azur immense.

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vendredi, 09 mai 2025
LE PARESSEUX (poème de Marc Antoine Girard, Sieur de Saint Amant - 1594-1661)
Accablé de paresse et de mélancolie,
Je rêve dans un lit où je suis fagoté,
Comme un lièvre sans os qui dort dans un pâté,
Ou comme un Don Quichotte en sa morne folie.
Là, sans me soucier des guerres d'Italie,
Du comte Palatin, ni de sa royauté,
Je consacre un bel hymne à cette oisiveté
Où mon âme en langueur est comme ensevelie.
Je trouve ce plaisir si doux et si charmant,
Que je crois que les biens me viendront en dormant,
Puisque je vois déjà s'en enfler ma bedaine,
Et hais tant le travail, que, les yeux entrouverts,
Une main hors des draps, cher Baudoin, à peine
Ai-je pu me résoudre à t'écrire ces vers.
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lundi, 05 mai 2025
CHAPITRE XXII (CINQ SEMAINES EN BALLON de Jules VERNE)
Fergusson projeta vers les divers points de l'espace son puissant rayon de lumière et l'arrêta sur un endroit où des cris d'épouvante se firent entendre. Ses deux compagnons y jetèrent un regard avide.
Le baobab au-dessus duquel se maintenait le Victoria presque immobile s'élevait au centre d'une clairière ; entre des champs de sésame et de cannes à sucre, on distinguait une cinquantaine de huttes basses et coniques autour desquelles fourmillait une tribu nombreuse.
A cent pieds au-dessous du ballon se dressait un poteau. Au pied de ce poteau gisait une créature humaine, un jeune homme de trente ans au plus, avec de longs cheveux noirs, à demi nu, maigre, ensanglanté, couvert de blessures, la tête inclinée sur la poitrine, comme le Christ en croix. Quelques cheveux plus ras sur le sommet du crâne indiquaient encore la place d'une tonsure à demi effacée.
- Un missionnaire ! un prêtre ! s'écria Joe.
- Pauvre malheureux ! répondit le chasseur.
- Nous le sauverons, Dick ! fit le docteur, nous le sauverons !
La foule des nègres, en apercevant le ballon, semblable à une comète énorme avec une queue de lumière éclatante, fut prise d'une épouvante facile à concevoir. A ses cris, le prisonnier releva la tête. Ses yeux brillèrent d'un rapide espoir, et, sans trop comprendre ce qui se passait, il tendit ses mains vers ces sauveurs inespérés.
- Il vit ! Il vit ! s'écria Fergusson ; Dieu soit loué ! Ces sauvages sont plongés dans un magnifique effroi ! Nous le sauverons ! Vous êtes prêts, mes amis ?
- Nous sommes prêts, Samuel.
- Joe, éteins le chalumeau.
L'ordre du docteur fut exécuté. Une brise à peine saisissable poussait doucement le Victoria au-dessus du prisonnier, en même temps qu'il s'abaissait insensiblement avec la contraction du gaz......
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