mardi, 19 novembre 2024
JE REDECOUVRE
17:18 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : musique, loisirs, culture, chanson française, gilles dreu. alouette
dimanche, 17 novembre 2024
UN PEU D'HUMOUR avec LE CHAT
12:08 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : humour, le chat geluck, loisirs, culture, rire
samedi, 09 novembre 2024
MANTEAU NOIR
Elle en avait assez de son petit manteau noir. Ce qu'elle désirait, c'était le printemps. Ce soir, il avait fait une brève apparition. Le soleil était venu lécher les murs des immeubles, devant elle. Les nuages s'étiraient et n'en pouvaient plus. Ils avaient décidé de lui dire "au revoir". Mais avec lenteur....
Il était presque tard et déjà les lumières de la ville s'allumaient les unes après les autres. Les voitures se précipitaient dans les rues avec violence. Le bruit, le vent, la foule, elle n'en pouvait plus...
Elle se demandait quand tout cela allait finir. Elle promenait depuis une semaine son parapluie bleu. Dans les rues, des flaques que la pluie n'arrêtait plus de grossir disparaîtraient peut être dans la nuit ? Elle l'espérait. En attendant, elle avait hâte de rentrer chez elle et de prendre un bon bain.
20:37 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : histoire, aventure, manteau, saison, nouvelles et textes brefs, femme, culture
mercredi, 06 novembre 2024
PATER NOSTER de Jacques PREVERT
Notre Père qui êtes aux cieux
Restez-y
Et nous nous resterons sur la terre
Qui est quelquefois si jolie
Avec ses mystères de New York
Et puis ses mystères de Paris
Qui valent bien celui de la Trinité
Avec son petit canal de l'Ourcq
Sa grande muraille de Chine
Sa rivière de Morlaix
Ses bêtises de Cambrai
Avec son Océan Pacifique
Et ses deux bassins aux Tuilleries
Avec ses bons enfants et ses mauvais sujets
Avec toutes les merveilles du monde
Qui sont là
Simplement sur la terre
Offertes à tout le monde
Éparpillées
Émerveillées elles-mêmes d'être de telles merveilles
Et qui n'osent se l'avouer
Comme une jolie fille nue qui n'ose se montrer
Avec les épouvantables malheurs du monde
Qui sont légion
Avec leurs légionnaires
Avec leur tortionnaires
Avec les maîtres de ce monde
Les maîtres avec leurs prêtres leurs traîtres et leurs reîtres
Avec les saisons
Avec les années
Avec les jolies filles et avec les vieux cons
Avec la paille de la misère pourrissant dans l'acier des canons.
11:38 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : posésie, poète, pooème, religion, jacques prévert, culture
dimanche, 03 novembre 2024
LES JOURS DE FETE EN NOVEMBRE
LE 4 : A Saint Charles
La gelée parle.
Le 11 : Si l'hiver va droit son chemin
Vous l'aurez à la Saint Martin ;
Et s'il trouve quelque encombrée,
Vous l'aurez à la Saint André.
Tue ton cochon à la Saint Martin
Et invite ton voisin.
Pour Saint Martin, l'oie au pot.
Le 19 : Sainte Elisabeth nous montre quel bonhomme sera l'hiver.
Le 22 : pour Sainte Cécile,
Chaque haricot en fait mille.
Le 23 : Quand l'hiver vient doucement,
Il est là à la Saint Clément.
Le 25 : Quand Sainte Catherine au ciel fait la moue,
Il faut patauger longtemps dans la boue.
Sainte Catherine, toute fille veut la fêter,
Mais point ne veut la coiffer.
Le 30 : Quand l'hiver n'est pas pressé,
Il arrive à la Saint André.
15:17 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : citations, expressions, novembre, culture, fêtes, hiver
lundi, 28 octobre 2024
JE VIENS DE COMMENCER
Comme il pleut depuis 5 jours, je lis un peu plus, le travail dehors est en suspend.
Je viens de commencer :
https://www.babelio.com/livres/Gueno-Memoires-de-maitres-...
17:06 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : livre, culture, auteur, école, enseignant, élèves, professeur, instituteur
samedi, 26 octobre 2024
CITATIONS EN VRAC
Hélas ! on voit que de tout temps les petits ont pâti des sottises des grands (Jean De La Fontaine).
Les injures suivent la loi de la pesanteur. Elles n'ont de poids que si elles tombent de haut (François Guizot).
Les aveugles nous apprennent à voir (Jules Renard).
Quand tourne le vent on accuse les girouettes (Paul-Jean Toulet).
Rarement un valet dit du bien de son maître (Collin d'Harleville).
Le fruit du travail est le plus doux des plaisirs (Vauvenargues).
07:20 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : citations, expressions, auteurs, culture, livres, la fontaine
jeudi, 24 octobre 2024
PROBLEME pour COMMENTER LES BLOGS OVERBLOG
J'ai tenté 4 fois de commenter un blog Overblog, il y a 5 minutes, impossible !
J'ai ce message à chaque fois :
17:12 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : blog, internet, réseaux sociaux, culture, web
lundi, 21 octobre 2024
JE REDECOUVRE
Je redécouvre THE SPOTNICKS, groupe suédois de rock instrumental créé en 1961. Ils sont devenus célèbres à partir de cette date, comme le groupe LES SHADOWS. Je me souviens très bien de leur musique, qui passait à la radio pendant mon adolescence. En 2018, ils se sont encore produits à TRIBO en Suède.
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Spotnicks
17:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : musique, rock, groupe, musiciens, spotnicks, groupe suédois, culture
jeudi, 17 octobre 2024
LES SOUVENIRS (Henry Bataille - 1872-1922)
Les souvenirs, ce sont des chambres sans serrures,
Des chambres vides où l’on n’ose plus entrer,
Parce que de vieux parents jadis y moururent.
On vit dans la maison où sont ces chambres closes.
On sait qu’elles sont là comme à leur habitude,
Et c’est la chambre bleu, et c’est la chambre rose…
La maison se remplit ainsi de solitude,
Et l’on y continue à vivre en souriant…
J’accueille quand il veut le souvenir qui passe,
Je lui dis : « Mets-toi là… Je reviendrai te voir… »
Je sais toute ma vie qu’il est bien à sa place,
Mais j’oublie de revenir le voir,
Ils sont ainsi beaucoup dans la vieille demeure.
Ils se sont résignés à ce qu’on les oublie,
Et si je ne viens pas ce soir ni tout à l’heure.
Ne demandez pas à mon coeur plus qu’à la vie…
Je sais qu’ils dorment là, derrière les cloisons,
Je n’ai plus le besoin d’aller les reconnaître ;
De la route je vois leurs petites fenêtres,
Et ce sera jusqu’à ce que nous en mourions.
Pourtant je sens parfois, aux ombres quotidiennes,
Je ne sais quelle angoisse froide, quel frisson,
Et ne comprenant pas d’où ces douleurs proviennent,
Je passe… Or, chaque fois, c’est un deuil qui se fait
Un trouble est en secret venu nous avertir
Qu’un souvenir est mort ou qu’il s’en est allé…
On ne distingue pas très bien quel souvenir,
Parce qu’on est vieux, on ne se souvient guère…
Pourtant, je sens en moi se fermer des paupières.
16:33 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poète, poème, poésie, henry bataille, culture, souvenirs