jeudi, 27 février 2025
LE 11.09.2013, DE PASSAGE EN HAUTE MARNE
Nous nous rendions en Alsace-Lorraine après avoir passé la nuit à LANGRES.
16:49 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : voyage, culture, louise michel, hommage, vroncourt la coté
lundi, 24 février 2025
FAIRE UNE CROIX
Faire une croix à la porte de quelqu'un :
Cette expression, dont on se sert pour dire qu'on ne veut plus aller dans une maison, est fondée sur un usage des chevaliers qui, passant devant un château où ils ne daignaient pas entrer, traçaient sur la porte une croix d'infamie.
11:01 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : citations, expressions, culture, écriture, passé, histoire
jeudi, 20 février 2025
LA VOIX (Robert DESNOS)
Une voix, une voix qui vient de si loin
Qu'elle ne fait plus tinter les oreilles,
Une voix, comme un tambour, voilée,
Parvient pourtant, distinctement, jusqu'à nous.
Bien qu'elle semble sortir d'un tombeau
Elle ne parle que d'été et de printemps.
Elle emplit le corps de joie,
Elle allume aux lèvres le sourire.
Je l'écoute. Ce n'est qu'une voix humaine
Qui traverse les fracas de la vie et des batailles,
L'écroulement du tonnerre et le murmure des bavardages.
Et vous ? Ne l'entendez-vous pas ?
Elle dit "La peine sera de courte durée"
Elle dit "La belle saison est proche."
Ne l'entendez-vous pas ?
17:23 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poème, poète, culture, vers, robert desnos
lundi, 17 février 2025
QUELQUES CHATS DES VOISINS
Chats des voisins
Ce matin
Dans mon jardin.
17:05 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : chats, minous, minette, chatte, chatons, jardin, vers, poème, poète
vendredi, 14 février 2025
HISTOIRES DROLES
Comment appelle-t-on la réunion de plusieurs insectes dévoreurs de vêtements de laine dans une penderie ?
REPONSE : un miting.
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Un caniche et un cocker font connaissance dans le parc où leurs maîtres les ont laissés un moment en liberté.
- mon nom est Trésor, dit le caniche. Et toi, comment t'appelle-t-on ?
- couché, sale bête !
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Un chercheur raconte à un journaliste qui visite son laboratoire :
- Je travaille sur un produit pour faire repousser les cheveux. J'ai obtenu d'excellents résultats sur une souris.
- Ah ! vous pouvez me la monter, cette souris ?
- Non, pas ce matin. Elle est chez le coiffeur.
21:25 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : humour, rire, histoires drôles, culture, petites histoires drôles, divertissement, loisirs
mardi, 11 février 2025
ECRIVAIN
L'écrivain original n'est pas celui qui n'imite personne, mais celui que personne ne peut imiter.
(CHATEAUBRIAND).
Les yeux d'un écrivain, pour être clairs, doivent être secs.
(Georges DARIEN).
Le nombre des écrivains est déjà innombrable et ira toujours croissant, parce que c'est le seul métier, avec l'art de gouverner, qu'on ose faire sans l'avoir appris.
(Alphonse KARR).
16:07 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : citations, expressions, culture, auteur, livre, écrivain
vendredi, 07 février 2025
MARGUERITE ETAIT MA GRAND MERE MATERNELLE
Marguerite était née le 31 décembre 1898 à HON HERGIES dans le Nord, son père était meunier.
Pendant la Grande Guerre, la région était occupée par les Allemands.
Voici le courrier qui lui a été envoyé d'Essen le 1er septembre 1919 :
"Chère Mademoiselle Marguerite !
J'ai reçu avec beaucoup de plaisir votre lettre. C'était une joie, que je ne peux pas décrire. Je vous suis bien obligé. En vous quittant en 1917, j'ai toujours pensé comment va la agréable Mademoiselle Marguerite et sa famille ? J'ai aussi toujours pensé tu peux peut être visiter encore une fois la famille T., mais malheureusement nous ne sommes jamais revenus au Moulin d'Hergies. C'était le mois d'octobre 1918 pendant notre retraite, nous avons passé Bohain, Wassigny, Etreux, Boué et le Nouvion, c'est peut être vingt kilomètres au sud de la Groise et dans ces jours j'ai toujours pensé, que fait maintenant la famille T.
Oh, j'ai vu les plus pauvres de la guerre, quittant leur maison et tous qu'ils possédaient. Et vous aussi ma chère Mademoiselle Marguerite restait plus rien dans la maison ? J'en suis très fâché, oh je me rappelle encore très bien de votre jolie maison et les propres chambres. Mais maintenant, comment allez-vous ?
Maintenant je veux bien aussi parler un peu de notre famille. Chez nous tout le monde va bien, ma maman était très heureuse avoir de retour son fils en bonne santé. Mon seul frère est bien retourné de la Russie étant très longtemps en captivité. Ma soeur et son fiancé le médecin est aussi en bonne santé. Moi, je suis depuis le 1er janvier 1919 chez mon oncle, le Monsieur Alphonse de F. comme secrétaire privé et je n'ai pas à me plaindre, je suis toujours très content. Ci-joint vous trouverez une photo de Jean et ma chère Mademoiselle Marguerite auriez-vous l'obligeance de m'envoyer aussi une petite photo de vous ? Je vous serais très reconnaissant.
J'espère de vous revoir et peut être très bientôt. Au revoir ma chère Mademoiselle Marguerite. Bien le bonjour et saluez de ma part votre famille. Permettez-moi de vous offrir mes salutations les plus cordiales. Votre sincère ami, qui n'oublie jamais la agréable Mademoiselle Marguerite et sa famille.
Jean
Ayez la bonté de me répondre bientôt".
Et le 10 juillet 1921, une autre photo est envoyée à Marguerite, de la Sarre, avec ces mots au dos :
"Aussi pour vous ma petite amie et je vous demande de tout mon coeur n'oublie pas le Monsieur Jean R. de F."
13:59 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : moulin, avesnois, nord de la france
mardi, 04 février 2025
Pierre REVERDY "C'est aujourd'hui que je vous aime"
La vie est simple et gaie
Le soleil clair tinte avec un bruit doux
Le son des cloches s'est calmé
Ce matin la lumière traverse tout
Ma tête est une lampe rallumée
Et la chambre où j'habite est enfin éclairée
Un seul rayon suffit
Un seul éclat de rire
Ma joie qui secoue la maison
Retient ceux qui voudraient mourir
Par les notes de sa chanson
Je chante faux
Ah que c'est drôle
Ma bouche ouverte à tous les vents
Lance partout des notes folles
Qui sortent je ne sais comment
Pour voler vers d'autres oreilles
Entendez je ne suis pas fou
Je ris au bas de l'escalier
Devant la grande porte ouverte
Dans le soleil éparpillé
Au mur parmi la vigne verte
Et mes bras sont tendus vers vous
C'est aujourd'hui que je vous aime
Pierre REVERDY
17:42 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poème, poésie, poète, culture, amour, pierre reverdy