dimanche, 09 octobre 2022
LES TISONS RELEVES CHASSENT LES GALANTS
Une jeune fille, lorsqu'elle voulait se débarrasser d'un jeune homme, lui donnait rendez vous chez elle, et courait se cacher aussitôt qu'elle le voyait arriver, après avoir relevé les tisons du feu, signifiant par là que l'un et l'autre n'auraient pas de foyer commun.
14:57 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : citations, expressions, culture, moyen age, foyer, amour
jeudi, 05 août 2021
JE COMMENCE AUJOURD'HUI
Premier roman de Stendhal, Armance offre une analyse pénétrante de la passion et de l'amour.
https://www.babelio.com/livres/Stendhal-Armance/10345
vendredi, 09 avril 2021
CHANCE (Paul GERALDY)
Et pourtant, nous pouvions ne jamais nous connaître !
Mon amour, imaginez-vous
tout ce que le Sort dut permettre
pour qu’on soit là, qu’on s’aime et pour que ce soit nous ?
Tu dis : << Nous étions nés l'un pour l'autre. >> Mais pense
à ce qu’il dut falloir de chances, de concours,
de causes, de coïncidences,
pour réaliser ça, simplement, notre amour !
Songe qu’avant d’unir nos têtes vagabondes
nous avons vécu seuls, séparés, égarés,
et que c’est long, le temps, et que c’est grand, le monde,
et que nous aurions pu ne pas nous rencontrer.
As-tu jamais pensé, ma jolie aventure,
aux dangers que courut notre pauvre bonheur
quand l’un vers l’autre, au fond de l’infinie nature,
mystérieusement gravitaient nos deux coeurs ?
Sais-tu que cette course était bien incertaine
qui vers un soir nous conduisait,
et qu’un caprice, une migraine
pouvaient nous écarter l’un de l’autre à jamais ?
Je ne t’ai jamais dit cette chose inouïe :
lorsque je t’aperçus pour la première fois,
je ne vis pas d’abord que tu étais jolie.
Je pris à peine garde à toi.
Ton amie m’occupait bien plus, avec son rire.
C’est tard, très tard, que nos regards se sont croisés.
Songe, nous aurions pu ne pas savoir y lire,
et toi ne pas comprendre, et moi ne pas oser.
Où serions-nous ce soir si, ce soir-là, ta mère
t’avait reprise un peu plus tôt ?
Et si tu n’avais pas rougi, sous les lumières,
quand je voulus t’aider à remettre ton manteau ?
Car, souviens-toi, ce furent là toutes les causes.
Un retard, un empêchement,
et rien n’aurait été du cher enivrement,
de l’exquise métamorphose !
Notre amour aurait pu ne jamais advenir !
Tu pourrais aujourd’hui n’être pas dans ma vie !…
Mon petit coeur, mon coeur, ma petite chérie,
je pense à cette maladie
dont vous avez failli mourir…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_G%C3%A9raldy
14:20 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, poème, poète, culture, écriture, auteur, paul géraldy, vers, amour, couple, amoureux, coeurs
samedi, 18 avril 2020
HOMMAGE AU CHANTEUR Christophe
Le matin va venir
Petite fille du soleil
Je dois partir
Petite fille du soleil
Je garde en souvenir
Petite fille du soleil
Nos délires
Viendront dormir dans tes nuits
Déjà le jour se lève
Comment te dire que tout est fini?
Tout est fini
Le matin n'attend pas
Petite fille du soleil
Non ne pleure pas
Petite fille du soleil
Surtout ne m'en veux pas
Petite fille du soleil
Oublie-moi
Viendront brûler dans ta vie
Pourquoi me dire "je t'aime"?
Demain je serai loin d'ici
Bien loin d'ici
Le matin va venir
Petite fille du soleil
Je dois partir
Petite fille du soleil
Je garde en souvenir
Petite fille du soleil
Nos délires
Le matin n'attend pas
Petite fille du soleil
Non ne pleure pas
Petite fille du soleil
Surtout ne m'en veut pas
Petite fille du soleil
Oublie-moi
17:17 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : chanson, culture, musique, christophe, amour, tristesse
dimanche, 15 septembre 2019
Pascal, Jean Louis, Didier, Lionel, Serge et les autres.
Mon premier amoureux s'appelait Pascal. J'étais dans sa classe, à l'école maternelle qui était mixte. Il était blond et avait un visage d'ange, c'était mon avis. Un jour, en rentrant de l'école, pour exprimer mon amour pour ce petit garçon, je dis à ma mère : "je voudrais un petit frère qui s'appelle Pascal M....". Ma mère m'a écoutée sans comprendre vraiment, elle a souri et n'a pas relevé.
Mon deuxième amoureux s'appelait Jean Louis, fils de fermier. Je ne le voyais qu'à la sortie de la messe le dimanche, j'avais 11 ans et lui aussi, l'école des garçons était séparée de l'école des filles à l'époque. Il n'était pas amoureux de moi, il n'avait aucun regard pour moi, je le trouvais juste très beau.
Mon troisième amoureux s'appelait Didier, nous étions ensemble dans la même classe au lycée. J'avais tellement peur de lui avouer que je n'ai jamais pu lui en parler. Nous avions tous les deux 16 ans. Il a attendu le dernier jour de classe, au mois de juin, pour m'écrire (au dos de la photo de classe) qu'il pensait à moi toutes les nuits, mais je ne l'ai pas cru puisqu'il sortait avec Claudine depuis 8 mois.
Mon quatrième amoureux s'appelait Lionel, il habitait Paris et louait avec ses parents, sa soeur et leur petite bonne (ses parents étaient boulangers) une maison de vacances dans la même petite ville que celle où j'avais l'habitude de passer mes vacances. D'habitude ils partaient au Pays Basque. C'était au mois de juillet 1970, j'avais 18 ans et lui 20. Ses parents étaient amis avec un autre couple de vacanciers parisiens qui logeaient dans le même immeuble de vacances que le nôtre. Ils avaient décidé de changer de lieu de vacances, oubliant le Pays Basque pour une année. Nous avons dansé plusieurs slows ensemble, lors d'une soirée dans une salle du village mise à disposition pour les jeunes, avec disques et tourne disques, tables et chaises. Après les vacances, comme ses parents avaient donné leur adresse à ma mère avec laquelle ils avaient sympathisé, je lui ai écrit que je désirais le revoir. Il devait d'abord aller faire son service militaire. Nous nous sommes revus deux ans après, dans son studio. Après cette dernière rencontre, il a arrêté de m'écrire.
Mon cinquième amoureux s'appelait Serge, il était marin sur le Porte-avions Clémenceau à Toulon et voyageait beaucoup. Ses parents habitait la petite ville où je passais mes vacances d'été avec mes parents depuis une dizaine d'années. On s'était rencontré avec ma soeur et ses copains au bar devant l'église du village, pendant le mois de juillet. On se retrouvait tous à la plage les après midi. Ils y allaient en mobylette et nous en voiture avec mon père. Nous nous sommes envoyé régulièrement des lettres amicales pendant presque deux ans. Puis, ce fut le silence complet. Je sais maintenant qu'il avait rencontré une fille de sa petite ville et qu'il s'était marié avec elle deux ans après avoir cessé toute correspondance avec moi.
Et puis il y a eu mon mari. Je travaillais depuis 3 mois dans un syndicat quand deux employés sont partis à la retraite. Il fallait donc les remplacer. Mon futur mari s'est présenté pour un entretien d'embauche et il a été choisi.
17:11 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : souvenirs, enfance, amour, amoureux, école
vendredi, 14 juin 2019
LES MORTS NE PARLENT PLUS
Non les morts ne parlent plus
Dans les cadres sur les meubles
La nature ne meurt jamais
Moi seule j'ai su t'aimer
Moi seule ai pris soin de toi
Les jours passés avec toi
Non les morts ne parlent plus
Dans les cadres sur les meubles.
14:42 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : poésie, amour, mort, vie, aimer, meubles, souvenirs
samedi, 09 février 2019
L'ALPHABET DE L'AMOUR
A comme amour
On le trouve toujours
B comme baiser
Envie de t'embrasser
C comme coeur
Je te connais par coeur
D comme ton prénom
Je ne dis pas non
E comme équilibre
Je te laisse libre
De me choisir
Ou de partir
F comme frissons
Quand on perd la raison
G comme gourmands
Nous sommes amants
H comme heures
Celles du bonheur
I comme intérieur
L'amour est à l'intérieur
J comme jouer
L'amour n'est pas jouer
K comme K.way
Sous la pluie on marchait
L comme lune
Je suis dans la lune
M comme miroir
Me renvoie notre histoire
N comme nuptial
Je marche sous le vitrail
O comme or
Le monde doux dehors
P comme pardonner
Je t'ai tout pardonné
Q comme quotidien
Le mien est lié au tien
R comme recette
Il n'y a pas de recette
S comme souvenirs
Les meilleurs à retenir
T comme toujours
On s'aime nuit et jour
U comme unis
Jusqu'à l'infini
V comme vie
Celle que l'on vit
W comme wagon
A la gare on se cherchait
X comme Xérès
L'amour et le vin jusqu'à l'ivresse
Y comme yeux
Les tiens sont bleus
Z comme Zanzibar
Trouvés par hasard.
(mai 2006).
15:09 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : poèmes, poètes, poésie, écriture, amour, auteur, culture
mardi, 22 janvier 2019
JOLIES CARTES DES ANNEES 40
J'ai récupéré, après le décès de ma maman en 2016, des cartes anciennes, années 40, que son père, ses cousines, ses amies ou amis lui avaient envoyé.
J'en ai scanné quelques unes.
15:54 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : cartes, voeux, amour, amitié, cartes de voeux, cartes anciennes
samedi, 17 novembre 2018
Serge REGGIANI récite BAUDELAIRE
15:20 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, poème, poète, baudelaire, culture, littérature, amour, vin
vendredi, 09 novembre 2018
UNE HISTOIRE VRAIE
Marguerite était née le 31 décembre 1898 à HON HERGIES dans le Nord, son père était meunier.
Pendant la Grande Guerre la région était occupée par les Allemands.
Voici le courrier qui lui a été envoyé d'Essen le 1er septembre 1919 :
"Chère Mademoiselle Marguerite !
J'ai reçu avec beaucoup de plaisir votre lettre. C'était une joie, que je ne peux pas décrire. Je vous suis bien obligé. En vous quittant en 1917, j'ai toujours pensé comment va la agréable Mademoiselle Marguerite et sa famille ? J'ai aussi toujours pensé tu peux peut être visiter encore une fois la famille T., mais malheureusement nous ne sommes jamais revenus au Moulin d'Hergies. C'était le mois d'octobre 1918 pendant notre retraite, nous avons passé Bohain, Wassigny, Etreux, Boué et le Nouvion, c'est peut être vingt kilomètres au sud de la Groise et dans ces jours j'ai toujours pensé, que fait maintenant la famille T. Oh, j'ai vu les plus pauvres de la guerre, quittant leur maison et tous qu'ils possédaient. Et vous aussi ma chère Mademoiselle Marguerite restait plus rien dans la maison ? J'en suis très fâché, oh je me rappelle encore très bien de votre jolie maison et les propres chambres. Mais maintenant, comment allez-vous ?
Maintenant je veux bien aussi parler un peu de notre famille. Chez nous tout le monde va bien, ma maman était très heureuse avoir de retour son fils en bonne santé. Mon seul frère est bien retourné de la Russie étant très longtemps en captivité. Ma soeur et son fiancé le médecin est aussi en bonne santé. Moi, je suis depuis le 1er janvier 1919 chez mon oncle, le Monsieur Alphonse de F. comme secrétaire privé et je n'ai pas à me plaindre, je suis toujours très content. Ci-joint vous trouverez une photo de Jean et ma chère Mademoiselle Marguerite auriez-vous l'obligeance de m'envoyer aussi une petite photo de vous ? Je vous serais très reconnaissant.
J'espère de vous revoir et peut être très bientôt. Au revoir ma chère Mademoiselle Marguerite. Bien le bonjour et saluez de ma part votre famille. Permettez-moi de vous offrir mes salutations les plus cordiales. Votre sincère ami, qui n'oublie jamais la agréable Mademoiselle Marguerite et sa famille.
Jean
Ayez la bonté de me répondre bientôt".
Et le 10 juillet 1921, une autre photo est envoyée à Marguerite, de la Sarre, avec ces mots au dos :
"Aussi pour vous ma petite amie et je vous demande de tout mon coeur n'oublie pas le Monsieur Jean R. de F."
14:23 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : histoire, grande guerre, amour, allemagne, 1914, 1918