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samedi, 17 novembre 2018

Serge REGGIANI récite BAUDELAIRE


vendredi, 09 novembre 2018

UNE HISTOIRE VRAIE

Marguerite était née le 31 décembre 1898 à HON HERGIES dans le Nord, son père était meunier.

Pendant la Grande Guerre la région était occupée par les Allemands.

Voici le courrier qui lui a été envoyé d'Essen le 1er septembre 1919 :

"Chère Mademoiselle Marguerite !

J'ai reçu avec beaucoup de plaisir votre lettre. C'était une joie, que je ne peux pas décrire. Je vous suis bien obligé. En vous quittant en 1917, j'ai toujours pensé comment va la agréable Mademoiselle Marguerite et sa famille ? J'ai aussi toujours pensé tu peux peut être visiter encore une fois la famille T., mais malheureusement nous ne sommes jamais revenus au Moulin d'Hergies. C'était le mois d'octobre 1918 pendant notre retraite, nous avons passé Bohain, Wassigny, Etreux, Boué et le Nouvion, c'est peut être vingt kilomètres au sud de la Groise et dans ces jours j'ai toujours pensé, que fait maintenant la famille T. Oh, j'ai vu les plus pauvres de la guerre, quittant leur maison et tous qu'ils possédaient. Et vous aussi ma chère Mademoiselle Marguerite restait plus rien dans la maison ? J'en suis très fâché, oh je me rappelle encore très bien de votre jolie maison et les propres chambres. Mais maintenant, comment allez-vous ?

Maintenant je veux bien aussi parler un peu de notre famille. Chez nous tout le monde va bien, ma maman était très heureuse avoir de retour son fils en bonne santé. Mon seul frère est bien retourné de la Russie étant très longtemps en captivité. Ma soeur et son fiancé le médecin est aussi en bonne santé. Moi, je suis depuis le 1er janvier 1919 chez mon oncle, le Monsieur Alphonse de F. comme secrétaire privé et je n'ai pas à me plaindre, je suis toujours très content. Ci-joint vous trouverez une photo de Jean et ma chère Mademoiselle Marguerite auriez-vous l'obligeance de m'envoyer aussi une petite photo de vous ? Je vous serais très reconnaissant.

J'espère de vous revoir et peut être très bientôt. Au revoir ma chère Mademoiselle Marguerite. Bien le bonjour et saluez de ma part votre famille. Permettez-moi de vous offrir mes salutations les plus cordiales. Votre sincère ami, qui n'oublie jamais la agréable Mademoiselle Marguerite et sa famille.

Jean

Ayez la bonté de me répondre bientôt".

Et le 10 juillet 1921, une autre photo est envoyée à Marguerite, de la Sarre, avec ces mots au dos :

"Aussi pour vous ma petite amie et je vous demande de tout mon coeur n'oublie pas le Monsieur Jean R. de F."

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lundi, 20 août 2018

LES HOMMES

Parmi les hommes que l'on aime ou que l'on a aimé :

- il y a celui dont on tombe amoureuse dès le premier regard mais on découvre un petit quelque chose qui "cloche"...

- celui que l'on considère comme le "prince charmant", mais qui est déjà pris...

- celui dont on n'ose jamais dire que l'on est folle amoureuse de lui... et qui vous fait croire qu'il ne vous aime pas... pour ensuite vous faire croire qu'il est amoureux de vous, mais qui sort avec d'autres filles...

- celui que l'on ne voit jamais qu'à la télévision... dans une série, un film, ou qui est chanteur et qui a beaucoup de succès...

- celui que l'on a connu sur son lieu de vacances, mais les kilomètres pour se revoir sont trop importants, et malgré les lettres que l'on peut s'écrire pendant plusieurs années, finit par se marier avec une autre...

- celui qui vous raccompagne chez vous, vous embrasse et n'ose pas dire franchement qu'il est fiancé...

La liste n'est pas close.

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mardi, 19 juin 2018

AOUT 1973

Dans notre appartement neuf, j'avais apporté le peu de choses que je possédais, tout ce qui m'était indispensable durant ma semaine de travail. J'avais vidé et rendu les clés de la petite chambre occupée pendant un an. J'avais dit au revoir, et non pas adieu, à Erica, ma camarade de formation. C'était elle qui m'avait alertée un an plus tôt que la chambre voisine de la sienne s'était libérée.

D'un lit à une place, je suis passée à un lit à deux places. Maman m'a donné une paire de draps pour deux personnes et je lui ai rendu la paire pour une personne en échange. Une nouvelle vie commençait pour moi avec le garçon que j'aimais et nous nous préparions au mariage.

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mardi, 05 juin 2018

TEMPS DES AMOURS

Temps des amours

Passe vite

Car rien ne dure.

 

 

En photos : Ventocoris rusticus sur les nigelles de mon jardin. Voici le lien vers les informations sur ces insectes méditerranéens : https://www.quelestcetanimal.com/hemipteres/le-tourteau-f...

et ici également : http://www.naturedugard.org/atlas.php?id_groupe=16&id...

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vendredi, 26 janvier 2018

Mon dernier poème et les autres à lire sur mon 2ème blog.

Mon 2ème blog :

http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/

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mercredi, 10 janvier 2018

LA PIQURE DU DESIR

 

Nous nous tenions la main.

Je sentais la piqûre du désir

S'enfoncer dans mon coeur énervé.

Et le désir croissait, de se sentir observé.

Oh ! l'âpre volupté que le danger procure !

(Jean Richepin, Les Caresses).

 

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mardi, 03 octobre 2017

MON 1er CHAT

Je devais avoir 7 ans quand une petite chatte de gouttière, tigrée, grise, est arrivée dans notre jardin, derrière la maison, un jour de septembre. Elle passait tous les jours nous voir et se laissait caresser. Puis elle repartait d'où elle était venue. Un jour, Maman lui apporta un bol de lait. Ainsi commença notre vie ensemble. Pas effrayée du tout, la petite chatte aimait les enfants, elle accepta le lait puis un peu de viande que maman lui offrait de temps en temps. Maman fit son enquête dans le quartier pour savoir à qui elle appartenait. La chatte n'appartenait à personne. Elle la baptisa Mimine.

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Quand j'étais bébé, mes parents avaient un lapin qui courait dans leur appartement. Ma mère me racontait qu'il entrait dans le parc à barreaux de bois où je jouais. Ce lapin fut notre premier animal de compagnie avant que Mimine ne vienne s'installer dans notre maison 6 ans plus tard.

Elle nous donnait régulièrement des chatons que maman ne désirait pas garder, sauf quelques années plus tard où son bon coeur prit le dessus. Le fils de Mimine fut appelé Moumousse, et la fille, Moussette. Je ne vous raconterai pas comment maman se débarrassait des bébés chats, je ne veux pas vous retourner le coeur. Mimine vécut à peu près 15 ans et Moussette 16 ans. Moumousse fut malheureusement heurté par une voiture dans notre rue quand il avait quelques années.

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Moussette nous a donné un bébé roux que nous avons offert à nos petits voisins, tombés sous le charme. Ce bébé pleurait tellement que les enfants nous l'ont rendu au bout de quelques jours. Très indépendant, ce petit rouquin voyageait beaucoup dans le quartier et, un jour, nous ne l'avons plus revu. Nous ne savons pas ce qu'il est devenu.

Nous avons recueilli d'autres chats, Mickey, Bardot, Emilie, Tendresse, Titi, etc... Arrivé au chiffre 13 ou 14, Maman tenait un cahier où elle notait quel chat était venu manger et à quelle heure, afin de ne pas privilégier l'un ou l'autre.

A la fin des années 90, ma mère a pris la décision de ne plus recueillir d'autres chats, sage décision étant donné le travail, les soucis, les soins et le coût des visites chez le vétérinaire. Egalement à cause de son âge, ma mère avait 70 ans en 1998...

(En photo, Mimine et Moussette).

 

 

jeudi, 09 février 2017

LA CHANSON DE PAUL (Serge Reggiani)


mardi, 13 décembre 2016

QUATRE FILLES (7ème extrait)

Le lendemain soir, comme elle s'y attendait, Eric se présente avec un large sourire, offrant encore une fois un petit cadeau à Noémie. Elle ne sait quoi en faire. Maladroite, elle le prend et ils se quittent après qu'il lui ait raconté sa journée de travail. Rentrée chez elle, elle jette le cadeau au fond du placard de sa chambre et l'oublie.

Elle a l'impression de s'enfoncer de plus en plus dans un cauchemar dont elle ne voit pas le bout. Elle culpabilise de ne pouvoir l'éviter. Car Eric apparaît chaque soir, à la même heure, au même endroit. Elle lui montre qu'elle est pressée de rentrer chez elle.

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Aujourd'hui, elle regarde sa montre avec angoisse quand l'heure de sa venue approche. Elle demande alors à une de ses collègues s'il existe une porte de sortie à l'arrière du magasin. Mais celle-ci lui répond que la seule porte possible est réservée au service approvisionnement et qu'il est interdit de la franchir sans la permission du responsable. Noémie patiente, supportant tant bien que mal la situation. Le dernier jour de son contrat de travail arrive enfin, elle va savourer sa vengeance...