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vendredi, 10 novembre 2023

CARTES de SCENES MILITAIRES

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lundi, 14 août 2023

ILS ONT VECU OU SONT PASSES PAR MA VILLE DE NAISSANCE (Landrecies dans les Hauts de France), AU COURS DES SIECLES

JULES CESAR : si on accepte l'hypothèse que la bataille livrée par lui aux Nerviens s'est déroulée le long de la Sambre ( aux Etoquies ).

JACQUES D'AVESNES : premier et unique seigneur de la cité, s'y installa en 1222.

GUY DE CHATILLON : seigneur d'Avesnes, établit en 1304 la "foire aux carottes".

JEANNE DE LALLAING :  en 1458, "Dame de Landrecies", pieuse et charitable envers les malheureux de la cité.

HAQUINET DE VAUX : en 1477 attaqua une nuit par surprise les soldats de LOUIS XI ce qui provoqua le pillage et l'incendie de la forteresse.

MAXIMILIEN D'AUTRICHE : en 1483 accompagné de son épouse, Marie de Bourgogne et de leur fils, Philippe le Beau, récompensèrent les Landreciens d'avoir réparé les fortifications de la ville et de l'avoir pourvue d'une garnison.

FRANCOIS 1er : fit renforcer les murs de la cité en 1543 et infligea à Charles Quint un cuisant échec alors que celui-ci aurait voulu s'emparer de la ville.

PHILIPPE DE CROY : duc d'Aerschot, introduisit dans la cité Charles Quint en 1548, avec son fils Philippe, accompagnés de Marie d'Autriche et Eléonore d'Autriche.

TURENNE LA FERTE, VAUBAN et LOUIS XIV : en 1655 pénétrèrent dans la forteresse.

LOUIS XIV : passa la nuit du 3 au 4 mai 1670 dans une ferme à cause d'une crue subite de la Riviérette qui empêcha son carrosse de franchir le gué.

 En 1670, la nuit du 3 au 4 mai défraya longtemps les correspondances.

La journée du 3 avait été pénible. L’immense convoi était parti de Saint-Quentin pour Landrecies, de très bonne heure, par une pluie battante, qui faisait grossir à vue d’œil les cours d’eau et les marais. D’heure en heure, on enfonçait davantage dans les boues, et la route s’encombrait de chevaux et de mulets, morts ou abattus, de charrettes embourbées et de bagages déchargés. Les carrosses ne tardèrent pas à se mettre de la partie. Le maréchal de Bellefonds abandonna le sien dans une fondrière et fit le reste de l’étape à pied, avec Benserade et deux autres. M. de Crussol eut de l’eau par-dessus les portières, en traversant la Sambre, et M. de Bouligneux, qui le suivait, fut contraint de dételer au milieu de la rivière et de se sauver sur l’un des chevaux. Quant à la Reine et à Mademoiselle, on eut beau les conduire à un autre gué, « fort sûr, » leurs cris et leur agitation furent tels, que l’on renonça à les faire passer. Elles allèrent chercher un abri dans la seule habitation du rivage. C’était une pauvre maison, composée de deux pièces se commandant, et n’ayant que la terre pour plancher ; Mademoiselle s'enfonça jusqu’au genou dans un trou boueux. Landrecies était sur l’autre bord, la nuit tombait, et chacun mourait de faim, car l’on n’avait presque rien eu à manger depuis Saint-Quentin. Le Roi, très mécontent, déclara que tout le monde resterait là, et que l’on attendrait le jour dans les carrosses.

Mademoiselle remonta dans le sien, mit son bonnet de nuit, sa robe de chambre et se délaça en dessous, mais elle ne put fermer l’œil, « car c’était un bruit effroyable. » Quelqu’un lui dit : « Voilà le Roi et la Reine qui vont manger. » Elle se fit porter telle quelle, à travers les bourbiers, dans la petite maison, et trouva la Reine fort maussade. Marie-Thérèse n’avait pas de lit, et elle se lamentait, disant « qu’elle serait malade si elle ne dormait point, » et demandant où était le plaisir de voyages pareils ? Louis XIV mit le comble à son chagrin en proposant de coucher toute la famille royale et quelques familiers dans la plus grande des deux pièces, l’autre devant servir de quartier général à Lauzun : « Voilà, disait le Roi, qu’on vient d’apporter des matelas ; Romecourt a un lit tout neuf sur quoi vous pourrez dormir. » — « Quoi ! se récriait la Reine, coucher tous ensemble, cela serait horrible ! » — « Quoi ! reprenait le Roi, être sur des matelas tout habillés, il y a du mal ? Je n’y en trouve point. » Mademoiselle, prise pour arbitre, n’y en trouva point non plus, et la Reine céda.

Cependant la ville de Landrecies avait envoyé à ses souverains un « bouillon fort maigre, » dont la mauvaise mine consterna Marie-Thérèse. Elle le refusa avec dépit. Quand il fut bien entendu « qu’elle n’en voulait point, » le Roi et Mademoiselle, aidés de Monsieur et de Madame, l’expédièrent en un instant, et, dès qu’il n’y eut plus rien, la Reine dit : « J’en voulais, et l’on a tout mangé ! » On allait rire, au mépris de l’étiquette, sur un grand plat venu aussi de Landrecies, et sur lequel on se jeta. Il y avait dedans, raconte Mademoiselle, des viandes « si dures, que l’on prenait un poulet à deux par chaque cuisse et on avait peine en le tirant de toute sa force d’en venir à bout. » Puis l’on se coucha. Ceux qui n’avaient pas encore leur bonnet de nuit et leur robe de chambre, les mirent, et c’est dans l’appareil d’Argan qu’il faut se représenter la royauté française, pendant cette nuit mémorable.

Au coin de la cheminée, sur le lit de Romecourt, était la Reine, tournée de manière à regarder ce qui se passait : — « Vous n’avez qu’à tenir votre rideau ouvert, disait le Roi, vous nous verrez tous. » Auprès de la Reine, sur un matelas, étaient Mme de Béthune, sa dame d’atour, et Mme de Thianges, sœur de Mme de Montespan. Venaient ensuite, sur trois matelas se touchant faute de place, Monsieur et Madame, Louis XIV et la Grande Mademoiselle, Mlle de La Vallière et Mme de Montespan. Une duchesse, une marquise et une fille d’honneur se serraient sur un dernier matelas, placé en équerre, et des plus gênants pour le va-et-vient des officiers ayant affaire au quartier général, dans la pièce du fond. Par bonheur pour tout le monde, le Roi finit par faire dire à Lauzun de pratiquer un trou dans le mur extérieur de sa chambre et de donner ses ordres par là. Le dortoir royal eut ainsi quelque tranquillité, et l’on put s’endormir.

A quatre heures du matin, Louvois vint avertir que l’on avait fait un pont. Mademoiselle éveilla le Roi, et chacun se leva. Ce ne fut pas un beau coup d’œil. Les cheveux étaient pendants et les visages fripés. Mademoiselle se croyait « moins défigurée » que les autres, parce qu’elle se sentait très rouge, et elle s’en réjouissait, ne pouvant éviter d’être vue par Lauzun. La famille royale remonta en carrosse et s’en alla tout droit entendre une messe à Landrecies, après quoi ces augustes personnes se couchèrent, et dormirent une partie de la journée.

https://fr.wikisource.org/wiki/La_Grande_Mademoiselle/10

 

JEAN FRANCOIS DUPLEIX et HENRI CLARKE : tous 2 natifs de la ville, se rendirent célèbres par leurs agissements respectifs. (XVIII siècle)

L'EMPEREUR D'AUTRICHE, FRANCOIS II, LE PRINCE D'ORANGE : à la fin du XVIII ème entrèrent dans la ville, essayèrent en vain de gagner la sympathie des habitants.

LE DUC DE BERRY : le 3.08.1814 vint dans la ville pour y ranimer les sentiments monarchiques que partageait déjà la population au sortir de l'empire Napoléonien.

LE PRINCE AUGUSTE DE PRUSSE : en 1815 après le désastre de Waterloo s'empara de la forteresse le 20 juillet, ce qui permit au Roi de Prusse, Frédéric Guillaume, et au Général Blücher de la visiter le 8.10.1815.

LOUIS PHILIPPE : Roi des Français, en revenant de Belgique le 3.01.1833 avec ses fils, visita la ville.

LE PRINCE IMPERIAL, FILS DE NAPOLEON III : est passé par Landrecies en se rendant à Maubeuge le 03.09.1870.

RAYMOND POINCARE et LE ROI D'ANGLETERRE, GEORGES V : en novembre 1918.

LE GENERAL DE GAULLE : président de la république, s'arrêta quelques instant dans la cité le 25/09/1959. J'y étais et nous sommes allés le voir avec nos maîtresses d'école qui nous avaient donné un petit drapeau français que nous devions agiter. Souvenir flou pour moi qui n'avait pas encore 7 ans.

https://patrimoine-avesnois.fr/chemin/landrecies/

https://sitesavisiter.com/wiki/landrecies

 

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lundi, 05 juin 2023

IL S'APPELAIT ANDRE

Né en 1913, il était l'enfant unique d'Emile et Jeanne qui s'étaient mariés en 1912. Emile, né en 1886, était le frère aîné de mon grand père paternel.

André, sous-lieutenant au 72ème Régiment d'Artillerie, Croix de guerre avec palme, est mort pour la France devant Laon (02) le 19 mai 1940, à l'âge de 26 ans.

Au cours d'une mise en batterie rapide, il a rempli avec une parfaite maîtrise ses fonctions de Lieutenant de tir, malgré une attaque ennemie d'une rare violence. Gravement blessé au cours du bombardement aérien, il a donné à sa batterie le plus bel exemple de courage et d'abnégation.

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Quand mon frère est né en juin 1949, c'est tout naturellement que mon père, en souvenir de son cousin, lui a donné le même prénom.

Le fils d'Emile et Jeanne était fiancé au moment de son décès. Toute leur vie, la fiancée est restée très proche d'eux. Elle est d'ailleurs sur la photo des 60 ans de mariage d'Emile et Jeanne en 1972.

vendredi, 12 mai 2023

CITATIONS sur le mot ENNEMI

Si vous voulez vous faire des ennemis, surpassez vos amis ; mais si vous voulez vous faire des alliés, laissez vos amis vous surpasser (La Rochefoucauld).

L'une des plus grandes sagesses en l'art militaire, c'est de ne pas pousser son ennemi au désespoir (Montaigne).

Entre tous les ennemis, le plus dangereux est celui dont on est l'ami (Alphonse Karr).

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vendredi, 06 mai 2022

J'AI COMMENCE

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9cits_d%27un_soldat

https://gallica.bnf.fr/blog/01012013/amedee-achard?mode=d...

 

Louis Amédée Eugène Achard (19 avril 1814 - 25 mars 1875) est un romancier Français prolifique.

Achard est né à Marseille. Après un court séjour près d’Alger, où il supervise une ferme, il se rend à Toulouse, puis à Marseille, où il devient journaliste et écrit pour le Sémaphore. Il s’installe à Paris, où il écrit pour le Vert-Vertl’Entracte, le Charivari et l’Époque. Achard a beaucoup écrit pour l’Époque, écrivant même pour ses collègues quand ils manquaient d’inspiration. Il collabore ensuite à la revue satirique Le Pamphlet, et est grièvement blessé dans un duel avec un homme nommé Fiorentino, qu’il a diffamé. Alors qu’il est encore convalescent, il part pour l’Italie avec l’armée Française pour couvrir la guerre pour le Journal des Débats.

Achard était un écrivain prolifique. En plus de son journalisme, il a écrit une trentaine de pièces de théâtre et une quarantaine de livres. Il est connu aujourd’hui principalement pour ses romans de cape et de poignard. Certains prétendent à tort qu’il est à l’origine du terme (Ponson du Terrail a utilisé le terme un peu avant lui), mais il a écrit un roman intitulé la Cape et l’Épée en 1875. Achard a également écrit de nombreux livres sur les manières. Il meurt à Paris à l’âge de 60 ans.

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vendredi, 28 janvier 2022

EN LECTURE : LA FRANCE DE VICHY

https://www.babelio.com/livres/Paxton-La-France-de-Vichy-...

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14:51 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : livre, auteur, culture, guerre, vichy, 1939, 1945

samedi, 08 janvier 2022

JE VIENS DE COMMENCER

https://www.babelio.com/livres/Miquel-LExode--10-mai-20-j...

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vendredi, 19 mars 2021

SE FAIRE LIMOGER

Lorsqu'un salarié se fait renvoyer, on dit parfois qu'il "se fait limoger"

L'origine de cette expression, qui fait référence à la ville de Limoges (Haute Vienne), est relativement récente.

Elle a en effet vu le jour au début de la Première Guerre Mondiale (1914-1918).

Après les premières défaites françaises, le Général Joffre, commandant en chef des armées, avait décidé de relever de leurs fonctions plusieurs officiers qu'il jugeait peu capables de commander.

Il avait alors choisi de les envoyer dans des régions éloignées du centre décisionnaire de Paris et moins exposée aux combats, en particulier à Limoges et dans ses alentours. Plus d'une centaine de hauts gradés ont ainsi été tenus de séjourner à l'écart du front. Le néologisme "limoger un soldat" est ensuite entré dans le langage courant pendant la Grande Guerre.

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mercredi, 17 février 2021

JE VIENS DE TERMINER

Je viens de terminer LE JOUEUR D'ECHECS de Stefan Zweig, livre à suspense.

J'ai beaucoup aimé, c'est passionnant.

https://www.babelio.com/livres/Zweig-Le-Joueur-dechecs/1771



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mercredi, 11 novembre 2020

MON GRAND PERE PATERNEL, ARTHUR

En hommage à mon grand père Arthur qui était poilu en 1914, puis prisonnier en Allemagne, je mets ci-dessous un extrait de son Journal de Guerre, paru dans mon livre ARTHUR et MADELEINE.

https://www.thebookedition.com/fr/arthur-et-madeleine-p-8...

 

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Le 31 juillet au soir, étant de garde à l’Hôtel de Ville de Paris, je revois mon frère Fernand qui était aux achats au siège des Nouvelles Galeries de Paris.

A la fin de juillet, le conflit s’aggravait. Aussi la guerre prenait-elle de plus en plus dans les cerveaux. Quoique la France et l’Angleterre faisaient tout pour l’éviter. Seule l’Allemagne activait et déclarait la guerre à la Russie. La mobilisation fut décrétée chez nous le samedi soir à compter du dimanche 2 août !

A la caserne on était consigné depuis la semaine et l’on s’attendait au dénouement. Tous les effets neufs furent distribués, les revues passées et l’on rendit tout son paquetage. Aussitôt les réservistes arrivèrent pour compléter l’effectif des Compagnies. La cour de la caserne est pleine de parents et d’amis qui viennent voir leurs enfants, leurs maris ou leurs neveux.

Et tous les jours c’est un défilé ininterrompu. Dès le début, je suis embusqué (militaire affecté à un poste sans danger) au bureau pour mettre tout en ordre et finir le dossier de mobilisation.

Le 2ème jour, je suis de garde à la Gare de Bercy-ceinture et tout le monde nous regarde passer. Je suis avec le Sergent Focquenoy qui sera tué à Cosnes et Romain (54) le 22 août en réparant la ligne téléphonique. La gare se trouve au-dessus de la ligne Paris-Lyon au moment où elle sort des fortifications. Là on voit partir les trains de réservistes. Tous passent en chantant, ce n’est qu’un enthousiasme indescriptible. On prend une espèce d’espion qui se balade sur les voies de la Gare de Bercy (PLM) et on le conduit au poste du Commissaire le plus voisin. La garde se passe sans d’autres incidents.

La veille de partir, le 5 août, Georges part en convalescence (Georges est un autre frère de mon grand père). Je l’accompagne à Bégin (hôpital des armées sis à Saint Mandé). Pendant qu’il prend sa permission, je rends visite à Mr Revel, l’aumônier de Vincennes et là je reçois la bénédiction. Lui aussi part comme aumônier sur la Marine et il se rend au Ministère où il a mission d’organiser les aumôneries de la Marine.

Ensuite, on mange dans un restaurant et je l’accompagne jusque la Concorde car on a pris le métro à la Porte de Vincennes. De là, je lui fais mes adieux et je vais jusqu’à la Porte de Clichy et je fais aussi mes adieux aux cousins qui en sont très contents.

De là, je reprends le train jusqu’à la Gare du Nord. Je redescends le boulevard Magenta, la place de la République, la rue Voltaire et reviens à Reuilly par la rue Paul Bert. Je m’endors et le lendemain réveil à 6 heures.

Nous partons de Reuilly à 9 h et demi. Le 1er bataillon est parti avec la musique à minuit. Quelle émotion nous étreint au moment où sonne le rassemblement. Il est vite fait. Hâtivement on part. Partout sur notre passage ce n’est qu’une foule en délire, on chante la Marseillaise, le Chant du Départ, Sambre et Meuse. On part par la rue Faidherbe, le boulevard Voltaire, la place de la République, le boulevard Magenta et ensuite on se dirige vers la Gare de Pantin où on arrive à 12 h. Sur notre passage les Parisiens nous prodiguent leurs bravos. On nous offre des fleurs, du vin, du chocolat et même de l’argent. De pauvres vieilles pleurent, d’autres chantent avec nous. Arrivés, on nous embarque pour une destination inconnue. On suit la Marne, on passe Troyes, Bar le Duc et enfin on arrive à St Mihiel à 8 h et demi.