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mardi, 26 septembre 2023

COQUETIERS

Depuis le milieu des années 70, mon mari et moi nous allions presque chaque année dans la maison secondaire des parents d'un copain du Nord, à La Bruguière, plus précisément, petit village du Gard.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Brugui%C3%A8re

Pendant l'été 1992, nous ne savions pas que c'était la dernière fois, le copain de mon mari étant décédé d'un cancer 3 ans et demi après.

Nous partions souvent en voiture visiter les alentours du village et, comme il se trouve dans la région d'Uzès, nous nous sommes arrêtés un jour à Saint Quentin la Poterie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Quentin-la-Poterie

Des potiers et des céramistes y vivent, la poterie est liée au village.

https://www.avignon-et-provence.com/tourisme-provence/sai...

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Après avoir fait le tour des ruelles étroites, nous nous sommes laissés séduire par les ateliers des artisans : nous avons acheté ces coquetiers chez l'un d'eux.

 

mercredi, 20 septembre 2023

MA GRAND MERE MATERNELLE (Marie Marguerite)

Ma grand mère maternelle (Marie Marguerite), que nous appelions Mémé dans notre enfance, ou Marguerite pour la famille, était née dans un moulin à Hon-Hergies, le 31 décembre 1898. Son père François (né le 1er mai 1868 et décédé le 17 décembre 1937) était meunier et sa mère Hermance Constance (née le 18 septembre 1869 et décédée le 1er mars 1934) était couturière. Ils s'étaient mariés à Haspres (Hauts de France) le 10 septembre 1892.

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Mémé avait une soeur, Jeanne, née en 1893 et décédée en 1981. Jeanne avait été mariée une 1ère fois à Jules, douanier, né le 26 décembre 1883 et décédé le 5 février 1917. Avec son 2ème mari, Fernand, elle a eu une fille, Fernande, qui a eu 3 enfants, Nicole en 1939, Françoise en 1948 et Michel en 1953. Nous allions régulièrement rendre visite à Jeanne et Fernand, les dimanches, dans leur maison de Jeumont (Hauts de France), près de la frontière Belge.

Mémé avait également un frère, Ernest, qui a été marié une 1ère fois avec Marcelle dont il a eu une fille Michèle en 1933. Ernest, devenu veuf, s'est remarié avec Adrienne. Ernest était né le 2 mai 1902 et décédé en mai 1961. Je ne me souviens plus d'Ernest qui habitait pourtant la même ville que ma famille. Je sais qu'il est décédé d'une hémorragie cérébrale.

J'ai fait quelques recherches sur les moulins d'Hon-Hergies. La commune possédait 3 moulins à blé et un moulin à huile.

- Le moulin du Tordoir de la Flaminette (scierie Blondeau, Dieudonné), c'est un moulin à farine au début. Nommé Moulin Egmont, puis Massart (1798), puis à huile en 1893. Paul Walquerman en devient propriétaire en 1930.

- Le moulin à farine Beauvois (1789), ou banal, ou moulin Bertrand puis Devos, puis Lambrecht (1886).

- Le moulin La Platinerie, devenu moulin à farine en 1811 (propriétaires successifs : Dusart, puis Lhost, puis Hurieau en 1811, puis Descamps en 1813, puis Lafuite).

https://villesetvillagesdelavesnois.org/honhergies/hon_he...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hon-Hergies

 

 

 

vendredi, 26 mai 2023

LE JARDIN CHEZ MA GRAND MERE

Jusque dans les années 60, mes grands parents paternels étaient gardiens d'une bonneterie. Ils logeaient dans une maison de 2 étages, avec un grand jardin derrière. Mon père travaillait dans cette usine comme contremaître et mon grand père y était comptable.

En photo, l'intérieur de l'usine le 26 avril 1953.

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Au bout du jardin, derrière l'usine, coulait une rivière où mon grand père aimait pêcher.

En photo, mon grand père avec Jean, le fils de son plus jeune frère, et Tom, le chien de mon grand père, en 1950, au bord de la rivière. On distingue les bâtiments de l'usine derrière eux.

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Les dimanches, quand il faisait beau, ma grand mère sortait ses chaises et une table, à l'ombre des pruniers. Les adultes y lisaient le journal et buvaient le café. Mon grand père fumait la pipe et mon père le cigare ou la cigarette. Avec mon frère et mes 3 soeurs on jouait à cache-cache, aux quilles, aux cartes ou avec nos poupées.

Un jour, nous nous sommes aperçu que mon frère avait soudain disparu. Absorbés par nos jeux et nos livres, les parents et grands parents par leurs bavardages, nous n'avions pas fait attention qu'il n'était plus avec nous.

Nous nous sommes tous mis à crier après lui, aussi bien dans la maison que dans la cour. Mais pas de réponse à nos appels.

Nous avions très peur à cause de la rivière. Les uns cherchaient dans le grand hangar au bout du jardin, les autres dans la cour de l'usine. J'allais et venais avec ma grande soeur et ma mère dans tous les coins du verger. J'étais de plus en plus anxieuse et en colère contre mon frère qui ne répondait pas à nos appels.

Au bout d'un quart d'heure qui nous a semblé très long, en nous approchant du grand hangar, nous avons entendu un bruit. Mon frère est apparu, près de la rivière, l'air triomphant, un grand sourire sur son visage et les bras en croix. Il nous a avoué s'être caché derrière les cartons dans le hangar et avoir profité qu'on lui tournait le dos pour descendre le petit escalier et partir en courant vers la rivière. 

Ma mère lui a demandé de ne surtout plus recommencer ce jeu là, en lui faisant comprendre que tout le monde avait imaginé le pire. En voyant la colère dans les yeux de ma grand mère, et son bras qui battait l'air comme pour lui donner une fessée, il est parti en courant s'asseoir sur une des chaises à l'ombre du prunier. Il avait compris. Il n'a plus jamais recommencé.

samedi, 29 avril 2023

LA VOISINE JOUE DU PIANO

Comme suite à ma note précédente, je publie un souvenir attaché à la maison où je suis née :

La voisine joue du piano cet après midi. Je l'entends à travers le mur de notre maison. Maman repasse le linge pendant que mon frère et ma grande soeur sont à l'école. J'ai deux ans et, bien sûr, je ne vais pas encore à l'école maternelle.

J'aime quand j'entends de la musique. Je sais chanter quelques chansons que nous entendons à la radio. Je les reprends de ma petite voix. Ma mère est "aux anges" quand elle m'entend chanter.

Je me dirige vers le mur mitoyen où Lala joue de son piano et je reste là, l'oreille collée contre la tapisserie, pendant que maman fait glisser son fer à repasser sur les vêtements qui passent de la corbeille à linge à la table, puis à l'armoire.

Quelquefois, je vois la voisine dans la rue quand je pars faire les courses avec maman. Alors la pianiste me regarde et me dit bonjour. Et moi je réponds : "Lala". Ma mère se met à rire et engage la conversation avec Colette (c'est son prénom) qui est mariée mais n'a pas d'enfant.

J'aime bien le son du piano et les morceaux qu'elle joue résonnent dans toute la maison.

Je ne suis jamais entrée dans la maison de Lala. Je n'ai jamais vu son piano. Quand nous avons déménagé, je l'ai revue souvent faire ses courses. Elle n'a jamais eu d'enfant...

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jeudi, 27 avril 2023

JE SUIS NEE DANS CETTE MAISON en octobre 1952

Je suis née dans cette maison, près du canal de la Sambre à l'Oise, le 22 octobre 1952, 3ème enfant de la famille, dont un garçon, l'aîné, et 4 filles, seule la dernière est née en 1957 en maternité.

La maison existe toujours, dans le quartier de la ville basse. Je ne sais si nous habitions au 1er étage ou au 2ème, mes parents ont quitté l'appartement quand j'avais 2 ans et demi pour habiter dans une maison neuve.

La maison actuellement :

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La maison le 7 août 1949, juste après la naissance de mon frère. Sur la photo : mes grands parents paternels, ma mère, et le fiancé de la soeur de ma mère, fiancé décédé un an après cette photo, écrasé par un char à l'armée. On distingue sur la photo une vitre brisée (reste de la dernière guerre).

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Mon frère et ma soeur, le 9 février 1953, jouant sur le trottoir, près de la porte d'entrée. On reconnait la maison voisine derrière mon frère, maison qui est rouge sur la 1ère photo.

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lundi, 06 mars 2023

AIMER LES EPINARDS

Quand je passe commande de surgelés, toutes les 3 semaines, j'achète des légumes, de la pâte brisée, du poisson, des pizzas etc...

La dernière fois au téléphone, la dame qui prend les commandes m'a demandé : "vous aimez les épinards ? Moi non".

Je lui ai expliqué que mes enfants, depuis 35 ans au moins, aiment en manger, ce qui est plutôt rare pour des enfants. Je me souviens, quand ma fille avait 2 ans, dans une cafeteria d'un supermarché où l'on faisait de temps en temps les courses, avait choisi, sur la photo des plats, un oeuf dur sur un lit d'épinards. Et elle avait tout mangé. Mon fils qui est un peu plus difficile que sa soeur aime toujours les épinards.

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Quand il était petit, il adorait les pâtes. Un matin chez la nourrice, chez qui je l'amenais avant de partir travailler, il lui a demandé triomphant : "les pâtes sont cuites Madame G. ?". Elle s'est mise à rire car il n'était que 9 h du matin. Cette anecdote, on en rit encore aujourd'hui car elle me l'avait raconté le soir quand j'ai repris mon fils.

vendredi, 03 février 2023

LES CREPES DE MAMAN

Les crêpes de maman s'appelaient des ratons. Car dans le Nord de la France où j'habitais jusqu'en 1975, on ne disait pas crêpes.

Quand maman préparaient des ratons, elle s'y prenait dès 17 h, car le repas du soir commençait à 18 h 20.  Pourquoi ? parce qu'après le repas, elle faisait la vaisselle à l'évier qui, ensuite, servait à notre toilette. Nous étions 6 à la maison, 4 filles et les parents. On ne prenait une douche que le samedi soir. Il fallait qu'on soit au lit vers 21 h 15, dernier délai, à cause de l'école ou du lycée le lendemain.

Quand elle avait terminé la cuisson des ratons pour 6 personnes, le tas était assez haut et il fallait bien le centrer pour qu'il ne tombe pas. Il ressemblait à celui de la photo, peut être plus haut.

RECETTE trouvée sur internet car je ne me souviens plus de la recette de maman :

Pour 2 douzaines de crêpes environ
500 g de farine
10 oeufs, jaunes et blancs séparés
1 litre de lait tiède
1 c. à soupe de sucre
1 c. à soupe de rhum
1 pincée de sel
12 g de levure fraîche de boulanger ou 4 g de levure sèche
2 c. à soupe de bière
100 g de beurre.

 

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mercredi, 18 janvier 2023

LE 15 MARS 1953

Sur la photo, ma grand-mère maternelle, ma mère, mon frère et ma soeur, dans une prairie, ou un jardin. Je ne suis pas sur la photo car je n'ai que 4 mois et 3 semaines. Peut être que je suis couchée dans un landau, près de mon père qui prend la photo. Car mon père prenait toujours les photos lui-même et, important, les dataient toutes.

Je me demande ce que font ma mère et ma grand mère en cette époque de l'année ? On distingue derrière mon frère une charrette.

 

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lundi, 12 décembre 2022

CHEZ THERESE ET CAMILLE

Ma grand-mère paternelle, née en 1895, n'avait qu'une soeur, Thérèse, née en 1891. Cette soeur avait eu une fille, Camille, née en octobre 1919.  Jusqu'en 2012, je ne savais pas qui était le père de Camille, elle portait le nom de famille de sa mère. Camille savait qui était son père par quelques photos de 1918-1919 que sa mère avait gardées de l'époque où elle vivait à Sainte Adresse, près du Havre.

C'est vers 2012 que j'ai retrouvé ces photos et que j'ai pu faire le rapprochement. Car le père de Camille s'appelait également Camille... De quoi est-il décédé, et quand ? Camille et Thérèse n'en parlaient jamais. Sur l'acte de naissance de Camille, pas de nom du père.

En juillet 1962, Camille est allée passer quelques jours à Saint Adresse, sur le lieu où ont vécus brièvement son père et sa mère et a pris quelques photos que j'ai mises dans un grand classeur avec de nombreux documents de la famille de mon père.

Quand j'étais enfant, mes soeurs, mon frère et moi, nous ne posions pas de questions indiscrètes. Thérèse s'était mariée avec Louis en 1935. J'ai connu Louis puisque nous allions régulièrement en famille chez Thérèse et Camille à Le Cateau Cambrésis qui se situait à un quart d'heure en voiture de la maison de mes parents. Quand Louis est décédé, j'étais encore enfant. Thérèse et Camille ont déménagé peu de temps après. J'ai retrouvé sur internet la photo de la première maison où habitaient Louis, Thérèse et Camille. Elle se trouvait dans une impasse. Des escaliers et un passage incliné donnaient sur une rue assez fréquentée. (Sur la photo, la maison de Thérèse et Camille est celle avec les 2 poubelles devant et qui se trouve juste après la maison beige). 

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Avec mes soeurs, pendant que les adultes bavardaient dans le salon-salle à manger, comme nous n'avions pas le droit de sortir dans la rue, ni dans le jardin, nous courions en riant et en chahutant dans le grand couloir qui partait de la porte d'entrée jusqu'à la cuisine, au fond de la maison. Nous aimions quand Camille nous maquillait. Elle possédait une dizaine de rouges à lèvres et de flacons de vernis à ongles. Elle était secrétaire de direction dans une grande usine. Elle nous demandait aussi de danser ou de chanter. Nous aimions nous produire en spectacle devant elle et sa maman. Pour cela, nous fermions la double porte qui séparait le salon de la salle à manger afin de faire comme au théâtre. Puis, quand nous étions prêts pour la danse ou la chanson, nous ouvrions en grand la double porte en saluant les spectateurs.

 

lundi, 21 novembre 2022

MA MEME

Pour lire mon poème en hommage à ma Mémé Marguerite, née en décembre 1898, c'est ici, sur mon 2ème blog :

http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/archive/2022/11/...

Photo de ma Mémé en décembre 1972, elle avait 74 ans.

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