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samedi, 11 mai 2024

DANS LES GRENIERS

Je devais avoir 7 ans quand je suis allée pour la première fois dans le grenier de ma grand mère. Elle était gardienne et logeait dans la maison près de l'usine où travaillaient mon père et mon grand père.

Je me demandais pourquoi nous n'étions jamais allés à l'étage. Je voulais voir comment étaient les chambres. Je savais que je n'avais pas le droit, je n'y avais jamais été invitée. Je ne sais plus dans quelles circonstances j'ai pu, grâce à mon frère et ma soeur aînée, découvrir ce qui se cachait derrière cette porte, à l'étage.

Mon grand père travaillait, j'en suis certaine. Mais ma grand mère, que faisait-elle ce jour là ? Je ne me souviens plus. Je sais qu'elle n'était pas très loin et que j'ai eu le temps de regarder assez pour pouvoir vous raconter ce que j'y ai vu.

La porte était large. Elle était fermée par une grande clef. J'ai pu la tourner sans faire trop de bruit.

Il n'y avait pas grand chose dans ce grand grenier : des malles, des vieilles chaises, des planches, des cadres en bois plein de poussière....

Ce dont je me souviens c'est que j'ai ouvert les malles. J'y ai trouvé des tissus et des dentelles. Beaucoup de dentelles.

Le tissu était écru, jauni, ainsi que ces dentelles. Cela devait être des draps, des nappes et des rideaux et quelques robes qui venaient soit des parents de ma grand mère, soit de ceux de mon grand père. Je n'ai pas osé en parler.

Je les ai dépliés et repliés pour ne pas me faire gronder. Dans une autre malle, se trouvaient également des tissus mais noirs. Comme les doubles rideaux de la salle à manger. Tout cela me semblait d'un autre monde. Quand je regarde les films muets, je repense à ce grenier...

Quelques années plus tard, j'ai visité un autre grenier. Mes parents avaient loué un petit 3 pièces en Bretagne pour les vacances. Le propriétaire était menuisier mais avait beaucoup voyagé.

Sur le palier de l'escalier étroit de notre maison de vacances, une porte sans serrure et sans poignée, une porte fermée résiste à mes poussées. Qu'y a-t-il derrière ? J'aimerais savoir....

Les vacances passent lentement rythmées, l'après midi, par les bains au bord de la mer, le matin, par quelques courses et la préparation des repas. Maman est occupée en haut dans l'appartement. Je joue avec mes soeurs dans la cour, nous montons et descendons plusieurs fois par jour l'escalier raide qui mène au 1er étage où nous logeons. Nous passons chaque fois devant cette porte fermée en nous interrogeant.

Un jour, en s'aidant des épaules et poussant plus fort, elle s'ouvre.

Nous nous glissons sans faire de bruit, les unes après les autres, dans le grenier découvert. Une lucarne laisse passer un peu de lumière et l'on distingue les quelques cartons, sacs et valises posés en désordre sur le plancher en bois. J'ouvre une valise : des lettres pliées ou dans des enveloppes, des photos de joyeux marins posant devant un port, de bateaux et de notre propriétaire qui devait avoir 20, 25 ans, des chansons griffonnées sur du papier et des partitions de musique. Les lettres parlent d'amour, de voyages dans des mers lointaines, d'escales et de retours. Dans un coin, un accordéon se tient droit. Avec les deux mains, je le saisis lentement. L'accordéon joue. Nous nous regardons en souriant. Il faut faire silence. Le grand-père de Norbert travaille dans son atelier de menuiserie, en-dessous, il va s'inquiéter et nous gronder s'il monte ici.

Nous entendons des bruits sourds, nous rangeons et fermons la valise. Nous ne dirons rien à maman. Nous tirons sur la porte et regardons de chaque côté de l'escalier : personne. Nous pouvons sortir sans crainte et repartir jouer tranquillement dans la cour avec, dans la tête, de nouveaux secrets à garder.

Nous y sommes retournés plusieurs fois. Nous sommes restés discrets et avons remis en place tout ce que nous avions touché. Jamais personne ne nous a grondés. Tous les deux ans, nous passions de magnifiques vacances dans ce coin du Morbihan et rêvions de voyages sur la grande mer.

Le troisième grenier était celui de mes parents. Il fallait mettre une échelle pour y accéder. Je n'y allais pas souvent car j'avais le vertige. Avec mes soeurs, nous y mettions nos jouets anciens ou cassés. Et nous étions heureux de les retrouver quelques années plus tard.

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jeudi, 02 novembre 2023

QUAND LES GPS n'existaient pas encore.

Dans les années 60, quand nous partions de notre petite ville du nord de la France pour la Bretagne, où notre logement de vacances nous attendait, mon père préparait son itinéraire sur un bout de papier.

Il consultait la carte et indiquait sur ce papier le nom des villes à traverser, les unes après les autres.

C'est ainsi que nous traversions la Somme, l'Oise, l'Eure, l'Orne, la Mayenne, l'Ile et Vilaine pour arriver dans le Morbihan.

La 1ère année de nos vacances en Bretagne, en 1961, mon frère guidait mon père pendant le voyage en tenant la liste des villes à traverser sur ses genoux.

La 2ème année, en 1963, mon frère faisait encore le co-pilote.

Quand mon frère ne venait pas en vacances avec nous, je le remplaçais auprès de mon père qui me confiait sa liste de villes.

Nous quittions le nord de la France, tôt le matin, c'est à dire vers 3 h 30. Nous avions environ 700 kms à faire sur des petites, moyennes et grandes routes car il n'y avait pas d'autoroute. Il fallait arriver chez les propriétaires de la location avant le repas du soir. Ils nous attendaient pour nous confier les clés et donner quelques instructions. Il fallait prendre de l'avance au cas où nous serions retardés sur la route par quelque événement imprévu. Nous roulions à une moyenne de 60-65 km/h.

Je me souviens du nom des villes et villages : Nesle, Roye, Montdidier, Breteuil, Gournay en Bray, Les Andelys, Louviers, Conches en Ouche, l'Aigle, Sées, La Ferté Macé, Bagnoles de l'Orne, Ernée, Vitré, Janzé, Bain de Bretagne, Redon, Questemberg, Vannes, Auray et Crac'h.

Quand nous passions à Louviers, nous chantions  : "Sur la route de Louviers, il y'avait un cantonnier, qui cassait des tas d'cailloux, qui cassait des tas d'cailloux, pour mettre sur l'passage des roues".

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lundi, 17 octobre 2022

NORBERT

Norbert est né en 1961. Sa grand mère maternelle nous louait un de ses 3 appartements de vacances, à Crac'h, dans le Morbihan.

Le jour de son baptême, elle nous a donné quelques dragées en souvenir. 

En 1963, nous sommes retournés à Crac'h et avons reloué le même appartement. Sur la photo, Norbert, "le dur" comme disait ma mère, a 2 ans et ma mère le tient dans ses bras, à côté de sa grand mère maternelle qui nous avait annoncé que son petit fils avait été opéré des végétations. Elle nous disait qu'une fois sur 10 l'intervention ne réussissait pas. C'était le cas de Norbert malheureusement et il parlerait dans son nez toute sa vie.

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Nous sommes retournés à Crac'h plusieurs fois et Mme Pasco nous louait toujours le même appartement. Elle nous donnait de temps en temps des nouvelles de Norbert dont la mère tenait un hôtel-restaurant à la sortie de Crac'h. C'est là que ma soeur aînée a fait son repas de noce, en 1971, car elle s'est mariée à un cousin éloigné de Norbert. En 1986-87 il avait ouvert une crêperie sur le terrain derrière la maison de sa grand mère.

De passage dans le coin en 1997, j'ai revu Norbert qui tenait l'hôtel-restaurant de sa mère où nous avons loué une chambre pour une nuit.

Cet été, un reportage à la télévision nous parlait de Norbert, installé au Sénégal depuis 2001.

https://www.ouest-france.fr/monde/senegal/des-huitres-au-...

Autre reportage avec la vidéo :

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agric...

 

Quelques mois auparavant j'avais vu la vidéo sur Youtube.

 

 

dimanche, 03 juillet 2022

VOYAGES de mon enfance à mon mariage

D'après photos et mes souvenirs, j'ai fait un récapitulatif des voyages en famille, avec mes grands parents et mes parents, dès que mon père a eu son permis de conduire et une voiture  (203).

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Juillet 1956 : Aubigny au Bac (59) chez une tante de mon père.

1958 : Château de Pierrefonds dans l'Oise

Juillet 1958 : Ardennes par Revin, Givet et Rocroi puis région de Verdun

Mai 1959 : Douai (59) chez un frère de mon grand père. Rambouillet (78).

Juillet 1959 : Saint Maurice de Bonneval dans l'Eure et Loir, chez un frère de mon grand père.

Août 1959 : Notre Dame de Lorette et Vimy dans le Pas de Calais.

27 06 1960 : Malo les Bains près de Dunkerque

14 07 1960 : en Belgique à Maredsous.

03 08 1960 : Arromanches dans le Calvados.

04 08 1960 : Lisieux dans le Calvados.

1961 : été à Crach dans le Morbihan.

Août 1962 : Paimpol dans les Côtes d'Armor.

Août 1963 : Crach dans le Morbihan

Août 1964 : camping dans le Morbihan, près de Crach, à la Plage de Kernevest St Philibert.

Août 1966 : Saint Maurice Bonneval chez le frère de mon grand père. Et à la colonie de vacances de mes 2 petites soeurs au Château de la Vernusse dans l'Indre.

Juillet 1967 : à Crach dans le Morbihan.

Juillet 1968 : Crach (56), Lisieux (Calvados).

12 08 1968 : au Pas Bayard dans l'Aisne près d'Hirson.

Juillet 1969 : à Crach (56).

Juillet 1970 : à Crach (56).

Juillet 1971 : à Crach (56)

Juillet 1973 : à Crach (56).

 

samedi, 16 avril 2022

BONNE FETE DE PAQUES

Quand nous allions en famille chez mes grands parents paternels, chaque dimanche, il y avait toujours une bonne ambiance chez eux. Mes grands parents n'avaient eu qu'un fils, mon père, et étaient heureux d'avoir 5 petits enfants (un garçon et 4 filles). 

Dans le grand jardin derrière la maison, le jour de Pâques, avec mon frère et mes soeurs, nous étions invités à faire la chasse aux oeufs en chocolat. Je ne me souviens plus de la 1ère fois. J'étais contente mais je n'étais pas dupe, ce n'était pas l'oeuvre des cloches.... je savais bien au fond de moi que c'était ma grand mère ou mon grand père qui cachaient les oeufs dans divers endroits, dans l'herbe ou derrière un arbre. Mais quel bonheur tous ces cadeaux !

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vendredi, 13 août 2021

IL Y A 60 ANS LES BELLES VACANCES DE MON ENFANCE

Par le Syndicat d'Initiative de Vannes à qui ma mère avait écrit en début d'année 1961, pour avoir quelques adresses de locations de vacances, nous avions trouvé un logement dans le Morbihan, près de la Trinité sur Mer.

Ce logement venait d'être aménagé sous les combles par le propriétaire, ancien marin et menuisier. Il logeait au rez-de-chaussée de sa longue maison qui comprenait déjà trois appartements. Il avait eu l'idée de créer un nouvel appartement (deux chambres et une cuisine) dans le grenier afin de le louer à des vacanciers.

Nous sommes partis dans la 203 conduite par mon père, un beau matin d'été, pour un mois de vacances. Dans la voiture nous étions 9 : 4 adultes et 5 petits enfants. Mon père avait proposé à ses parents de venir avec nous. Mon frère avait 12 ans et était monté devant avec mon grand père. Ma grande soeur, 10 ans et demi, moi-même je n'avais pas encore 9 ans, mes deux autres soeurs, 6 ans et 4 ans, étions derrière avec ma mère et ma grand mère.

Nous sommes arrivés dans l'après midi après 10 heures de route sans incident. Mon père avait marqué sur un bout de papier les différentes villes à traverser pour atteindre notre but. L'appartement sentait bon le bois neuf, nous étions certainement les premiers vacanciers à l'étrenner. 

Mes grands parents et mon frère dormaient dans une chambre donnant sur la cuisine. Avec mes parents, nous partagions l'autre chambre. Comme il n'y avait pas assez de lits, ma mère avait acheté des matelas pneumatiques.

Le confort était sommaire, il n'y avait pas de douche ni de baignoire, juste un lavabo dans le couloir, entouré par un grand rideau que l'on pouvait fermer quand nous faisions notre toilette. Dans ce couloir, le propriétaire avait fabriqué un très grand placard.

Pour aller aux WC, il fallait descendre l'escalier, sortir dans la cour à gauche et ouvrir une petite porte près de la niche du chien et de l'atelier de menuiserie.

Le matin était réservé aux courses et aux repas, l'après midi nous partions à la plage. Nous avons passé de si merveilleuses vacances que ma mère s'est promis de revenir. 

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vendredi, 23 juillet 2021

LES BEAUX VOYAGES

Ah les beaux reportages

Où l'on voyage

Devant son écran !

On passe du bon temps

Hier en Albanie

Puis en Mauritanie

Je mange en Bohème

Je dors au Yémen

Je pèche la sardine

Je marche aux Philippines

Je visite l'Autriche

Monte dans une péniche

Je ne suis pas riche

Mais je m'en fiche.

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mardi, 20 juillet 2021

VACANCES

Pour pouvoir partir en vacances, et payer la location que nous avions découverte en 1961, ma mère, tombée amoureuse de la Bretagne depuis cette année là, mettait chaque jour une pièce de 1 franc dans une boite métallique rangée dans le buffet de la cuisine.

Ma mère ayant eu 5 enfants ne travaillait pas. Mon père lui donnait chaque semaine de l'argent en espèces pour aller faire les courses à la ville, chaque matin. Elle ne manquait pas de réserver 1 franc pour les vacances et retenait un an à l'avance le logement du 1er étage, auprès du propriétaire qui louait 4 appartements, dont un à l'année, à une vingtaine de kms de la mer. C'est ainsi que nous avons passé de 1961 à 1973 de belles vacances près de la Trinité sur Mer. Ensuite, ma soeur aînée s'étant mariée avec un Breton de là-bas, mes parents logeaient chez ma soeur mais ne manquaient pas d'aller dire bonjour à notre ancien propriétaire de vacances.

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jeudi, 03 septembre 2020

ST MAURICE BONNEVAL près de CHARTRES

Le frère de mon grand père paternel, Fernand, né en 1889 (100 ans après la Révolution, comme il aimait le dire), possédait une maison de vacances à St Maurice sur Loir, près de Bonneval, dans la région de Chartres. C'était une maison en T, avec deux cours séparées l'une de l'autre par le bâtiment qui servait de salon-salle à manger. Dans les années 40, il invitait ses frères et belles soeurs. à passer de bons moments ensemble dans la campagne. Ils pouvaient pêcher le poisson ou naviguer sur le Loir avec la barque qu'il possédait.

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En juillet 1959 nous avons passé une semaine dans sa maison de vacances. Nous avons traversé en voiture les routes à travers champs, passant près d'un établissement psychiatrique isolé dans la campagne de Bonneval.

Je suis montée dans la barque à Tonton Fernand avec mon frère et mes soeurs pour une promenade au fil de l'eau sur le Loir. Nous avons marché sur les routes entre les champs de blé en tenant la main de grand père et de son frère et joué avec ma cousine Sophie, elle aussi en vacances chez son grand père. On accédait aux chambres par les fenêtres ouvertes, en montant les escaliers de briques sur le côté droit de la maison, car le jardin derrière était à hauteur du 1er étage.

J'ai découvert à cette époque le plaisir de manger dehors, sous les arbres. Egalement qu'une porte pouvait s'ouvrir en deux parties, la moitié en bas pouvait rester fermée, et la moitié en haut ouverte, comme une fenêtre.

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Depuis, je suis retournée en famille en août 1966, j'avais 13 ans et 10 mois. Nous étions de passage après un voyage dans l'Indre pour aller voir mes deux plus jeunes soeurs en colonie de vacances au Château de la Vernusse.

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Je voulais revoir la maison de Fernand qui avait été vendue par ses deux filles, après son décès dans les années 80.

En mai 2013, je suis donc revenue à St Maurice, me rappelant avec émotion les beaux souvenirs de ces huit jours de vacances merveilleuses.

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mercredi, 26 août 2020

SUR LA ROUTE DES VACANCES

Dans mon enfance (années 60) pour aller en Bretagne, dans le Morbihan, en partant du Nord où j'habitais avec mes parents, nous passions souvent en voiture aux Andelys. 

En traversant le pont au-dessus de la Seine, nous avions juste devant nous le Château Gaillard. C'était impressionnant et beau.


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