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vendredi, 20 mai 2022

DOUCE PLAGE OU NAQUIT MON AME (Paul-Jean TOULET 1867-1920)

Douce plage où naquit mon âme ;

Et toi, savane en fleurs

Que l'Océan trempe de pleurs

Et le soleil de flamme ;

Douce aux ramiers, douce aux amants,

Toi de qui la ramure

Nous charmait d'ombre et de murmure,

Et de roucoulements ;

Où j'écoute frémir encore

Un aveu tendre et fier -

Tandis qu'au loin riait la mer

Sur le corail sonore.

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vendredi, 13 août 2021

IL Y A 60 ANS LES BELLES VACANCES DE MON ENFANCE

Par le Syndicat d'Initiative de Vannes à qui ma mère avait écrit en début d'année 1961, pour avoir quelques adresses de locations de vacances, nous avions trouvé un logement dans le Morbihan, près de la Trinité sur Mer.

Ce logement venait d'être aménagé sous les combles par le propriétaire, ancien marin et menuisier. Il logeait au rez-de-chaussée de sa longue maison qui comprenait déjà trois appartements. Il avait eu l'idée de créer un nouvel appartement (deux chambres et une cuisine) dans le grenier afin de le louer à des vacanciers.

Nous sommes partis dans la 203 conduite par mon père, un beau matin d'été, pour un mois de vacances. Dans la voiture nous étions 9 : 4 adultes et 5 petits enfants. Mon père avait proposé à ses parents de venir avec nous. Mon frère avait 12 ans et était monté devant avec mon grand père. Ma grande soeur, 10 ans et demi, moi-même je n'avais pas encore 9 ans, mes deux autres soeurs, 6 ans et 4 ans, étions derrière avec ma mère et ma grand mère.

Nous sommes arrivés dans l'après midi après 10 heures de route sans incident. Mon père avait marqué sur un bout de papier les différentes villes à traverser pour atteindre notre but. L'appartement sentait bon le bois neuf, nous étions certainement les premiers vacanciers à l'étrenner. 

Mes grands parents et mon frère dormaient dans une chambre donnant sur la cuisine. Avec mes parents, nous partagions l'autre chambre. Comme il n'y avait pas assez de lits, ma mère avait acheté des matelas pneumatiques.

Le confort était sommaire, il n'y avait pas de douche ni de baignoire, juste un lavabo dans le couloir, entouré par un grand rideau que l'on pouvait fermer quand nous faisions notre toilette. Dans ce couloir, le propriétaire avait fabriqué un très grand placard.

Pour aller aux WC, il fallait descendre l'escalier, sortir dans la cour à gauche et ouvrir une petite porte près de la niche du chien et de l'atelier de menuiserie.

Le matin était réservé aux courses et aux repas, l'après midi nous partions à la plage. Nous avons passé de si merveilleuses vacances que ma mère s'est promis de revenir. 

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mardi, 23 juin 2020

AOUT 1963

Maman nous permet aujourd'hui d'aller nous baigner à la piscine municipale. Il fait encore très beau mais la chaleur est lourde. Elle nous donne notre sac de plage, celui que nous avions pour partir en Bretagne, le mois dernier. Nous voulons encore profiter des vacances. Arrivés à la piscine, nous nous déshabillons dans les petites cabines individuelles. Les portes sont en bois, peintes en bleu. Elles laissent passer un peu d'air en haut et en bas. En sortant de la cabine, je vois les garçons qui se chamaillent dans l'eau. Je n'aime pas trop. Mes soeurs sont déjà prêtes à plonger. Moi j'hésite. Nous entendons au loin le tonnerre gronder. Les nuages d'orage arrivent à l'horizon. Nous voulons rester encore un peu. Je commence à me mouiller et à profiter de l'eau qui sent, malgré tout, un peu trop le chlore. Et nous jouons à nous jeter de l'eau sur les épaules et le visage. Quand les nuages arrivent au-dessus de la route, nous sortons de l'eau pour nous essuyer et rentrons dans les cabines nous rhabiller. Car le soleil s'en est allé et il commence à faire frais. Nous courons vers la maison avec nos sacs. Nous trouvons maman très inquiète. Elle nous gronde car nous aurions dû rentrer plus tôt. Elle nous explique que c'est dangereux de rester dans l'eau par ce temps. Moi, je monte dans ma chambre pour me recoiffer et me sécher les cheveux en regrettant l'attitude de maman.

(Deux photos de la piscine municipale de mon enfance, et sa situation par rapport à ma ville de naissance, dans les années 60. Je devais traverser le canal pour y aller car j'habitais de l'autre côté).

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jeudi, 12 juillet 2018

LE CAMPING

Ma seule et unique expérience du camping, c'était pendant le mois d'août 1964, camping sauvage dans les pins, au bord de la mer, dans le Morbihan. Un copain de mon père nous avait prêté une tente canadienne et une tente avec auvent. Nous avions acheté des matelas pneumatiques, des chaises et une table de camping (qui nous ont servi pendant plusieurs années même si nous n'avons plus campé par la suite). Mon père avait mis une galerie sur le toit de la 403 car le coffre ne suffisait pas, d'autant qu'il fallait emmener tout ce qui était utile pour faire la cuisine (casseroles, réchaud), la lessive (bassines et fil pour étendre le linge entre deux arbres) ainsi que de la vaisselle. Quel bonheur que de se réveiller le matin couchés sur le sable, sous la tente, de traverser la route peu fréquentée et de se retrouver aussitôt sur la plage ! Nous étions 5 enfants et nous aidions maman en allant chercher de l'eau au robinet le plus proche, nous épluchions les légumes pour les repas et faisions la vaisselle à tour de rôle. Nous n'étions entourés que de sable et de pins. Pendant tout le temps de notre séjour, nous n'avons pas eu une seule journée de pluie. Nous n'étions pas les seuls à faire du camping sauvage. Derrière un buisson une autre tente avait été montée par un jeune couple. Le seul ennui, c'est que le soir nous devions passer la bombe insecticide dans les tentes, une heure avant de se coucher, à cause des moustiques. J'avais 12 ans et le contact permanent avec la nature m'enchantait. 

Quand nous sommes rentrés à la maison, nous avons rendu les deux tentes au copain de mon père. L'année d'après, nous avons loué pour la 3ème fois l'appartement que nous avions trouvé en 1961, à 8 kms de cette plage qui nous plaisait tant. 

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lundi, 13 juillet 2015

L'ETE

L'été

Chaleur

Silence

Bonheur

Vacances

L'été

Enfin.

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mercredi, 05 août 2009

DE NOUVEAUX COPAINS (Le Journal de Juliette, lycéenne n° 50)

Crach bar.jpgDevant le Bar de l'Eglise, un groupe de jeunes forme un cercle joyeux. L'un d'eux est habillé d'une marinière rayée. Juliette qui passait par là le remarque. Elle le trouve très mignon.

Elle apprendra le lendemain qu'il se nomme Serge et qu'il est marin sur un porte-avion. Il est arrivé la veille de Toulon. Ses parents habitent la rue qui descend la place.

Samedi, Monique se marie avec Jean Paul. Monique est la cousine de François, fiancé de Mady. Juliette et sa famille sont invités au bal du mariage qui se déroule dans la salle polyvalente. Ils rentrent vers 2 h du matin après avoir dansé toute la soirée.

Les jours suivants, Juliette et Nadette font plus ample connaissance avec Serge. Il prête à chacune un de ses livres : RABOLIOT pour Juliette et LE CHATEAU DE LA JUIVE pour Nadette. Ils passent ensemble une partie de la nuit sous les étoiles avec Gilles, Didier, Alain, Philippe et Dominique. Ils ont tant de choses à raconter. Didier est parisien et passe chaque année ses vacances dans le coin. Gilles habite le village ainsi qu'Alain et Dominique. Philippe vient du village d'à côté.

plage.jpgJuliette donne son adresse à Serge et ils se donnent rendez-vous sur la plage chaque jour avec François et Alain. Ils s'y rendent en mobylette et en solex. La plage se trouve à 8 kilomètres. Juliette s'y rend en voiture avec ses soeurs et sa maman.