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dimanche, 29 août 2021

RENTREE DES CLASSES

Dans ma petite ville du Nord de la France, il n'y avait que 2 écoles dans les années 50 et 60 : l'école des filles et l'école des garçons. La maison de mes parents était séparée de l'école des garçons par un chemin. L'école des filles était après trois maisons sur la gauche.

Je n'ai jamais pleuré pour aller en classe, aussi bien pendant les 2 années de maternelle que pendant les années de primaire. J'étais la 3ème enfant d'une famille de 5. Bien sûr mon frère allait à l'école des garçons, il n'avait pas loin pour s'y rendre. Ma soeur aînée qui avait 2 ans de plus que moi me prenait par la main pour le peu de chemin qu'il y avait à faire. Nous n'avions qu'à rester sur le même trottoir, pas de rue à traverser. Ma mère avait confiance, il y avait peu de voitures à l'époque. 

A l'école maternelle, les garçons et les filles étaient dans la même classe. J'avais un petit fiancé, blond, il s'appelait Pascal M..., je le trouvais très mignon. Un jour je suis rentrée de l'école en disant à ma maman : "je veux un petit frère qui s'appelle Pascal M...".

Ma mère s'est mise à rire ! Je ne lui en ai pas voulu, je riais aussi. L'année d'après, j'avais déjà oublié ce petit fiancé, il avait changé de classe.. J'ai su quelques années après qu'il avait déménagé, ses parents avaient quitté la ville.

(en photo, la cour de mon école primaire, en 2008).

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lundi, 30 janvier 2017

QUATRE FILLES (9ème extrait)

Eric rentre se coucher vers vingt trois heures après avoir mangé une paella avec Pablo et Liem qui lui redonnent espoir en l'avenir. Ils lui donnent quelques conseils simples qu'il va mettre en pratique. Il s'endort après avoir monté un petit plan pour garder Noémie sous sa coupe. Le lendemain matin, après avoir pris sa douche et son petit déjeuner en vitesse, il attaque la 1ère partie de ce plan. Il appelle Judith pour avoir le numéro de téléphone de Noémie. Judith ne se méfie pas et accepte de lui rendre service. Elle en profite pour demander des nouvelles de sa santé et de son travail. Mais ne voulant pas s'étendre plus longtemps, il coupe court à la conversation, trop heureux d'avoir le précieux renseignement. Il se décide à appeler samedi matin. Brûlant de fièvre, il compose le numéro. Par chance, Noémie se trouve seule ce jour là. Elle avait profité de l'absence de ses parents pour faire un peu de ménage. Elle arrête l'aspirateur et décroche. Elle entend et reconnaît la voix d'Eric qui lui dit : bonjour, tu vas bien ? Elle raccroche aussitôt, tremblante et choquée. Elle reste sans bouger. La peur s'installe en elle. C'est pas vrai, il a osé, se dit-elle en reprenant sa respiration. Mais qui lui a donné ce numéro ? Elle remet l'aspirateur en route. Ses parents vont rentrer bientôt et il faut que tout soit terminé à leur arrivée. Le téléphone se remet à sonner. Noémie gonfle ses joues et soupire. Elle ne sait que faire, elle hésite mais pense : et si c'était important ? Alors elle arrête de nouveau l'aspirateur et va décrocher. Elle entend la voix menaçante d'Eric lui crier : ça va aller mal pour nous deux ! La respiration bloquée, ne voulant pas entendre plus, elle raccroche. Elle pense à ses parents qui ne vont plus tarder, il faut qu'elle se ressaisisse. Au bout d'un quart d'heure, quelqu'un sonne à la porte. Pensant au facteur, elle tourne la clé dans la serrure et ouvre. Mais le visage d'Eric apparaît soudain dans l'entrebâillement. Effrayée, elle lui claque la porte au nez et ferme à double tour le verrou. Eric donne un violent coup de pied dans la boiserie et se met à crier dans le couloir. Il continue de menacer. Elle se dirige lentement vers la fenêtre qui donne sur la rue et voit la voiture d'Eric qui démarre bruyamment...

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samedi, 10 décembre 2011

ANNA VA MIEUX ( Quatre filles - 8)

Pendant une semaine, Anna tombe dans un état de mélancolie profonde.

Elle ne comprend pas, elle n'admet pas que Monsieur DAUGET ne puisse pas être amoureux d'elle.

Elle arrive aux cours du jeudi soir la gorge nouée, se cachant dans un coin ou derrière des épaules larges. Elle évite ses amies. Judith et Noémie la regardent de loin et tentent de l'approcher à la sortie de la fac.

Mais Anna disparaît dans les couloirs.

Noémie se décide à l'appeler un soir. Mais Anna ne répond pas.

Puis un soir, Anna appelle Noémie au téléphone pour lui demander si elle connaît la date des examens. Noémie, surprise, lui répond qu'elle ne sait pas encore et lui demande si elle va bien.

- Oui, pourquoi ?

- cela fait un moment que je suis inquiète, tu ne te mets plus avec nous en cours, tu files à la sortie et tu ne réponds pas au téléphone...

- Oh ... ce n'est rien... J'ai eu un moment de déprime, quelques mauvaises notes. Je préférais bosser chez moi, ne pas perdre de temps, je ne sors plus.

- nous non plus, mais si tu veux on peut aller boire un café ensemble demain ?

- c'est gentil... oui, si tu veux.

- on pourra commencer à voir les révisions. Tu as terminé tes recherches pour le cours de madame GRIGNEAU ?

- non pas encore, il faut d'ailleurs que je me dépêche de terminer le devoir. Ce n'est pas facile du tout.

- Bon, alors je te laisse car j'ai aussi du travail. Si tu as un problème, n'hésite pas à m'appeler.

- D'accord, au revoir Noémie et passe une bonne soirée.

- Toi de même, bon courage.

Après avoir raccroché, Noémie appela Judith pour lui raconter qu'Anna venait de la contracter et qu'elle allait beaucoup mieux.

- elle n'a pas dit pourquoi ?

- Si, une déprime passagère, mais je ne la crois pas trop. Je n'ai pas insisté...

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vendredi, 09 septembre 2011

LES TENUES D'ANNA (QUATRE FILLES - 5)

Chaque soir, Anna se rend dans les magasins pour dénicher la tenue qui lui permettra de séduire son professeur.

Au fil des mois, sa garde-robe enfle de plus en plus et son porte-monnaie se vide...

Faisant preuve d'une imagination débordante, elle participe à des "foires au troc" où elle peut échanger quelques habits avec d'autres filles.

Car il lui est devenu impossible d'apparaître 2 fois avec la même robe, le même pantalon ou le même pull devant son professeur, Monsieur DAUGET.

Elle note sur un petit carnet ce qu'elle a porté le jeudi précédent.

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