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vendredi, 08 août 2025

VOYAGES EN FAMILLE ENTRE 1956 et 1960

Mon grand père paternel a pris sa retraite en 1958.

Mon père, fils unique, a passé son permis cette année là et a acheté une 203 Peugeot (ou peut être est-ce son père qui lui a acheté la voiture).

En juillet 1956, les premiers voyages en 203 ont permis d'aller voir la famille à AUBIGNY AU BAC, DOUAI et CAMBRAI.

Au mois de mai 1958, nous visitions le Château de PIERREFONDS dans l'Oise, je n'avais que 5 ans et demi mais je m'en souviens très bien.

Pendant l'été 1958, nous étions dans les Ardennes à ROCROI, GIVET et REVIN.

En juillet 1959, nous étions en Eure et Loir, dans la maison du frère de mon grand père, à SAINT MAURICE BONNEVAL, près de CHARTRES et à RAMBOUILLET.

En août 1959, en famille nous avons visité à VIMY, près de LENS, le Mémorial du Canada, ou s'était déroulée la bataille de la crête de VIMY entre le 9 et 12 avril 1917.

En juin 1960, nous étions au bord de la mer à MALO LES BAINS, près de DUNKERQUE.

En juillet 1960 nous étions en Belgique près de NAMUR, à MAREDSOUS.

En août 1960 nous étions dans le Calvados à ARROMANCHES et à LISIEUX.

(Sur la photo, en famille à Lisieux)

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vendredi, 01 août 2025

JEU DE PISTE

Nous étions trois familles originaires de la même ville et, entre 1968 et 1970, nous avions loué pour les vacances d'été au même endroit, dans une petite ville du Morbihan près de la Trinité sur Mer. Nous nous entendions bien.

Monsieur P. avait organisé deux étés des jeux de piste dans un petit bois, à la sortie de la ville. Le matin tôt, il avait préparé l'itinéraire avec des messages écrits sur des cartons punaisés sur les tronc d'arbres. Il nous invitait en fin de matinée, ainsi que ses enfants, à chercher les différentes énigmes pour arriver au but : un petit cadeau pour le groupe qui arriverait le premier. C'était stimulant, nous aimions beaucoup partir à la recherche des messages. Mes soeurs et moi nous n'avons pas gagné, ni la première, ni la deuxième fois mais nous étions heureux de cette promenade dans le petit bois, si agréable avec les deux autres familles.

Il y a eu un couac, la dernière année, les enfants de la famille B. avaient enlevé tous les messages, avant notre passage. Nous n'avons pas su pourquoi. Peut être par jalousie car ma soeur allait se marier avec un garçon originaire de cette ville. Je ne leur ai jamais demandé. Dommage...

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mercredi, 23 juillet 2025

FRANCINE, CAMARADE D'ENFANCE

FRANCINE était une camarade de classe. Nous nous sommes connues à l'école primaire. Elle n'était pas ma meilleure camarade mais nous avons gardé des rapports amicaux jusqu'à ce que je quitte la ville, à l'âge de 19 ans.

Mon premier souvenir d'elle était en CM2, la dernière année à l'école primaire. Nous étions dans la même classe. Tout le monde l'appelait "Bouchon", je ne sais pas trop pourquoi, peut être parce que son nom de famille commençait par les mêmes lettres que ce mot, qui est devenu son surnom jusqu'à son adolescence.

Un jour, elle a attrapé le hoquet en plein cours. Elle se mettait à rire à chaque fois que son hoquet la faisait sursauter.

La maîtresse, ne pouvant supporter plus longtemps qu'elle fasse rire tout le monde et qu'elle dérange son cours, lui a demandé de sortir et de ne revenir que quand elle serait calmée. Cela a duré un quart d'heure.

Quelquefois, nous nous retrouvions le jeudi après-midi au "patronage". Avec d'autres camarades, nous participions à des activités : cinéma, confection de crêpes, jeux de ballon, coloriage, peinture, etc....

Avec elle, les activités de peinture à la gouache se terminaient par des parties de lancer de pinceaux et les tubes de gouaches étaient ainsi jetés par terre. Nous avions alors beaucoup de mal à la calmer. Il ne nous restait plus qu'à la mettre dehors afin de pouvoir ranger et nettoyer tout pour laisser la place nette.

Pendant notre adolescence, nous faisions des sorties en bande, entourées de moniteurs (Guides).

Je me rappelle avoir dormi dans la paille d'une ferme avec toute la bande dont FRANCINE. Jusqu'à 3 heures du matin, il nous a été impossible de fermer l'oeil tant Francine parlait et riait. Nous étions rentrés le matin, fatigués par cette nuit si courte. J'en garde un mauvais souvenir.

Pendant nos années Lycée, Francine avait appris à jouer de la guitare avec le fiancé de sa soeur. Moi, de mon côté, j'avais appris avec la méthode et la guitare achetées par ma soeur.

Francine a alors décidé un jour de se retrouver et de répéter ensemble des morceaux afin de les jouer à la prochaine messe du dimanche. C'est ce que nous avons fait pendant une année. Elle était sérieuse pendant ces moments là et je voyais bien qu'elle aimait cet instrument. Elle m'avait offert pour mon anniversaire une bandoulière qu'elle avait faite avec de la laine au crochet.

Puis un jour, elle s'est fiancée avec un jeune professeur d'Allemand qui enseignait dans notre Lycée.

Je suis partie de mon côté pour faire des études et j'ai perdu de vue cette camarade. En 2004, j'ai appris son décès suite à des problèmes de dépendance à l'alcool. Mariée à ce professeur ils avaient eu des enfants. 

Nous avions partagé quelques moments heureux grâce à la guitare.

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lundi, 07 juillet 2025

NOTRE LOCATION DE VACANCES EN BRETAGNE dans les années 60 et 70

Notre location de vacances se trouvait à l'étage d'un groupe de trois maisons collées les unes aux autres. Le propriétaire, artisan menuisier, avait aménagé sous les toits deux appartements. On y accédait par un grand escalier intérieur pour le notre, et par un escalier extérieur pour le deuxième. Le temps de la belle saison, ce propriétaire louait également une des maisons en rez de chaussée et logeait dans la petite maison du milieu. C'est là que nous avons dégusté un soir un far Breton confectionné par sa femme. Nous y avons vu également, sur l'écran de sa télévision, le plus grand évènement du siècle : l'homme qui marche sur la lune. Une bouteille de cidre du coin était débouchée à l'occasion.

Notre appartement était composé de deux chambres, d'un cabinet de toilette et d'une cuisine. Dans l'entrée, un vaste placard permettait de ranger sur des cintres nos robes et autres habits.

Nous aimions nous asseoir sur le large appui des fenêtres et lire des bandes dessinées, des magazines (Mademoiselle Age tendre, Salut les Copains)  ou des livres, en écoutant les derniers tubes à la radio, en attendant d'aller à la plage ou le matin en attendant le repas de midi. Les petites épiceries dans le village, étaient tenues par des dames âgées, portant la coiffe blanche locale. La Poste était en même temps marchand de journaux et boulangerie. Maman y faisait ses courses le matin.

L'après midi, après la sieste, papa mettait la voiture en marche. Dans le coffre étaient posées nos bouées achetées au bazar sur la route de la plage. Direction la mer.

L'eau était bonne mais en sortant de la mer nous enfilions vite notre drap de bain pour ne pas avoir froid.

Le soir, après le repas, nous partions faire le tour du village avant d'aller nous coucher.

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vendredi, 20 juin 2025

TANTE JEANNE

Si vous êtes né dans les années 40, 50 ou 60, peut être avez vous eu une Tante Jeanne dans votre famille.

Personnellement, j'en ai connu deux, une du côté de mon grand père paternel, et l'autre du côté de ma grand mère maternelle.

Jeanne T. était la femme de l'aîné des frères de mon grand père paternel.

Ils venaient de Paris en train pour quelques événements familiaux chez mon grand père. Je me souviens que je lui avais mis une grappe de cerises sur une de ses oreilles. Je devais avoir 4 ou 5 ans.

Photo de leur mariage en 1912 :

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Quant à l'autre, Jeanne R., soeur de ma grand mère maternelle, elle était d'une grande douceur. Nous allions la voir le dimanche, de temps en temps, à Jeumont où elle vivait avec son deuxième mari, le premier ayant été tué à la guerre de 1914-18.

Elle adorait faire des napperons au crochet. Elle nous les montrait d'ailleurs, à chaque fois que nous lui rendions visite. Elle nous disait qu'elle était cardiaque et que son médecin lui avait déconseillé de faire des efforts, d'avoir des contrariétés.

En photo, Jeanne R. au centre, avec son mari et un de ses petits fils, il y a 52 ans.

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mardi, 10 juin 2025

LUNDI, JOUR DE LESSIVE (souvenir d'enfance)

Quand j'étais petite, le lundi était jour de lessive pour maman. Elle avait choisi ce jour pour une raison que je ne connais pas. En attendant, le linge sale s'entassait et, pour une famille de six personnes, ce n'était pas un peu. Je me souviens qu'elle mettait à bouillir le linge supportant de hautes températures dans une bassine, sur la gazinière. Ensuite, elle transportait la bassine dans la cour pour la vider, ce qui était dangereux. Il lui fallait ensuite rincer ce linge à l'eau claire.

Heureusement, mes parents avaient une pompe électrique près de la salle de bains qui puisait l'eau de pluie recueillie dans une citerne sous la maison.

A la naissance du 5ème enfant, une aide ménagère venait aider quelques jours par semaine.

Enfin, quelques années plus tard, maman s'est acheté une machine à laver et a gardé le lundi pour faire ses nombreuses lessives. Le linge était ensuite mis à sécher sur les cordes tendues par des piquets, le long de l'allée menant au potager et au fond du jardin.

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Les jours de pluie, maman mettait le linge mouillé sur des cordes tendues dans la cuisine et la salle à manger, ce qui n'était pas très esthétique. Puis elle s'est acheté un grand séchoir sur pied et a abandonné l'idée de ne faire les lessives qu'une fois par semaine.

(photo prise par mon père en février 1959, à l'arrière de notre maison, un jour de neige).

mardi, 20 mai 2025

Souvenir d'enfance : L'OCULISTE de MAUBEUGE

Ma mère a eu 5 enfants dont 3 ont porté des lunettes dès l'école primaire.

Je fais partie des 3, j'ai porté mes 1ères lunettes à l'âge de 8 ans.

Tous les ans à la même époque, ce devait être pendant les grandes vacances, nous prenions le train pour nous rendre au rendez-vous fixé par l'oculiste. Dans notre petite ville, à part les médecins généralistes, il n'y avait pas de médecins spécialistes.

Arrivés à la gare, nous nous dirigions vers les faubourgs. Dans une rue toute droite, des maisons individuelles se succédaient. C'est dans l'une d'elles que notre oculiste exerçait. Dans la salle d'attente, les volets fermés, une faible lumière nous accueillait ainsi qu'un canapé et quelques fauteuils.

Je demandais à ma mère pourquoi nous étions dans le presque noir. Elle m'expliquait que c'était pour prendre soin de nos yeux.

Puis nous passions une par une dans le bureau de l'oculiste.

Quand nous sortions de ce rendez-vous, ordonnance à la main, nous allions commander nos nouveaux verres chez l'opticien de notre petite ville et quelquefois changer en même temps nos montures, car en grandissant nos lunettes devenaient trop petites.  

J'avais du mal à m'y habituer les premiers jours et je manquais de tomber car je levais trop haut mes pieds pour monter ou descendre du trottoir.

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mardi, 22 avril 2025

MON 1er DEMENAGEMENT

J'ai 2 ans 1/2 et ma mère attend son 4ème enfant. Elle a 27 ans. Mon père nous prend en photo, mon frère, ma soeur, ma mère et moi, devant ce qui fût notre maison. Car aujourd'hui nous déménageons. Nous partons dans une nouvelle maison, à l'autre bout de la ville, une maison que mes parents ont fait construire dans un quartier calme, près des écoles de filles et de garçons. Ma mère porte un long manteau qui cache sa grossesse arrivée à terme.

Je lui donne ma main gauche et de la main droite je tiens mon petit sac à main rouge. J'ai mis mes chaussures blanches. Je porte aussi un manteau comme mon frère et ma soeur.

Nous sommes photographiés devant la porte d'entrée, sur les marches qui donnent sur le trottoir et la route pavée. Mon frère se tient tout droit comme un soldat au "garde à vous". Il porte un manteau clair et ma soeur se tient entre ma mère et mon frère, en penchant la tête, car elle s'est mise un peu derrière ma mère. Elle tient son petit sac beige dans la main droite.

Nous voilà partis pour notre nouvelle maison.

Dans le jardin, je ne vois aucun arbre, aucune fleur, même pas une herbe qui pousse dans ce qui fût un chantier de construction. En entrant dans la maison, je sens l'odeur du plâtre et du bois neufs. Quand nous nous parlons, nos voix résonnent car mes parents n'ont pas beaucoup de meubles. Je n'aime pas cette maison. Les murs sont blancs et les fenêtres sans peinture, elle est impersonnelle.

Je dis à ma mère que je veux revenir dans l'autre maison car j'y ai mes souvenirs. Mais elle me répond que ce n'est pas possible.

Mon frère et ma soeur partent à l'école et je reste seule avec ma mère. Je ne veux pas manger, je ne veux pas jouer, je m'ennuie toute seule.

Puis, quelques semaines après le déménagement, je m'en vais passer quelques jours chez mon grand père et ma grand mère, à l'autre bout de la ville, accompagnée de mon frère et de ma soeur.

Ma grand mère s'absente une demi-journée et mon grand père nous garde tous les trois. Il nous fait des clins d'oeil complices en sortant un paquet de bonbons du vieux buffet de la cuisine. Il m'apprend à écrire, à lire, je joue avec les voitures de mon frère. Ma soeur joue aux cartes avec mon grand père qui fume la pipe.

Quand nous revenons, nous découvrons un bébé aux cheveux noirs, dans un berceau là-haut, dans une des chambres. C'est ma petite soeur, mignonne. C'est la 1ère fois que je vois un bébé. On dirait une poupée. Je suis heureuse. Je voudrais la prendre dans mes bras comme le fait ma maman. Je l'aime tellement cette petite soeur que je retrouve l'appétit et j'oublie ma peine causée par le déménagement.

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dimanche, 23 mars 2025

J'AI CONNU DIFFERENTS MODES DE CHAUFFAGE

Dans mon enfance, mes parents avaient un poêle de marque CINEY. Ils l'alimentaient avec du charbon en morceaux ou galets que Monsieur B. amenait dans de grands sacs de jute qu'il portait sur ses épaules, jusque dans l'abri de jardin derrière l'atelier de mon père. Ma mère lui offrait à chaque fois un bon verre de bière dans la cuisine. Il aimait plaisanter et rire avec nous. Il faut imaginer le visage de Monsieur B, avec les joues et le front noirs de poussière de charbon.

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Au début des années 80, mes parents ont fait installer le chauffage central au fioul pour être plus tranquilles, mon père étant à la retraite.

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Quand j'ai quitté mes parents, je me suis installé dans un studio où le chauffage était électrique avec des convecteurs.

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Quand je suis arrivée avec mon mari à Montpellier, en septembre 1975, notre appartement était chauffé avec un poêle à mazout installé dans le couloir. J'allais chercher le mazout à la station service, en face de l'immeuble. Nous avions acheté 2 radiateurs électriques pour chauffer une chambre et le salon-salle à manger.

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6 ans après, mon mari a construit notre maison et installé des convecteurs électriques car le gaz de ville n'arrivait pas dans mon village.

Depuis 2019, je me chauffe avec la climatisation réversible. 

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jeudi, 13 mars 2025

LES COURSES

Dans les années 60, peu de mères de famille possédaient le permis de conduire. Pour faire les courses, elles se rendaient à pied chez le boucher, le boulanger, le marchand de fruits et légumes, à la mercerie et à la droguerie-quincaillerie. Dans les petites villes les supermarchés n'existaient pas encore.

Les deux grands paniers en osier de ma mère pendaient à la porte de la cave avec le porte-monnaie à l'intérieur, prêts à servir chaque matin, dès 9 heures.

Après nous avoir accompagnés à l'école, maman se rendait dans la rue principale et entrait chez le boucher. Elle poussait la large porte vitrée en disant bonjour. Le boucher répondait en demandant :

"comment allez-vous ? que vous faut-il aujourd'hui ?".

Ma mère passait sa commande en parlant de la pluie et du beau temps ou des dernières nouvelles. Une cliente entrait et ma mère, se tournant vers elle, lui disait : "bonjour Ginette ! Alors, comment vas-tu ?" pendant que le boucher préparait et coupait le morceau de viande demandé, tout en discutant avec ses deux clientes.

Mais quelquefois, le dimanche matin, en sortant de la messe, elle se rendait chez l'autre boucher derrière l'église.

En sortant de la boucherie habituelle, ma mère traversait la rue et se dirigeait vers le magasin de fruits et légumes tenu par une de ses copines d'enfance, Marie Madeleine. Ce magasin était tout en profondeur, propre et bien rangé. Elles se voyaient presque tous les jours mais avaient toujours quelque chose à se raconter.

Ma mère avait le choix entre plusieurs boulangeries, mais elle se rendait toujours dans celle qui se trouvait devant la maison de sa mère Marguerite, dans une petite rue.

Les courses de ma mère duraient ainsi presque 2 heures chaque matin car elle rencontrait toujours dans la rue les mêmes personnes qui faisaient leurs achats à la même heure. Elles prenaient le temps de bavarder.

C'est ainsi qu'au repas de midi elle nous racontait les dernières nouvelles du quartier.

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