TRAVAIL AU JARDIN

Depuis le début de l'année, j'ai passé 25 heures au jardin : tontes, désherbage, coupes de bois, coupe de la végétation, semis de graines de tournesol, de mélange de fleurs, de pétunias, arrosage car il fait sec et balayage des dalles et de la terrasse de temps en temps.

Les iris violets sont enfin fleuris avec un mois de retard par rapport à l'année dernière.

LE JARDIN CE MATIN

AU FEU ET A L'EAU ! (Jacques PREVERT)

Ils ont crié A l’eau

comme Au feu ou Au fou

 

L’eau gagnant du terrain,

sous son oreiller d’herbes

le cachait dans son lit

tout comme un chien un os

le planque dans son trou

Ils ont crié A l’eau

comme Au voleur on crie

 

C’est alors qu’arrivèrent

les Grands Bouilleurs de Crue

 

Descendant de voiture ils incendièrent la ville

 

et l’eau à toute vapeur disparut dans le ciel

 

Et la voiture s’en fut avec comme à une bouée

 

un noyé accroché à sa roue de secours

 

et dans sa malle arrière un coffre plein d’argent

 

tout l’argent de la ville

 

sans aucun survivant.

 

AU JARDIN HIER ET AUJOURD'HUI

VU CET APRES MIDI : LE TROISIEME HOMME (film de 1949)

Le Troisième Homme (The Third Man) est un film britannique tourné en 1948 dans la ville de Vienne, en Autriche. Il montre l'état de la ville 3 ans après la Seconde Guerre Mondiale.

Ce film, réalisé par Carol Reed, sur un scénario de Graham Greene, est considéré comme l'un des meilleurs films noirs et a reçu le Grand Prix du Festival de Cannes en 1949.

La bande son est une musique originale d'Anton Karas, dont le Thème de Harry Lime eut un succès planétaire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Troisi%C3%A8me_Homme_(fi...

 

 

LE PAON

Il est comme le paon qui crie en voyant ses pieds.

C'est ce qu'on dit de qui se fâche quand on lui montre ses défauts.

On prétend que le paon se met à crier d'horreur à la vue de ses pieds.

NOUVEAU COMPTEUR D'EAU

Depuis le 1er janvier 2023, mon village est abonné à un nouveau distributeur d'eau potable. L'année dernière nous étions abonnés à un autre distributeur, et avant 2022, nous étions encore abonnés à un autre distributeur depuis de nombreuses années.

Le mardi 7 février, sans que je sois prévenue, 2 ouvriers se garent vers 9 h 45 devant mon mur de clôture. Je me renseigne et ils me disent qu'ils vont couper l'eau car il y a une fuite sur la rue. Je me dépêche de remplir quelques bidons d'eau et je leur dis de faire attention au Regard de la fibre optique qui passe juste à côté de la tête de la bouche à clé de l'eau, Regard dans le cerclage de l'arbre de la rue qui a été supprimé il y a plusieurs années.

 Vers 15 h ils ont terminé les travaux et s'en vont.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mercredi 15 mars, un employé de la nouvelle régie de l'eau me dit qu'il y a toujours une fuite sur la rue, là où 2 ouvriers ont fait des travaux le 7 février et qu'il faut tout refaire. Il ajoute qu'il viendra me poser un nouveau compteur sur la rue. Je lui demande de me prévenir avant afin de faire des réserves d'eau.

Le vendredi 17 mars, à 13 h, un autre employé de la nouvelle régie de l'eau sonne et me prévient que les travaux auront lieu lundi. Il prend des photos en précisant qu'il y aura perçage d'une tranchée dans mon jardin, de mon ancien compteur d'eau, jusqu'au trottoir. Je lui signale l'endroit de la fibre optique.

Je commence à dégager les graviers et le géotextile afin de permettre aux ouvriers, lundi, de percer la tranchée. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche soir, je fais des réserves d'eau dans différents bidons.

Ce lundi, les ouvriers arrivent à 9h et coupent l'eau. Ils percent le trottoir afin de mettre un nouveau compteur et enlèvent l'ancien. Puis à tour de rôle ils piochent pour faire une tranchée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A 15 h 30, ils ont terminé leur travail et remettent le géotextile et les graviers en place.

 

 

 

 

 

 

LES OUBLIETTES (Maurice ROLLINAT : 1846-1903)

Poète, Maurice ROLLINAT est né en 1846 à Châteauroux. Monté à Paris pour devenir chansonnier au Cabaret du Chat Noir, il est inclassable ; ami de George Sand, berrichon comme elle, il puise son inspiration dans le terroir mais aussi dans une hypocondrie qui l'apparente à Baudelaire. Son inspiration macabre, LES NEVROSES, Ce que dit la vie et ce que dit la mort, ira en s'accentuant. Atteint de troubles nerveux, il se retire à la campagne vers 1885 et y meurt en 1903.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Rollinat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les oubliettes de l'âme

Nous jetons le meilleur de nous

Qui languit lentement dissous

Par une moisissure infâme.

Pour le vice qui nous enflamme

Et pour le gain qui nous rend fous,

Dans les oubliettes de l'âme

Nous jetons le meilleur de nous.

Comme personne ne nous blâme,

Parfois, nous nous croyons absous,

Mais un cri nous vient d'en dessous :

C'est la conscience qui clame

Dans les oubliettes de l'âme.

1961-1981

Les deux premières photos sont de 1961 et montrent le village où j'habite depuis 1982.

Sur la 2ème photo, j'ai dessiné un carré noir pour situer ma maison actuelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La dernière, de mars 1981, montre le lotissement où j'habite, avant la construction de 5 maisons sur 7 (car la 1ère et la 2ème maison du lotissement se trouvent déjà sur la photo, à gauche de la rue desservant le lotissement). 

J'ai dessiné un rond noir pour situer ma maison actuelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1961, la moitié basse du terrain est encore plantée de vignes et le chemin qui y mène n'est pas encore goudronné. C'est un chemin de terre où seules passent les chèvres qui viennent brouter sur les différents terrains en haut. Ce n'est que vers 1972-73, d'après ce que l'on m'a raconté, que le chemin est devenu avenue car différentes maisons se sont construites entre 1973 et 1980 sur les terrains de vignes.

DONNER UNE PERRUQUE A QUELQU'UN

Donner une perruque à quelqu'un c'est lui infliger une punition.

Dans les couvents, la règle obligeait d'avoir la tête rasée. Lorsque les moines renvoyaient un novice indigne, ils lui remettaient une perruque, afin qu'il pût reparaître dans le monde sans scandale.