dimanche, 25 mai 2014
BONNE FETE A TOUTES LES MAMANS
Je souhaite à toutes les mamans UNE JOYEUSE FÊTE !
17:24 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : fête, fête des mamans, société, culture, coutûmes, fleurs
lundi, 19 mai 2014
UN PETIT BONJOUR
Actuellement en voyage en Irlande, je vous souhaite une bonne semaine.
15:15 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : voyage, culture, loisirs, vacances, société
jeudi, 01 mai 2014
SOIRS (Henry BATAILLE -1872-1922)
D'origine nimoise, fils de magistrat, il fait les Beaux-Arts de Paris et commence à peindre. Après son 1er recueil poétique, La Chambre Blanche en 1895, il se tourne vers la poésie et le théâtre. L'oeuvre de BATAILLE, nostalgique, se veut une critique virulente des moeurs et de la morale figés des classes élevées de la France de l'avant-guerre.
Il y a de grands soirs où les villages meurent
Après que les pigeons sont rentrés se coucher.
Ils meurent, doucement, avec le bruit de l'heure
Et le cri bleu des hirondelles au clocher...
Alors, pour les veiller, des lumières s'allument,
Vieilles petites lumières de bonnes soeurs,
Et des lanternes passent, là-bas dans la brume...
Au loin le chemin gris chemine avec douceur...
Les fleurs dans les jardins se sont pelotonnées,
Pour écouter mourir leur village d'antan,
Car elles savent que c'est là qu'elles sont nées...
Puis les lumières s'éteignent, cependant
Que les vieux murs habituels ont rendu l'âme
Tout doux, tout bonnement, comme de vieilles femmes.
22:00 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, poète, poème, auteur, culture, société, livre, littérature
lundi, 21 avril 2014
LA MAISON DE CLAUDINE (Colette) Le curé sur le mur.
Le mot "presbytère" venait de tomber cette année-là, dans mon oreille sensible, et d'y faire des ravages.
Loin de moi l'idée de demander à l'un de mes parents : "Qu'est-ce que c'est, un presbytère ?"
J'avais recueilli en moi le mot mystérieux comme brodé d'un relief rèche en son commencement, achevé en une longue et rêveuse syllabe... Enrichie d'un secret et d'un doute, je dormais avec le mot et je l'emportais sur mon mur. "Presbytère !" Je le jetais, par-dessus le toit du poulailler et le jardin de Miton, vers l'horizon toujours brumeux de Moutiers. Du haut de mon mur, le mot sonnait en anathème : " Allez ! vous êtes tous des presbytères ! " criais-je à des bannis invisibles.
Un peu plus tard, le mot perdit de son venin et je m'avisai que le "presbytère" pouvait bien être le nom scientifique du petit escargot rayé jaune et noir... Une imprudence perdit tout, pendant une de ces minutes où une enfant, si grave, si chimérique qu'elle soit, ressemble passagèrement à l'idée que s'en font les grandes personnes...
- Maman ! regarde le joli petit presbytère que j'ai trouvé ?
- Le joli petit... quoi ?
- Le joli petit presb...
Je me tus. Trop tard, il me fallut apprendre - "Je me demande si cette enfant a tout son bon sens..." - ce que je tenais tant à ignorer, et appeler "les choses par leur nom..."
- Un presbytère, voyons, c'est la maison du curé.
- La maison du curé... Alors M. le curé Millot habite dans un presbytère ?
- Naturellement... Ferme ta bouche, respire par le nez... Naturellement, voyons...
18:29 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : auteur, livre, littérature, culture, nouvelles et textes brefs, colette, la maison de claudine
samedi, 12 avril 2014
LALA
La voisine joue du piano cet après midi. Je l'entends à travers le mur de notre maison. Maman repasse le linge pendant que mon frère et ma grande soeur sont à l'école. J'ai deux ans et, bien sûr, je ne vais pas encore à l'école maternelle.
J'aime quand j'entends de la musique. Je sais chanter quelques chansons que nous entendons à la radio. Je les reprends de ma petite voix. Ma mère est "aux anges" quand elle m'entend chanter.
Je me dirige vers le mur mitoyen où Lala joue de son piano et je reste là, l'oreille collée contre la tapisserie, pendant que maman fait glisser son fer à repasser sur les vêtements qui passent de la corbeille à linge à la table, puis à l'armoire.
Quelquefois, je vois la voisine dans la rue quand je pars faire les courses avec maman. Alors la pianiste me regarde et me dit bonjour. Et moi je réponds : "Lala". Ma mère se met à rire et engage la conversation avec Colette (c'est son prénom) qui est mariée mais n'a pas d'enfant.
J'aime bien le son du piano et les morceaux qu'elle joue résonnent dans toute la maison.
Je ne suis jamais entrée dans la maison de Lala. Je n'ai jamais vu son piano. Quand nous avons déménagé, je l'ai revue souvent faire ses courses. Elle n'a jamais eu d'enfant...
15:56 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : souvenirs, nouvelles et textes brefs, écriture, auteur, culture, littérature, livre, enfance
lundi, 07 avril 2014
HEURES SEREINES (Charles CROS)
J'ai pénétré bien des mystères
Dont les humains sont ébahis ;
Grimoires de tous les pays
Etres et lois élémentaires.
Les mots morts, les nombres austères
Laissaient mes espoirs engourdis ;
L'amour m'ouvrit ses paradis
Et l'étreinte de ses panthères.
Le pouvoir magique à mes mains
Se dérobe encore. Aux jasmins
Les chardons ont mêlé leurs haines.
Je n'en pleure pas ; car le Beau
Que je rêve, avant le tombeau,
M'aura fait des heures sereines.
21:39 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poésie, poèmes, poètes, écriture, livres, auteur, culture, littérature, vers, société
mercredi, 02 avril 2014
SAGE
On a souvent honoré du titre de sage ceux qui n'ont eu d'autre mérite que de contredire leurs contemporains (D'ALEMBERT).
C'est une grande folie de vouloir être sage tout seul.
La sagesse est à l'âme ce que la santé est pour le corps.
(LA ROCHEFOUCAULD - Maximes).
La sagesse est le commencement du beau (Joseph JOUBERT - Pensées).
18:37 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : citations, auteur, écriture, livre, société, culture, littérature, siècle, blog, internet
samedi, 29 mars 2014
CITATIONS
La patrie d'un cochon se trouve partout où il y a du gland.
(FENELON)
On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels.
(Anatole FRANCE).
15:29 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : citations, société, auteur, écriture, littérature, culture, blog, internet, hautetfort
mercredi, 26 mars 2014
SI ELLE RIT
Si elle rit trop elle pleure
Si elle rit trop elle trompe
Si elle pleure elle a honte
Si elle pleure elle se méprise
Le rire est banal
Les pleurs ça fait mal
Les voix de l'âme
C'est normal.
17:50 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : poèmes, poète, poésie, écriture, société, auteur, livre, culture, littérature
vendredi, 21 mars 2014
A L'ECOLE MATERNELLE
De mes années passées à l'école maternelle, il me reste peu de souvenirs. Ce dont je me souviens, c'est que je n'ai pas pleuré le 1er jour.
Les maîtresses étaient très gentilles et douces.
J'ai très peu de souvenirs de la 1ère année de maternelle.
Je me revois avec mes petites camarades, essayant de dessiner, de recopier ce que la maîtresse avait écrit. Nous faisions des collages de papiers de couleurs différentes, nous chantions et la maîtresse nous initiait à la musique avec des tambourins que nous frappions du poing.
J'ai plus de souvenirs de la dernière année car la maîtresse avait décoré la salle de classe avec des filets de pêche, des étoiles de mer, des photos de bateaux, de mer, avec des coquillages, du sable et des algues. Et surtout, elle nous avait appris à chanter une chanson de Charles TRENET : La mer.
A la fin de l'année scolaire, nous avons chanté devant nos parents et avons été chaleureusement applaudis.
Je me souviens également de l'odeur de la peinture. Chaque enfant avait une poterie à décorer. La maîtresse nous avait donné un pot à peindre sur lequel elle avait fait des dessins. A nous de peindre le pot et de le laisser sécher toute une journée. Le lendemain ou le jour suivant, nous devions y ajouter les motifs avec une peinture d'une autre couleur.
J'ai gardé ce pot. Il est abîmé mais c'est merveilleux de savoir que je l'ai peint quand j'avais 5 ans. Il est rose et les dessins représentent des bateaux verts à voiles blanches.
Je me souviens également du cadeau que j'ai reçu au Noël de l'école : une dinette en métal !
Comme l'école était mixte, les filles avaient des petits amoureux ou fiancés. Les petits garçons avaient des amoureuses ou fiancées.
19:03 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : école, souvenirs, écriture, nouvelles et textes brefs, auteur, livre, publication, littérature, société, culture, enfance