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lundi, 13 mai 2013

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poésie,textes,écriture,poèmes,société,culture

lundi, 06 mai 2013

MA VISITE AU MUSEE MATISSE de LE CATEAU CAMBRESIS

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MATISSE : COLLIOURE Rue du Soleil 1905.

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MATISSE, 1ère nature morte orange : 1898-1899

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Auguste HERBIN : Vue du Cateau - 1921

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Auguste HERBIN : Vitrail JOIE - 1957

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Auguste HERBIN : Etude pour PAQUES 1949

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Dessin de MATISSE : LE GUIGNON.

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Josef ALBERS : Vitrail.

 

dimanche, 05 mai 2013

RENTREE

Je suis rentrée hier soir de mes vacances dans le Nord et au Havre. Je n'ai pas encore pris le temps de vous rendre visite sur vos blogs.

J'essaierai de le faire dans la semaine.

Je suis allée au Musée MATISSE du Cateau Cambrésis.

Je vous donne un petit aperçu. Je vous en reparlerai dans les jours qui viennent.

MUSEE MATISSE P1020654 DIM.jpg

musée MATISSE ENTREE.jpg

 

RENTREE

Je suis rentrée hier soir de mes vacances dans le Nord et au Havre. Je n'ai pas encore pris le temps de vous rendre visite sur vos blogs.

J'essaierai de le faire dans la semaine.

Je suis allée au Musée MATISSE du Cateau Cambrésis.

Je vous donne un petit aperçu. Je vous en reparlerai dans les jours qui viennent.

MUSEE MATISSE P1020654 DIM.jpg

musée MATISSE ENTREE.jpg

 

mercredi, 24 avril 2013

ART URBAIN

En me rendant à un rendez-vous, je tourne la tête et ...

clac ! dans l'APN....

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lundi, 22 avril 2013

LE PROCES (Franz KAFKA)

On avait sûrement calomnié Joseph K..., car, sans avoir rien fait de mal, il fut arrêté un matin.

La cuisinière de sa logeuse, Mme GRUBACH, qui lui apportait tous les jours son déjeuner à 8 heures, ne se présenta pas ce matin là. Ce n'était jamais arrivé, K... attendit encore un instant, regarda du fond de son oreiller la vieille femme qui habitait en face de chez lui et qui l'observait avec une curiosité surprenante, puis, affamé et étonné tout à la fois, il sonna la bonne. A ce moment on frappa à la porte et un homme entra qu'il n'avait encore jamais vu dans la maison. Ce personnage était svelte, mais solidement bâti, il portait un habit noir et collant, pourvu d'une ceinture et de toutes sortes de plis, de poches, de boucles et de boutons qui donnaient à ce vêtement une apparence particulièrement pratique sans qu'on pût cependant bien comprendre à quoi tout cela pouvait servir.

"Qui êtes-vous ?" demanda K... en se dressant sur son séant.

Mais l'homme passa sur la question, comme s'il était tout naturel qu'on le prit quand il venait, et se contenta de demander de son côté :

"Vous avez sonné ?

- Anna doit me porter le déjeuner", dit K... essayant d'abord muettement de découvrir par déduction qui pouvait être ce monsieur. Mais l'autre ne s'attarda pas à se laisser examiner ; il se retourna vers la porte et l'entrouvrit pour dire à quelqu'un qui devait se trouver juste derrière :

"Il veut qu'Anna lui apporte le déjeuner !"

Un petit rire suivit dans la pièce voisine ; à en juger d'après le bruit, il pouvait se faire qu'il y eût là plusieurs personnes. Bien que l'étranger n'eût pu apprendre de ce rire rien qu'il ne sût auparavant, il déclara : "C'est impossible..." à K... sur un ton de commandement.

"Voilà qui est fort, répondit K... en sautant à bas de son lit pour enfiler son pantalon. Je voudrais bien voir qui sont ces gens de la pièce à côté, et comment Mme GRUBACH m'expliquera qu'elle puisse tolérer qu'on vienne me déranger de la sorte".

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samedi, 20 avril 2013

UNE ROSE

Ma 8ème réalisation avec des crayons de couleurs en presque 3 heures.

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mercredi, 17 avril 2013

PETIT BONHEUR



 

 

mardi, 09 avril 2013

BONJOUR TRISTESSE (Françoise SAGAN)

Je passais par toutes les affres de l'introspection sans, pour cela, me réconcilier avec moi-même. "Ce sentiment, pensais-je, ce sentiment à l'égard d'Anne est bête et pauvre, comme ce désir de la séparer de mon père est féroce".

Mais, après tout, pourquoi me juger ainsi ? Etant simplement moi, n'étais-je pas libre d'éprouver ce qui arrivait. Pour la première fois de ma vie, ce "moi" semblait se partager et la découverte d'une telle dualité m'étonnait prodigieusement. Je trouvais de bonnes excuses, je me les murmurais à moi-même, me jugeant sincère, et brusquement un autre "moi" surgissait, qui s'inscrivait en faux contre mes propres arguments, me criant que je m'abusais moi-même, bien qu'ils eussent toutes les apparences de la vérité. Mais n'était-ce pas, en fait, cet autre qui me trompait ? Cette lucidité n'était-elle pas la pire des erreurs ? Je me débattais des heures entières dans ma chambre pour savoir si la crainte, l'hostilité que m'inspirait Anne à présent se justifiaient ou si je n'étais qu'une petite jeune fille égoïste et gâtée en veine de fausse indépendance.

En attendant, je maigrissais un peu plus chaque jour, je ne faisais que dormir sur la plage et, aux repas, je gardais malgré moi un silence anxieux qui finissait par les gêner. Je regardais Anne, je l'épiais sans cesse, je me disais tout au long du repas : "Ce geste qu'elle a eu vers lui, n'est-ce pas l'amour, un amour comme il n'en aura jamais d'autre ? Et ce sourire vers moi avec ce fond d'inquiétude dans les yeux, comment pourrais-je lui en vouloir ?" Mais, soudain, elle disait : "Quand nous serons rentrés, Raymond..." Alors l'idée qu'elle allait partager notre vie, y intervenir, me hérissait.

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samedi, 06 avril 2013

PETITE MORT POUR RIRE (Tristan CORBIERE)

Va vite, léger peigneur de comètes !

Les herbes au vent seront tes cheveux ;

De ton oeil béant jailliront les feux

Follets, prisonniers dans les pauvres têtes...

Les fleurs de tombeau qu'on nomme Amourettes

Foisonneront plein ton rire terreux...

Et les myosotis, ces fleurs d'oubliettes...

Ne fais pas le lourd : cercueils de poètes

Pour les croque-morts sont de simples jeux,

Boites à violon qui sonnent le creux...

Ils te croiront mort - Les bourgeois sont bêtes -

Va vite, léger peigneur de comètes !

 

(Edouard-Joachim Corbière, dit Tristan Corbière, né en Bretagne au manoir de Coat Congar, est le fils d'un homme de lettres, capitaine au long cours et directeur de la chambre de commerce de Morlaix. Comme son père, Edouard voulait naviguer, mais des crises de rhumatismes l'obligent à interrompre ses études à 15 ans. Installé près de Roscoff, il en hante les cabarets. On se moque de sa longue silhouette, de sa laideur. Malgré ses problèmes pulmonaires, il sort en mer par tous les temps. S'étant lié à des peintres en vacances, il suit l'un d'entre eux en Italie et, lors du voyage, qui le déçoit, renconre Armida Joséfina Cuchiani, qu'il rebaptise Marcelle. Elle est déjà la maîtresse d'un hobereau français et devient sa muse avec la complicité de l'amant en titre.

Il suit le couple à Paris, collabore à une revue et fait publier à compte d'auteur son unique recueil poétiques, Les Amours jaunes, qui passe complètement inaperçu (1873).

L'année suivante, on le trouve, un soir de décembre, gisant dans sa chambre en tenue de soirée. Marcelle tente de le soigner avant que la mère du poète ne le fasse revenir à Morlaix, où il s'éteint le 1er mars 1875, l'année de ses 30 ans, en pressant sur sa poitrine une touffe de bruyères en fleur.

Ce n'est que 10 ans après leur parution que Verlaine, touché par le destin et le génie de ce poète maudit, révèlera Les Amours jaunes au public).

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