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vendredi, 29 mars 2013

OEUVRE D'ART

Une oeuvre d'art est le messager du parfum du lotus caché, la floraison invisible de l'esprit.

(Ecritures sanscrites)

Une oeuvre d'art n'est supérieure que si elle est, en même temps, un symbole et l'expression exacte d'une réalité (MAUPASSANT, La morte).

Les oeuvres d'art sont d'une infinie solitude, rien n'est pire que la critique pour les aborder. Seul l'amour peut les saisir, les garder, être juste envers elles.

(R. M. RILKE, Lettres à un jeune poëte).

Ce qui nous impressionne dans une oeuvre d'art est bien rarement l'oeuvre en elle-même, mais l'idée que les autres s'en font, et c'est pourquoi sa valeur commerciale subit d'énormes changements.)

(G. LE BON).

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mardi, 26 mars 2013

VILLA-LOUPIAN et MUSEE de SITE GALLO ROMAIN entre MONTPELLIER et BEZIERS

Hier après midi je me suis rendue au Musée de LOUPIAN (Hérault) avec mon mari pour voir la villa gallo-romaine de LOUPIAN.

http://www.loupian.fr/Villa_Gallo-Romaine.htm

 

La visite était guidée et nous avons passé un très bon moment.

Je vous invite à découvrir d'autres photos sur mon 3ème blog en cliquant sur le lien en-dessous de cette photo (prise à l'intérieur du musée et qui reconstitue un des bassins des thermes cerné de sa mosaïque d'origine).

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http://nordetsud.hautetfort.com/

 

 

 

dimanche, 17 mars 2013

UN ETRE ACHEVE ?

Aimer sa propre personne signifie apprécier ce qu'on est, être souvent d'accord avec les actes que l'on pose, et aussi considérer que l'on n'est pas un être achevé, ce qui signifie que l'on sait que l'on peut évoluer.

(René de Lassus).

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samedi, 16 mars 2013

MEMOIRE

Pourquoi faut-il que nous ayons assez de mémoire pour retenir jusqu'aux moindres particularités de ce qui nous est arrivé et que nous n'en ayons pas assez pour nous souvenir combien de fois nous les avons contées à une même personne ?

(LA ROCHEFOUCAULD - Réflexions ou Sentences et Maximes morales)

LA ROCHEFOUCAULD.jpg

dimanche, 16 décembre 2012

HASARD (J. M. G. LE CLEZIO)

Pour ses cinquante ans, MOGUER avait fait une folie. Il avait réalisé son rêve de gosse, en faisant construire sur ses plans, dans les chantiers navals de Turku en Finlande, un voilier de quatre-vingts pieds principalement en acajou, effilé comme une aile d'albatros, auquel il avait donné le nom de Azzar, en souvenir de la petite fleur d'oranger qui ornait la face heureuse du dé avec lequel il se mesurait à la fortune, quand il était adolescent à Barcelone, sur les Ramblas. Il avait veillé à la réalisation du navire jusque dans les moindres détails, choisissant les essences qui lambrissaient l'intérieur, la décoration, et chaque élément qui devait contribuer à faire du Azzar à la fois sa résidence idéale et son bureau de production.

Il avait apporté un soin tout particulier à la cabine avant - il l'appelait pompeusement la cabine de l'armateur - dessinant un lit monumental et triangulaire qui occupait l'extrémité de la proue. Un lit où les rêves devaient pouvoir se prolonger au-delà du sommeil, dans des draps de satin noir, une sorte de radeau de luxe pour dérive amoureuse, ou simplement un oubli du monde dans le bercement soyeux des vagues contre l'étrave, quelque part entre les îles et la terre ferme...

Contiguë à la chambre, il avait fait aménager une salle de bains en bois gris, d'où, depuis une immense baignoire turquoise, il pouvait deviner la ligne sombre de l'horizon. Enfin, parce qu'il ne voulait dépendre de personne, il s'était ingénié à tout ce qui pouvait simplifier la manoeuvre, en reliant les treuils et les cordages à un tableau électrique qu'il pouvait commander tout seul depuis le cockpit.

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dimanche, 09 décembre 2012

MES LIVRES DEDICACES

Si vous souhaitez recevoir mes livres dédicacés, plutôt que de passer par TheBookEdition, contactez-moi en me laissant un commentaire ici ou par mail.

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vendredi, 07 décembre 2012

PROVERBES SUR DECEMBRE

Le 7 : A la Saint Ambroise, du froid pour huit jours

Le 10 : A la Sainte Julie, le soleil ne quitte pas son lit

Le 13 : A la Sainte Luce, le jour croît du saut d'une puce

Le 21 : S'il gèle à la Saint Thomas, il gèlera encore 3 mois

Le 25 : Pluie pour Noël, soleil pour les Rameaux

Le 26 : A la Saint Etienne, chacun trouve la sienne.

Si l'hiver ne fait son devoir en mois de décembre ou de janvier, au plus tard il se fera voir dès le 2ème février.

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dimanche, 02 décembre 2012

SOLITUDE DE LA PITIE de Jean GIONO (extrait)

Joselet s'est assis en face du soleil.

L'autre est en train de descendre en plein feu. Il a allumé tous les nuages ; il fait saigner le ciel sur le bois. Il vendange tout ce maquis d'arbres, il le piétine, il en fait sortir un jus doré et tout chaud qui coule dans les chemins. Quand un oiseau passe dans le ciel il laisse un long trait noir tout enlacé comme les tortillons de la vigne. On entend sonner les cloches dans les clochers des villages, là-bas derrière les collines. On entend rentrer les troupeaux et ceux qui olivaient les dernières olivettes des hautes-terres s'appellent de verger en verger avec des voix qui font comme quand on tape sur des verres.

- Oh ! Joselet, je lui dis.

- Oh ! Monsieur, il me répond sans détourner la tête.

- Alors tu regardes le soleil ?

- Alors oui, vous voyez.

Le soleil est maintenant en train de se battre avec un gros nuage tout en ventre. Il le déchire à grands coups de couteau. Joselet a du soleil plein la barbe comme du jus de pêche. Ca lui barbouille tout l'alentour de la bouche. Il en a plein les yeux et plein les joues. On a envie de lui dire : "Essuie-toi."

- Alors, tu le manges ce soleil ? je lui dis encore.

-Eh oui, je le mange, dit Joselet.

Vraiment il s'essuie la bouche du revers de la main et il avale sa salive comme s'il l'avait parfumée d'un gros fruit du ciel.

Et quand il n'est plus resté que ce jour vert de devant le soir et, là-bas dans les pins de la colline, une petite goutte de lumière toute tremblante comme un pigeon, Joselet m'a expliqué.

-Ca, il m'a dit, c'est ce que j'ai su avant tout le reste. Vous avez entendu dire que je suis le maître de la pluie et que j'endors les brûlures rien qu'avec la salive ? Vous avez entendu dire que, quand on a le cordon de Saint-Antoine et qu'on a tout fait, et qu'on est fatigué de tout, on vient me voir, que je touche juste un peu l'homme ou la femme à l'endroit de la ceinture et que le mal s'en va ? Je m'essuie à un torchon, on brûle le torchon et c'est fini. On a dû vous dire aussi qu'avec le mot, si on a un membre déboîté, je le remboîte. Si vous avez de l'amour, à vous tourner, à vous retourner comme sur le gril, alors vous venez me voir, nous nous entendons, je vous fais la grande lecture des étoiles, je vous mets un peu la main derrière la tête, et la femme, la voilà dessous vous, tout de suite, dans le moment, même si elle est au fond des êtres. Bien entendu, je vous fais ça une fois, pour vous contenter, puis après c'est vous qui avez la parole. Je vous donne le nécessaire, c'est mon secret, et si vous faites bien ce que je vous dis, elle ne peut pas résister, elle vient et vous vous arrangez avec elle...

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mercredi, 07 novembre 2012

ARTHUR ET MADELEINE (mon 6ème livre)

Mon dernier livre est enfin paru.

Après 6 mois de travail, j'ai terminé de le finaliser ce week end. Je vous le présente ci-dessous. (cliquer sur le lien). Vous pouvez en lire quelques extraits en cliquant dans la catégorie "1893-2011" de ce blog.

 http://www.thebookedition.com/arthur-et-madeleine-elisabe...

 ARTHUR ET MADELEINE JPG.jpg

 

dimanche, 04 novembre 2012

ERNEST AMAS, peintre.

Ernest AMAS est né à Landrecies (Nord) le 1er janvier 1869.

La même année naissait à moins de 15 kms de là MATISSE.

Les deux hommes étudient la peinture et le dessin au Cateau-Cambresis, puis à Lille.

A Paris, Ernest AMAS fréquente l'académie Julian et les ateliers de Bouguereau et d'Olivier Merson.

Il entre ensuite à l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts et devient l'élève de Gustave MOREAU (1826-1898).

En 1900 il obtient le Prix Chevanard avec le tableau "Adam et Eve découvrant le corps d'Abel".

En 1921 il obtient le Prix Rosa-bonheur pour "Le repos".

Il retournera finir ses jours à Landrecies et s'éteindra en 1959.

(Ci-dessous, Autoportrait - Bouquet de Giroflées - La lessive de Benoîte - SCENE DU SIEGE DE 1794).

(Je suis née moi-même à Landrecies et j'ai pu admirer une de ces oeuvres à la Mairie quand j'étais enfant).

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