mercredi, 21 août 2013
ISTANBUL
Dans ce livre, Laura nous invite à la suivre avec son mari et à suivre Gérard de Nerval à Istanbul (qu'il nommait encore Constantinople).
Avec son mari, elle a séjourné dans cette ville à la fin de l'année dernière et au début de cette année.
Elle nous en donne un 1er aperçu, dans ce 1er tome, avec 36 photos et des liens à suivre pour découvrir les paysages byzantins qui emportent le voyageur.
Comme disait si bien Gérard de Nerval : "cette cité est comme autrefois, le sceau mystérieux et sublime qui unit l'Europe et l'Asie... Constantinople semble une décoration de théâtre qu'il faut regarder de la salle sans en visiter les coulisses".
J'ai personnellement adoré ce livre, j'y ai fait de très belles découvertes...
A commander sur Le blog de LAURA :
http://www.lauravanel-coytte.com/
14:21 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : voyage, istanbul, écriture, livres, gérard de nerval, paysages, culture, littérature
dimanche, 18 août 2013
LE MENSONGE
Un menteur est un homme qui ne sait pas tromper ;
Un flatteur, celui qui ne trompe ordinairement que les sots.
Celui qui sait se servir avec adresse de la vérité, et qui en connaît
l'éloquence, peut seul se piquer d'être habile.
(VAUVENARGUES, Réflexions et Maximes)
14:56 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : citations, société, écriture, livre, culture, littérature, auteur
samedi, 10 août 2013
POSTERITE
Celui qui parle de l'avenir est un coquin, c'est l'actuel qui compte.
Invoquer la postérité, c'est faire un discours aux asticots.
(Louis-Ferdinand CELINE - Voyage au bout de la nuit - Gallimard)
15:09 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, livre, écriture, auteur, littérature, société, proverbes, culture, céline
samedi, 03 août 2013
LES PROMESSES DU CIEL ET DE LA TERRE (Claude MICHELET - extrait)
Antoine atteignit Lodève en une bonne semaine. Pour économiser son modeste pécule - il possédait encore cinq cent soixante-dix francs et entendait les rogner le plus chichement et lentement possible -, il avait décidé de faire le chemin à pied. Le temps était beau, la route agréable, et il avait pu couvrir, sans trop de fatigue, ses quarante kilomètres par jour. Il est vrai qu'il avait très souvent profité de quelques attelages de paysans, de rouliers ou de commerçants, heureux de rompre la monotonie de leur parcours par un brin de conversation.
Il avait profité de son passage à Gramat, le deuxième jour, pour aller voir sa soeur. Il n'avait pas eu de mal à trouver Aimée, servante chez un important producteur d'huile de noix. Il avait été ému de la revoir, mais l'avait à peine reconnue car elle avait beaucoup changé : elle semblait fatiguée et vieillie.
Ils s'étaient regardés, un peu gênés, un peu gauches car, comme il l'avait pressenti, ils n'avaient plus grand-chose à se raconter.
- Et ton mari, j'aimerais bien le saluer, avait-il dit pour tenter d'amorcer la conversation.
- C'est pas possible, il est parti pour quelques jours, il ressuit le toit d'une bergerie du côté de Calès, avait expliqué Aimée.
- Dommage, j'aurais bien voulu le connaître ; la mère et Octavienne m'ont dit que c'était un gentil garçon. Mais, à propos, tu crois qu'il me trouverait du travail par ici ?
- Comme couvreur ? Non. Tu sais, le bourg n'est pas bien gros et mon mari est déjà obligé de courir toute la campagne pour changer quelques tuiles...
- Alors, même s'il demandait pour moi à son patron...
- Même... Ils sont déjà trois, c'est bien suffisant.
- Ah bon ! Alors, tant pis, je vais aller plus loin.
Il l'avait embrassée puis, tracassé par son air las et ses traits fatigués, avait lancé :
- Tu es heureuse, au moins ?
- Heureuse ? Oui, je crois.
- Alors, tant mieux ! Eh bien, au revoir, et dis surtout à ton mari que je regrette de ne pas l'avoir vu, mais ce n'est peut-être que partie remise.
15:11 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : livre, auteur, écriture, terroir, vie à la campagne, littérature, culture
lundi, 22 juillet 2013
RIRES
Malgré l'amour, la vie et l'heure et les périls,
Nous rions quelquefois des rires puérils,
Des rires dont le son doit étonner nos âmes ;
Pour rien, pour un détail dont nous nous avisâmes,
Des rires fous qui sont des fous rires vraiment.
(Edmond ROSTAND, Les Musardises)
21:28 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : citations, écriture, livres, auteurs, littérature, culture
jeudi, 11 juillet 2013
CITATION de Jean Paul SARTRE (Situation I. Temporalité)
L'homme n'est point la somme de ce qu'il a, mais la totalité de ce qu'il n'a pas encore, de ce qu'il pourrait avoir.
10:34 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : citations, société, écriture, livre, littérature, culture
lundi, 08 juillet 2013
DETENTE avec COLUCHE
C'est un bûcheron qui coupe du bois. Soudain, il aperçoit un Indien et il se dit : "Tiens ! Je vais demander à l'Indien s'il va faire froid cet hiver. Parce que les Indiens, ils doivent bien s'y connaître en température !". Alors, il arrête l'Indien qui passait et lui demande :
- Dites donc ! Est-ce que vous croyez qu'il va faire froid, cet hiver ?
- Oh, oui ! Hiver rigoureux !
Alors le bûcheron coupe encore du bois. Il coupe, il coupe, il en a un gros tas derrière lui et l'Indien repasse en disant :
- Oui, oui, très rigoureux, l'hiver !
Alors le bûcheron recoupe du bois, il a maintenant un énorme tas !
L'Indien repasse et lui dit :
- Oh là là ! Très très très rigoureux, l'hiver...
- Mais comment tu le sais ?
- Chez nous, il y a un dicton : "Quand l'homme blanc coupe du bois, c'est que l'hiver sera rigoureux !".
17:22 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : coluche, histoires drôles, humour, citations, livres, littérature, culture, société
vendredi, 05 juillet 2013
STENDHAL (extrait de LUCIEN LEUWEN)
Donne-toi donc quelquefois l'air un peu sombre. Tous les hommes de ton âge cherchent l'importance ; tu y étais arrivé en vingt quatre heures, sans qu'il y eût de ta faute, pauvre garçon ! et tu la répudies de gaieté de coeur. A te voir on dirait un enfant, et, qui pis est, un enfant content. On commence à te prendre au mot, je t'en avertis, et, malgré les millions de ton père, tu ne comptes dans rien ; tu n'as pas de consistance, tu n'es qu'un écolier gentil. A vingt ans, cela est presque ridicule, et, pour t'achever, tu passes des heures entières à ta toilette, et on le sait.
- Pour te plaire, disait Lucien, il faudrait jouer un rôle, n'est-ce pas ? et celui d'un homme triste ! et qu'est-ce que la société me donnera en échange de mon ennui ? et cette contrariété serait de tous les instants. Ne faudrait-il pas écouter, sans sourciller, les longues homélies de M. le marquis D... sur l'économie politique, et les lamentations de M. l'abbé R... sur les dangers infinis du partage entre frères que prescrit le Code Civil ? D'abord, peut être, ces messieurs ne savent ce qu'ils disent ; et, en second lieu, ce qui est bien plus probable, ils se moqueraient fort des nigauds qui les croiraient.
- Eh bien, réfute-les, établis une discussion, la galerie est pour toi. Qui te dit d'approuver ? Sois sérieux ; prends un rôle grave.
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samedi, 22 juin 2013
J. M. G. LE CLEZIO : ANGOLI MALA
Avant la saison des pluies, John Gimson, surnommé Bravito, est arrivé sur le fleuve. Il était né là, dix huit ans auparavant, mais il ne connaissait plus rien. Quand il avait deux ou trois ans, ses parents, des Indiens nouvellement convertis à la religion baptiste, étaient morts de la typhoïde dans le petit dispensaire que le pasteur, un Noir américain du nom de John Gimson, venait de faire construire sur le fleuve, en amont de Yaviza. Le pasteur avait dû repartir aussitôt vers la ville de Panama, et il avait emmené avec lui l'enfant. Il lui avait donné son nom, et il l'avait élevé dans la religion, avec l'idée que le jeune Indien retournerait un jour parmi les siens pour répandre la bonne parole. Mais un jour, comme le pasteur lui avait reproché d'avoir bu de l'alcool dans un des tripots du Maranon, Bravito avait pris un billet sur le bateau qui partait pour le Darien, et il était arrivé sur le fleuve.
Il n'avait aucune idée de ce qu'était la vie dans la forêt. C'était un jeune Indien de la tribu des WAUNANAS, svelte et fort, avec un visage d'une grande beauté et d'épais cheveux noirs renvoyés en arrière. Bravito était le surnom que ses parents lui avaient donné à sa naissance, parce qu'il semblait coléreux, et le pasteur lui avait gardé ce surnom.
Les sociétés indiennes n'aiment pas les transfuges.
Quand il était parti le long du fleuve à la recherche de sa famille, Bravito avait été accueilli avec méfiance. Tout en haut du fleuve, un peu au-dessous de l'endroit qu'on appelait Tres Bocas (les trois bouches, à cause des trois torrents qui formaient la source du fleuve), il avait trouvé la maison de son oncle. Quand il était enfin arrivé là, après cet interminable voyage à bord de la pirogue des commerçants noirs venus vendre de l'huile et du riz aux Indiens, Bravito s'était senti un peu découragé. Le fleuve était couleur de boue, et de chaque côté s'élevaient les murailles infranchissables de la forêt.
15:23 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : culture, écriture, livre, littérature
jeudi, 20 juin 2013
BALADE A SETE
Nous avions prévu une petite balade hier, il ne faisait pas trop chaud. Le ciel était gris-blanc mais pas de pluie prévue. Nous sommes partis direction le Bassin de Thau, BOUZIGUES, BALARUC LES BAINS, SETE puis FRONTINAN au retour.
Pour la suite de la visite, cliquez sur le lien ci-dessous.
http://nordetsud.hautetfort.com/
16:16 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : culture, journal intime, écriture, nouvelles et textes brefs