lundi, 08 juillet 2013
DETENTE avec COLUCHE
C'est un bûcheron qui coupe du bois. Soudain, il aperçoit un Indien et il se dit : "Tiens ! Je vais demander à l'Indien s'il va faire froid cet hiver. Parce que les Indiens, ils doivent bien s'y connaître en température !". Alors, il arrête l'Indien qui passait et lui demande :
- Dites donc ! Est-ce que vous croyez qu'il va faire froid, cet hiver ?
- Oh, oui ! Hiver rigoureux !
Alors le bûcheron coupe encore du bois. Il coupe, il coupe, il en a un gros tas derrière lui et l'Indien repasse en disant :
- Oui, oui, très rigoureux, l'hiver !
Alors le bûcheron recoupe du bois, il a maintenant un énorme tas !
L'Indien repasse et lui dit :
- Oh là là ! Très très très rigoureux, l'hiver...
- Mais comment tu le sais ?
- Chez nous, il y a un dicton : "Quand l'homme blanc coupe du bois, c'est que l'hiver sera rigoureux !".
17:22 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : coluche, histoires drôles, humour, citations, livres, littérature, culture, société
vendredi, 05 juillet 2013
STENDHAL (extrait de LUCIEN LEUWEN)
Donne-toi donc quelquefois l'air un peu sombre. Tous les hommes de ton âge cherchent l'importance ; tu y étais arrivé en vingt quatre heures, sans qu'il y eût de ta faute, pauvre garçon ! et tu la répudies de gaieté de coeur. A te voir on dirait un enfant, et, qui pis est, un enfant content. On commence à te prendre au mot, je t'en avertis, et, malgré les millions de ton père, tu ne comptes dans rien ; tu n'as pas de consistance, tu n'es qu'un écolier gentil. A vingt ans, cela est presque ridicule, et, pour t'achever, tu passes des heures entières à ta toilette, et on le sait.
- Pour te plaire, disait Lucien, il faudrait jouer un rôle, n'est-ce pas ? et celui d'un homme triste ! et qu'est-ce que la société me donnera en échange de mon ennui ? et cette contrariété serait de tous les instants. Ne faudrait-il pas écouter, sans sourciller, les longues homélies de M. le marquis D... sur l'économie politique, et les lamentations de M. l'abbé R... sur les dangers infinis du partage entre frères que prescrit le Code Civil ? D'abord, peut être, ces messieurs ne savent ce qu'ils disent ; et, en second lieu, ce qui est bien plus probable, ils se moqueraient fort des nigauds qui les croiraient.
- Eh bien, réfute-les, établis une discussion, la galerie est pour toi. Qui te dit d'approuver ? Sois sérieux ; prends un rôle grave.
10:33 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : littérature, livre, écriture, culture, société
samedi, 22 juin 2013
J. M. G. LE CLEZIO : ANGOLI MALA
Avant la saison des pluies, John Gimson, surnommé Bravito, est arrivé sur le fleuve. Il était né là, dix huit ans auparavant, mais il ne connaissait plus rien. Quand il avait deux ou trois ans, ses parents, des Indiens nouvellement convertis à la religion baptiste, étaient morts de la typhoïde dans le petit dispensaire que le pasteur, un Noir américain du nom de John Gimson, venait de faire construire sur le fleuve, en amont de Yaviza. Le pasteur avait dû repartir aussitôt vers la ville de Panama, et il avait emmené avec lui l'enfant. Il lui avait donné son nom, et il l'avait élevé dans la religion, avec l'idée que le jeune Indien retournerait un jour parmi les siens pour répandre la bonne parole. Mais un jour, comme le pasteur lui avait reproché d'avoir bu de l'alcool dans un des tripots du Maranon, Bravito avait pris un billet sur le bateau qui partait pour le Darien, et il était arrivé sur le fleuve.
Il n'avait aucune idée de ce qu'était la vie dans la forêt. C'était un jeune Indien de la tribu des WAUNANAS, svelte et fort, avec un visage d'une grande beauté et d'épais cheveux noirs renvoyés en arrière. Bravito était le surnom que ses parents lui avaient donné à sa naissance, parce qu'il semblait coléreux, et le pasteur lui avait gardé ce surnom.
Les sociétés indiennes n'aiment pas les transfuges.
Quand il était parti le long du fleuve à la recherche de sa famille, Bravito avait été accueilli avec méfiance. Tout en haut du fleuve, un peu au-dessous de l'endroit qu'on appelait Tres Bocas (les trois bouches, à cause des trois torrents qui formaient la source du fleuve), il avait trouvé la maison de son oncle. Quand il était enfin arrivé là, après cet interminable voyage à bord de la pirogue des commerçants noirs venus vendre de l'huile et du riz aux Indiens, Bravito s'était senti un peu découragé. Le fleuve était couleur de boue, et de chaque côté s'élevaient les murailles infranchissables de la forêt.
15:23 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : culture, écriture, livre, littérature
jeudi, 20 juin 2013
BALADE A SETE
Nous avions prévu une petite balade hier, il ne faisait pas trop chaud. Le ciel était gris-blanc mais pas de pluie prévue. Nous sommes partis direction le Bassin de Thau, BOUZIGUES, BALARUC LES BAINS, SETE puis FRONTINAN au retour.
Pour la suite de la visite, cliquez sur le lien ci-dessous.
http://nordetsud.hautetfort.com/
16:16 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : culture, journal intime, écriture, nouvelles et textes brefs
mardi, 11 juin 2013
LA PENSEE
L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour dire la vérité et la vertu.
FENELON
10:43 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : citations, écriture, auteur, littérature, culture
mercredi, 05 juin 2013
QUELQUE PART UN HERITAGE (1)
Auguste, fils de Nicolas et Pélagie, nait durant le printemps 1788 dans un petit village du Pas de Calais .
La misère était grande en France à cette époque, surtout dans les campagnes.
L'année 1788 voit une grave crise de subsistance s'installer dans la région du Nord. La médiocre récolte de 1787 est suivie d'un hiver dur qui provoque la disette.
Le jour de la naissance d'Auguste, grand-père se tient assis dans un vieux fauteuil, au milieu de l'unique pièce du rez-de-chaussée de la maison. La cheminée illumine la salle à manger. Grand-mère aide à l'accouchement pendant que des poussins entrent par la porte ouverte. Le vieux chien, couché près de grand-père, dort le museau entre les pattes.
16:30 Publié dans QUELQUE PART UN HERITAGE | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : écriture, livre, souvenirs, nouvelles et textes brefs, culture, littérature.
jeudi, 30 mai 2013
L'INSTINCT
L'instinct, c'est comme cet oiseau qui mourait de soif et qui a pu boire l'eau de la cruche en jetant des cailloux dedans (James JOYCE).
10:32 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, proverbes, culture, littérature, écriture, livres, auteurs
lundi, 20 mai 2013
JARDINAGE
Ce matin j'ai profité du beau temps pour tondre la pelouse, balayer les escaliers extérieurs et désherber la partie basse du jardin.
Certes les "cavaliers" d'avril sont passés (St Georges le 23, St Marc le 25, St Eutrope le 30 et Ste Croix le 3 mai) et quelques "saints de glace" ( St Mamert le 11, St Pancrace le 12, St Servais le 13 mai). Il reste St Urbain le 25 mai. Mais la pluie des dernières semaines a empêché tout travail dehors.
Prenant mon courage à deux mains, il fallait profiter de ce jour férié pour avancer un peu dans les travaux.
Il reste beaucoup à faire, le programme est dans ma tête...
15:22 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : jartdin, culture, fleurs, saison, printemps, société
vendredi, 17 mai 2013
L'AMITIE, LES AMIS
Il est sage de verser sur le rouage de l'amitié l'huile de la politesse délicate.
(Le pur et l'impur - Colette).
Le véritable ami est celui à qui on n'a rien à dire. Il contente à la fois notre sauvagerie et notre besoin de sociabilité.
(La faune des plateaux - Tristan Bernard)
21:46 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : citations, société, amour, amitié, écriture, auteurs, littérature, culture
mercredi, 15 mai 2013
LE GIBET
Si le gibet avait une bouche comme il a des oreilles, il appellerait à lui bien des gens.
(Ce vieux proverbe est fondé sur un ancien usage : le bourreau coupait les oreilles des repris de justice, et il les clouait au gibet).
Malheureux comme un gibet.
(Dans l'Antiquité, le gibet était fait du bois de certains arbres appelés "malheureux", et réputés stériles, tel que le peuplier, l'aune et l'orme).
21:58 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : citations, proverbes, écriture, société, culture