Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 26 mai 2022

DARIO MORENO


C'est un voyant la pub de l'huile d'olive PUGET que je me suis rappelé ce chanteur entendu à la radio dans mon enfance. Mes parents aimaient chanter. Ils faisaient partie d'une chorale et à la maison on aimait la musique. Je dois avouer qu'en voyant la pub je ne me souvenais plus du nom du chanteur. Avec le temps on oublie les noms. Mais tout m'est revenu ensuite quand j'ai su que c'était Dario MORENO. Ses autres succès me sont également revenu en mémoire.

chanteur,chanson,musique,années 60,45 tours,culture

chanteur,chanson,musique,années 60,45 tours,culture

 

 

 

 

 

 

 

 

 


https://fr.wikipedia.org/wiki/Dario_Moreno

 

dimanche, 21 mars 2021

HOMMAGE

Par cette note, je rends hommage à mon oncle Jean, dit Jeannot, (mon seul oncle car mon père était fils unique et ma mère n'avait qu'une soeur), décédé le 10 mars dernier, l'avant veille de ses 92 ans.

Nicole, soeur de ma mère, s'était mariée avec Jean en 1953 ou 1954, il faudra que je lui demande la date exacte la prochaine fois que je l'aurai au téléphone.

Avant de connaître Jean, Nicole était fiancée à André.

André est décédé en 1950 à l'armée, écrasé par un char. Je n'étais pas née, je n'ai connu les circonstances de son décès qu'il y a quelques années, par son neveu, David, l'interrogeant sur quelques photos de 1949 où son oncle apparaissait à côté de ma tante Nicole. Je savais son nom et son prénom par ma mère mais je ne connaissais pas l'histoire que le père de David lui a raconté.

En 1956, ma tante et mon oncle ont eu leur 1er enfant, Michel. Ils habitaient dans une maison près de l'église et nous leur rendions visite le dimanche après la messe. Mon oncle avait acheté la voiture de mon grand père maternel et la garait dans notre cour pour plus de sûreté, car il ne pouvait pas la stationner en centre ville.

7 ans après Michel vint une fille, Dominique, en 1963.

En 1961, mon oncle Jean acheta une maison ancienne pour la retaper, dans une petite ville à quelques kilomètres.

A la naissance de son 3ème enfant, Pascal, en 1965, des examens ont révélé que ma tante Nicole avait la tuberculose. Elle est donc partie en sanatorium pendant un an. Mon cousin Michel fut envoyé chez sa grand mère paternelle, Dominique chez ma grand mère maternelle, et Pascal, nouveau né, fut élevé chez nous. J'aidais ma mère autant que je pouvais dans son travail de maman de substitution.  Je n'avais que 12 ans mais je savais donner les repas à Pascal dont j'étais devenue la marraine.

Mon oncle Jean acheta une maison neuve après avoir revendu celle qu'il avait commencé à retaper, pensant que la santé de Nicole ne permettrait plus de vivre dans une maison en chantier permanent.

En 1989, on a détecté un cancer du sein chez Nicole qui a été opérée avec succès. Malheureusement, sa fille Dominique n'a pas eu cette chance, elle est décédée en 2002 d'une rechute de son cancer du sein, à l'âge de 39 ans.

Mon oncle Jeannot est parti rejoindre sa fille ce mercredi 10 mars, dans la soirée, à l'hôpital où il avait passé plus de 3 semaines, suite à une infection pulmonaire et les reins bloqués. Il était insuffisant cardiaque depuis une dizaine d'années mais gardait toujours le sourire, malgré les malheurs de la vie. Sa mère (que j'ai connue aux communions et parce qu'elle était très bonne couturière et avait coupé et cousu la robe de mariée de ma soeur aînée) avait une soeur jumelle, toutes deux pupilles de la nation. Je me souviens des paroles de ma mère quand elle en parlait  : des enfants trouvées, espagnoles. Pour ça, elle était bavarde et en plus d'être bonne couturière elle était très bonne cuisinière. 

(En photo, mon oncle Jean en 1976)

souvenirs,enfance,marraine,oncle,tante,mémoire,années 50,années 60

 

 

lundi, 20 juillet 2020

LE PORTE REVUES

Au début des années 60, ma mère avait acheté un porte revues, il se trouvait dans un coin de notre salle à manger. Il était en fer forgé noir. Il était placé près du fauteuil. Très pratique, on y mettait le journal, les magazines et revues féminines récents (mon père gardait ses revues et magazines personnels et techniques dans son atelier). On les gardait ainsi sous la main avant de s'en débarrasser quelques mois plus tard. On pouvait aussi y mettre quelques disques 45 ou 33 tours.

De nos jours, on vend encore ces portes revues mais ont-ils encore leur place dans les appartements ou maisons ?

J'ai regardé sur internet : il y en a de différentes formes, certains vintages, d'occasion, encore en bon état.

années 60,objet souvenir,meuble vintage,enfance,maisonannées 60,objet souvenir,meuble vintage,enfance,maison

dimanche, 25 mars 2018

MUSIQUE

Musique des années 60

Musique des années 70

Musique qui nous rappelle

Le bonheur d'être ensemble

Musique douceur

Musique qui nous rassemble

Musique ambiance

Que l'on écoute en silence

En lisant un bouquin

Ou bien le journal

Dans notre studio

Le dimanche

Ou bien le soir

Après le travail.

musique,années 60,années 70,souvenirs,rock,blues,countrymusique,années 60,années 70,souvenirs,rock,blues,countrymusique,années 60,années 70,souvenirs,rock,blues,countrymusique,années 60,années 70,souvenirs,rock,blues,country

 

vendredi, 25 août 2017

ENFANCE

Grand-mère avait des doubles rideaux noirs aux deux fenêtres de sa salle à manger.

Le jeudi après midi, je jouais avec mon frère. Nous fermions les doubles rideaux et, dans le noir, mon frère inventait des scènes dramatiques où il finissait par mourir sous les balles des bandits. Il tombait alors sur le carrelage en disant : cuic ! Il restait quelques instants sans bouger puis se relevait. Je le regardais faire en souriant puis j'ouvrais les doubles rideaux. Nous reprenions alors la construction en mécano commencée sur la table de la salle à manger.

souvenirs,enfance,écriture,jeux,années 50,années 60

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous passions aussi des moments à lire quelques bandes dessinées ou bien nous colorions une page de l'Album à colorier que grand père nous avait offert. S'il ne faisait pas froid dehors, nous allions courir dans le jardin, autour des pruniers, et nous faisions peur aux poules. 

souvenirs,enfance,écriture,jeux,années 50,années 60

vendredi, 26 mai 2017

LE TEMPS PASSE, LES SOUVENIRS RESTENT


mardi, 07 mars 2017

Mémé

Pour aller rendre visite à Mémé, on poussait la vieille porte donnant sur la rue et on grimpait l'escalier jusqu'au premier étage. L'escalier étroit en bois craquait sous nos pas. Nous arrivions devant la porte vitrée de l'appartement. On sonnait et elle venait nous ouvrir après avoir dit du fond de sa cuisine : j'arrive !

On entrait dans un trou noir, le couloir, où elle pendait son manteau, son chapeau et ses foulards et où elle rangeait aussi ses chaussures. 

Ah ! c'est vous les enfants, essuyez vos pieds avant d'entrer.

Elle nous embrassait en riant, heureuse de notre visite. On tournait à droite vers la cuisine, la pièce où elle vivait la plupart du temps. Derrière une porte, sa chambre. Ces deux pièces donnaient sur la rue où la boulangerie-pâtisserie, le bureau de tabac-presse, le photographe et le pressing devenaient un spectacle pour Mémé, l'après midi, quand elle s'asseyait à sa table recouverte d'une toile cirée orange. Elle regardait par une des deux fenêtres les gens entrer et sortir des magasins. Elle connaissait tout le monde.

L'appartement ne possédait pas de WC, ni de salle de bains. Mémé mettait un seau dans une minuscule pièce fermée par un rideau, un débarras, et, pour faire sa toilette, l'évier suffisait.

De l'autre côté du couloir se trouvait la salle à manger, pièce sombre éclairée par une petite lucarne. Nous n'y sommes entrés qu'une fois. Je me souviens vaguement de son buffet ancien, de sa grande table et de ses chaises assorties. Elle ne recevait jamais personne et cette pièce me semblait triste et silencieuse.

Nous ne restions chez Mémé que quelques minutes. Elle sortait alors sa bondonnière pour nous offrir des carambars au caramel avant de nous dire au revoir en nous embrassant sur le sommet de la tête.

souvenirs,enfance,années 60,grand mère,culture

lundi, 19 octobre 2015

LUNDI, JOUR DE LESSIVE

Quand j'étais petite, le lundi était jour de lessive pour maman. Elle avait choisi ce jour pour une raison que je ne connais pas. En attendant, le linge sale s'entassait et, pour une famille de six personnes, ce n'était pas un peu. Je me souviens qu'elle mettait à bouillir le linge supportant de hautes températures dans une bassine, sur la gazinière. Ensuite, elle transportait la bassine dans la cour pour la vider, ce qui était dangereux. Il lui fallait ensuite rincer ce linge à l'eau claire. Heureusement, mes parents avaient une pompe électrique près de la salle de bains qui puisait l'eau de pluie recueillie dans une citerne sous la maison. A la naissance du 5ème enfant, une aide ménagère venait aider quelques jours par semaine. Enfin, quelques années plus tard, maman s'est acheté une machine à laver et a gardé le lundi pour faire ses nombreuses lessives. Le linge était ensuite mis à sécher sur les cordes tendues par des piquets, le long de l'allée menant au potager et au fond du jardin. Les jours de pluie, maman mettait le linge mouillé sur des cordes tendues dans la cuisine et la salle à manger, ce qui n'était pas très esthétique. Puis elle s'est acheté un grand séchoir sur pied et a abandonné l'idée de ne faire les lessives qu'une fois par semaine.

souvenirs,enfance,années 60,écriture,journal intime,culture

samedi, 15 mars 2014

EN VELO AVEC MON PAPA

Mon papa s'apprête à partir travailler. Il y va en vélo car c'est à l'autre bout de la ville. Pour faire plaisir à sa maman, et comme je suis trop petite pour aller à l'école, il me prend avec lui. Il m'assied sur le siège attaché au porte-bagages. Cela permet de soulager maman qui a beaucoup de travail avec ma petite soeur.

Nous voilà partis après le repas de midi. Je m'accroche à son manteau car j'ai un peu peur. Je ne vois pas la rue qui défile devant moi. Je regarde les maison qui défilent sur le côté.

Arrivés au portail en fer de l'usine, il me laisse sur le vélo et descend pour ouvrir. Derrière le portail se trouve, à droite, la maison de mon grand-père et de ma grand-mère. A gauche, ce sont les bâtiments de l'usine puis les bureaux. Au fond de la cour se trouvent aussi des bâtiments où les ouvriers travaillent.

Au fond à droite, se dressent de vieux bâtiments qui servent de garage et une grange en bois, comme dans les films de cow-boys.

Mon grand-père est déjà au bureau, il travaille comme comptable avec une dame. Je peux le voir car il a son bureau près de la fenêtre qui donne sur la cour. Il me fait signe bonjour. Le dimanche, il m'emmène voir son bureau quand il n'y a personne.

Mon papa me dépose chez sa maman qui m'embrasse très fort et il s'en va.

J'aide ma grand-mère à ranger sa cuisine comme je peux. Elle me lit une histoire. Je dessine sur du vieux papier avec de vieux crayons de couleurs. Nous allons ensuite ramasser les oeufs que les poules ont laissé un peu partout : dans la paille de la réserve à charbon, dans certains coins du jardin. Il faut bien regarder et surtout ne pas les laisser tomber. Je m'amuse aussi quelquefois avec les poules qui s'échappent dès que je veux les toucher. Mais j'ai l'habitude. Ensuite, ma grand-mère me donne un biscuit pour le goûter car l'air de la campagne ça creuse. Elle m'emmène dans le potager car il faut penser au repas du soir. J'y vois des salades, des poireaux et d'autres légumes ainsi que quelques fleurs.

Quand mon papa a fini sa journée de travail, il rentre avec mon grand-père qui m'embrasse et nous buvons un verre de jus de fruit pour moi, et du café pour mon papa et mes grands parents. Ils parlent de choses que je ne comprends pas.

Maintenant, il est l'heure de rentrer pour retrouver mon frère et ma soeur qui sont déjà revenus de l'école. Je fais la route en sens inverse ce qui me permet de voir les maisons de l'autre côté de la rue.

J'aime avoir les cheveux dans le vent, même s'il fait quelquefois très froid. Mais je suis bien couverte. L'après midi s'est bien passée et je suis contente de revenir à ma maison. La table est déjà mise et je sens l'odeur de la soupe dès que j'arrive.

(EXTRAIT DE MON LIVRE : ELISA RACONTE souvenirs,nouvelles et textes brefs,écriture,société,enfance,histoires,contes,livre,auteur,littérature,années 60)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

souvenirs,nouvelles et textes brefs,écriture,société,enfance,histoires,contes,livre,auteur,littérature,années 60

 

samedi, 08 mars 2014

ERNEST N'EST PAS CONTENT

Les enfants aiment explorer tout ou presque.

A l'âge de 10 ans, avec mes petits voisins ou voisines, j'aimais me glisser à plat ventre sous le grillage qui fermaît la pâture au bout du petit chemin qui longeait le jardin de mes parents. Seulement, il fallait être prudent à cause des vaches qui se trouvaient là, mais également à cause d'Ernest, le fermier, qui pouvait nous voir. Pour passer sous le grillage, il fallait s'assurer que les vaches étaient loin et ne pouvaient pas arriver de si tôt. Il fallait aussi regarder si Ernest n'était pas à l'horizon. Quelquefois on entendait son tracteur aller et venir dans le champ près de sa ferme. Alors nous nous préparions à passer sous le fil de fer. Mais un jour que nous étions dans sa pâture, il se mit à crier de sa maison : "eh, là-bas !, voulez-vous vous en aller ! Partez tout de suite !".

Nous n'étions pas fiers.... Alors nous sommes partis en courant vers la maison. Nous avions peur de nous faire gronder par nos parents. Ernest connaissait bien ma maman. Ils s'étaient connus enfants à l'école maternelle et primaire....

société,journal intime,écriture,textes brefs,enfants,jeux,années 60,anecdotes.