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lundi, 13 mars 2023

1961-1981

Les deux premières photos sont de 1961 et montrent le village où j'habite depuis 1982.

Sur la 2ème photo, j'ai dessiné un carré noir pour situer ma maison actuelle.

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La dernière, de mars 1981, montre le lotissement où j'habite, avant la construction de 5 maisons sur 7 (car la 1ère et la 2ème maison du lotissement se trouvent déjà sur la photo, à gauche de la rue desservant le lotissement). 

J'ai dessiné un rond noir pour situer ma maison actuelle.

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En 1961, la moitié basse du terrain est encore plantée de vignes et le chemin qui y mène n'est pas encore goudronné. C'est un chemin de terre où seules passent les chèvres qui viennent brouter sur les différents terrains en haut. Ce n'est que vers 1972-73, d'après ce que l'on m'a raconté, que le chemin est devenu avenue car différentes maisons se sont construites entre 1973 et 1980 sur les terrains de vignes.

samedi, 30 janvier 2021

MA SORTIE à pied DANS LA CAMPAGNE ET retour A MON VILLAGE CE JEUDI (une heure et demi de marche)

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mardi, 07 juillet 2020

MES PREMIERS PAS DANS LE MIDI DE LA FRANCE

J'ai découvert le midi et ses fortes chaleurs quand j'avais 22 ans. Avant je vivais dans le Nord de la France, ce qui fait une très grande différence. Nous étions partis, mon mari et moi, quelques jours, chez les parents d'un copain (de Lambersart près de Lille) qui avaient une maison secondaire à La Panne en Belgique et une autre près d'Uzès, dans le Gard. C'était donc en été, dans le sud de la France. Dans l'après midi, laissant les parents du copain en train de lire à l'ombre, dans la cour de leur maison de style provençal, datant du 17-18 ème siècle, nous sommes partis en voiture faire un tour dans la campagne d'Uzès. Il faisait plus de 30 °, les voitures à l'époque n'avaient pas la clim. En roulant, on faisait courant d'air avec les vitres de devant ouvertes. Je découvrais les champs de vignes, la garrigue mais aussi la canicule avec le soleil implacable et de plomb qui brûle tout.

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vendredi, 05 juillet 2019

LE COUP DE CHALUMEAU dans les vignes du Midi

Texte de Catherine Bernard, vigneronne dans l'Hérault.

" Le coup de chalumeau dans les vignes du Midi n’est pas une calamité agricole.

Je suis vigneronne.
Je n’écris pas en qualité de vigneronne.
Je n’écris pas non plus en qualité de vigneronne victime d’une calamité agricole, d’une catastrophe naturelle ou d’un accident climatique. Ce qui s’est produit dans les vignes du Gard et de l’Hérault vendredi 29 juin, est d’une tout autre nature, d’un tout ordre, ou plus exactement d’un tout autre désordre.
J’écris en qualité de témoin du changement climatique à l’œuvre, qui est en fait un bouleversement, qui ne concerne pas ici des vignerons, là des arboriculteurs, hier des pêcheurs, demain des Parisiens asphyxiés, mais bien tous, citadins ou ruraux, habitants du Sud comme du Nord, de l’Ouest, ou de l’Est.
J’écris en qualité d’hôte de la terre. Nous sommes chacun, individuellement, interdépendants les uns des autres.
J’étais vendredi matin dans les vignes pour faire un tour d’inspection des troupes et ramasser des abricots dans la haie de fruitiers que j’ai plantée en 2010 entre les terret et les cinsault. Il faisait déjà très chaud. Je ne sais pas combien, je ne veux pas ouvrir le livre des records. Je suis rentrée au frais, et je me suis plongée dans la lecture d’un livre passionnant, La vigne et ses plantes compagnes de Léa et Yves Darricau. J’ai repoussé la plantation de 30 ares de vignes à l’origine programmée pour cette année, à plus tard, à quand je saurai comment et quoi planter. Je cherche. A 18 heures, Laurent, mon voisin de vignes avec qui je fais de l’entraide, m’appelle :
- Là-haut à Pioch Long, les syrah sont brûlées.
- Comment ça brûlées ?
- Oui, brûlées, les feuilles, les raisins, comme si on les avait passé au chalumeau.
J’ai pris ma voiture, et je suis allée dans les vignes. Quand j’ai vu à La Carbonelle, les grenaches, feuilles et grappes brûlées, grillées, par zones, sur la pente du coteau exposée sud-ouest, je n’ai pas pensé à la perte de la récolte. J’ai vu que certaines étaient mortes, que d’autres ne survivraient pas. Il faisait encore très très chaud et j’ai été parcourue de frissons. La pensée m’a traversée que c’était là l’annonce de la fin de l’ère climatique que nous connaissons, la manifestation de la limite de l’hospitalité de la terre. Puis je suis passée sur le plateau de Saint-Christol, là où depuis le XIIème siècle l’homme a planté des vignes pour qu’elles bénéficient pleinement des bienfaits du soleil et du vent. Et là, à droite, à gauche, j’ai vu des parcelles de vignes brûlées, grillées dans leur quasi totalité.
Il y aura des voix, celles des porte-parole des vignerons, chambre d’agriculture, représentants des AOC, et c’est leur rôle, pour évaluer les pertes de récolte, la mortalité des ceps, et demander des indemnisations.
Il y aura les voix invalidantes de la culpabilité, celle des gestes que l’on a faits dans la vigne les jours précédents et que l’on n’aurait peut-être pas dû faire, ou ceux que l’on n’a pas faits et que l’on aurait dû faire. Et si j’aurais su…. A ceux-là, je réponds, les si n’aiment pas les rais.
Il y aura des voix pour dire qu’à cela ne tienne, on va généraliser l’irrigation, et si cela ne suffit pas, eh bien on plantera des vignes, plus haut dans le Nord, ailleurs. Peut-être même y en aura-t-il pour s’en réjouir. A ceux-là, je réponds qu’ils sont, au mieux des autruches, au pire des cyniques absolus et immoraux, dans les deux cas des abrutis aveugles.
Ce qui s’est produit ce vendredi 29 juin dans les vignes du Midi, est un avertissement, un carton rouge. Ce n’est pas seulement les conséquences d’un phénomène caniculaire isolé doublé d’un vent brûlant, mais la résultante de trois années successives de stress hydrique causé par des chaleurs intenses et de longues périodes de sécheresse qui, année après année, comme nous prenons chaque année des rides, ont affaibli les vignes, touchant ce vendredi 29 juin, celles qui étaient plantées dans ce qui était jusqu’alors considéré comme les meilleurs terroirs. C’est aussi la résultante d’un demi-siècle de pratiques anagronomiques.
La Carbonelle est plantée de vignes depuis 1578. C’est un mamelon en forme de parallélogramme bien exposé au vent et soleil. Ce qui s’est passé le 29 juin, dit que l’ordre des choses s’est littéralement inversé. Le vent et soleil ne sont plus des alliés de l’homme. La solution de l’irrigation est la prolongation d’un défi prométhéen. On se souviendra qu’il lui arrive quelques bricoles à Prométhée. Cela dit aussi que le changement va plus vite que la science agronomique et ses recherches appliquées, cela nous précipite dans un inconnu. Il nous faut radicalement changer notre rapport à la terre, ne plus nous en considérer comme des maîtres, mais des hôtes, que l’on soit paysan ou citadin.
Ceux qui voudraient circonscrire à la viticulture du Midi ce qui s’est produit le 29 juin s’illusionnent. Le phylloxéra a été identifié en 1868 à Pujaud dans le Gard. Les vignerons des autres régions ont cru ou feint de croire qu’ils seraient épargnés. En 1880, le puceron avait éradiqué la totalité du vignoble français, et gagné toute l’Europe. Le phylloxéra était lui-même la « récompense » de notre quête du mieux, du plus. Il a été à l’origine de la seule grande émigration française et d’une reconstruction du vignoble qui a profondément changé l’équilibre même de la vigne. Nous en sommes les héritiers directs.
Ceux qui voudraient circonscrire le phénomène à la viticulture se dupent aussi. La vigne nous accompagne, sur notre territoire, depuis plus de deux millénaires, et l’homme depuis plus de 6 000 ans. Sa culture est tout à la fois un pilier et un symbole de notre civilisation. Si la vigne n’a plus sa place dans le Midi, l’homme ne l’aura pas davantage car le soleil et le vent seront brûlure sur sa peau.
Nous, vignerons, devons en tout premier lieu renouer avec la dimension métaphysique de notre lien à la terre et alors, nous pourrons changer radicalement nos pratiques. Mais il faudra autant de temps pour retricoter ce que nous avons détricoté. L’œuvre elle-même est vaine si par ailleurs, nous, vous, moi continuons à prendre l’avion comme nous allons promener le chien, goûtons aux fruits exotiques comme si on les cueillait sur l’arbre, mettons la capsule dans la machine à café comme un timbre sur une lettre, ainsi de suite. Ce que les vignes disent, c’est que notre civilisation elle-même est menacée.
Les abeilles l’ont aussi dit, avant la vigne. Mais nous ne les avons pas entendues. "

Catherine Bernard

mercredi, 20 mars 2019

JE SUIS UNE FILLE

Je suis une fille de la terre

De vignes et de pierres

D'argile ou de cailloux

De sécheresse ou de boue

D'oliviers ou de platanes

De tilleuls ou de chênes 

Mon coeur est au nord

Mon coeur est au sud.

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samedi, 29 juillet 2017

Visite guidée

Mercredi, je me suis rendue à la visite guidée à la sortie de mon village, sur un chantier de fouilles qui a débuté en 2009. Il s'agissait plus particulièrement de découvrir la fresque trouvée cet été sur un des 3 chantiers en cours de fouilles.

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Vous pouvez lire l'article sur mon 3ème blog ici :

http://nordetsud.hautetfort.com/archive/2017/07/27/visite...

 

Sur le chemin, les ânes du village nous regardaient passer.

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mardi, 25 juillet 2017

PROMENADE A L'ABBAYE ST FELIX DE MONTCEAU

En janvier 2014, j'étais allée découvrir cette ancienne abbaye à une vingtaine de kilomètres de Montpellier, en cours de restauration depuis plus de 45 ans par des bénévoles.

Ce lieu a inspiré quelques écrivains : 

http://www.bernadette-boissie-dubus.com/pages/Trous_noirs...

(livre que j'ai lu et qui m'a beaucoup passionné par l'histoire haletante).

Et :

http://www.tdo-editions.fr/collection-polar-du-sud/220-ro...

(livre que je n'ai pas lu)

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Vous verrez ici l'article que j'avais fait à l'époque sur mon 3ème blog  : 

http://nordetsud.hautetfort.com/archive/2014/01/09/l-abba...

 

Avant d'arriver sur les lieux, on prend une petite route en terre et, sur notre droite, des ânes, des lamas, des chevaux, des poneys nous regardent passer. Les enfants peuvent monter à dos d'âne le chemin qui serpente vers l'abbaye.

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vendredi, 07 juillet 2017

MA VIDEO du PRIEURE ST MICHEL DE GRANDMONT (près de LODEVE dans l'Hérault).

Le 24 octobre 2014, j'ai visité ce Prieuré. J'ai fait un montage photos de ce lieu où je vous emmène volontiers, si vous le voulez bien.


lundi, 26 juin 2017

Madame sèche

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Madame sèche

Avant envol

Vers un arbre

Pour chanter

Tout l'été.

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mercredi, 19 octobre 2016

PROMENADE DE CE MATIN

Promenade près de mon village autour des vignes, ce matin, soit une heure et demi en marche rapide. Je pense que j'ai fait à peu près 10 kms... puisque je suis arrivée, après le ruisseau, au village d'à côté. Le ruisseau asséché en été coulait bien ce matin. Il avait retrouvé de la vigueur suite aux fortes pluies de jeudi et vendredi dernier. Un chasseur et ses deux chiens cherchaient du gibier. J'entendais des coups de feu au loin, de temps en temps. Je n'étais pas trop rassurée, aussi je suis restée sur la route goudronnée. Arrivée à l'entrée du village voisin, un monsieur en manteau noir et portant un chapeau promenait son petit chien. Je lui ai parlé un peu. Il a été surpris que je vienne du village voisin. Il m'a félicitée d'avoir tant marché. Dans un jardin potager, un jeune homme s'occupait de ses légumes. Quand je suis repassée, il était encore là. Les poneys dans leur enclos me regardaient passer puis repasser.

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