Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 04 juillet 2015

ALBERTINE DISPARUE (Extrait) de Marcel PROUST

Ma mère m'avait emmené passer quelques semaines à Venise et - comme il peut y avoir de la beauté, aussi bien que dans les choses les plus humbles, dans les plus précieuses - j'y goûtais des impressions analogues à celles que j'avais si souvent ressenties à Combray, mais transposées selon un mode entièrement différent et plus riche. Quand à 10 heures du matin on venait ouvrir mes volets, je voyais flamboyer, au lieu du marbre noir que devenaient en resplendissant les ardoises de Saint-Hilaire, l'Ange d'or du campanile de Saint-Marc. Rutilant d'un soleil qui le rendait presque impossible à fixer, il me faisait avec ses bras grands ouverts, pour quand je serais une demi-heure plus tard sur la Piazzetta, une promenade de joie plus certaine que celle qu'il put être jadis chargé d'annoncer aux hommes de bonne volonté...

auteur,culture,écriture,livre,marcel proust

jeudi, 02 juillet 2015

Ma 3ème participation au DEFI n° 148 proposé par ENRIQUETA et les CROQUEURS sur le thème de l'OCEAN

Aujourd'hui, le thème est les oiseaux de mer ou des îles.

J'ai découvert ce très beau texte dit par Julos BEAUCARNE sur une musique qui nous emmène très loin, et qui parle d'espoir, d'avenir et de sagesse. J'ai voulu le partager avec vous : soyons ces oiseaux d'une île nouvelle....


Nous sommes les oiseaux d'une île nouvelle

Tout est toujours à recommencer
Nous allons créer d'autres cris d'oiseaux
Tout est toujours à recommencer
Nous allons créer des fontaines
Et une eau propre
Et un ciel clair

Nous allons laver nos yeux de nos larmes
Aux chutes du fleuve Avenir
Tout est toujours à recommencer
Nous allons escalader les désastres
Pour y planter la vie
Nous allons aller au sommet de cet Everest de peine
À force de courir
À force de pâlir
À force de nous cogner aux murs de ce bas-monde
Nous déboucherons dans les plaines de la sagesse

Et moi, je te hisserai devant moi
Comme la proue d'un vaisseau en pleine mer démontée
Tout est toujours à recommencer
Sur ma Pompéi ensevelie, j'installerai un nouveau pays

samedi, 06 juin 2015

MA VISITE HIER A LA CAVERNE DU PONT D'ARC (Ardèche)

Pour suivre ma visite d'hier en Ardèche : 

http://nordetsud.hautetfort.com/

 

voyage,tourisme,vacances,culture,grotte,préhistoire,chauvet,saison,histoire

samedi, 23 mai 2015

BALADES DANS LA VILLE DE MON ENFANCE

J'aime me promener dans ma ville natale, celle où j'ai grandi, aller de quartier en quartier, retrouver des instants enfouis au plus profond de moi. Je prends les petites rues, je tourne à droite ou à gauche. Je fais une boucle et reviens à l'endroit où je m'étais trouvée quelques instants auparavant. J'ai le coeur plein de souvenirs heureux. Des images défilent dans ma tête. Je me pose aussi quelques questions : pourquoi a-t-on élevé ce monument ? Ces maisons anciennes appartenaient à qui ? Appartiennent à qui maintenant ? L'histoire se perd dans le visage quotidien de ces murs. Je me retrouve à la maison, je tourne les pages du livre retraçant la vie de cette petite ville où je suis née et où j'ai grandi.

souvenirs,enfance,ville,journal intime,écriture,société,auteur,livre,culture

samedi, 16 mai 2015

LA FRITURE (souvenir d'enfance).

Maman prépare le repas de midi, nous l'aidons à mettre la table. C'est un beau jour de printemps, le soleil brille. Nous partons jouer dans la cour en attendant qu'elle nous appelle pour le repas. 

Soudain, derrière le mur de clôture, nous entendons le voisin qui crie. Nous appelons maman qui sort de la cuisine et vient nous demander ce qui se passe. La voisine se met également à crier. Nous ne savons pas ce qui se déroule derrière le mur. Les cris étouffés continuent. Quelques minutes s'écoulent puis les pompiers arrivent. Nous n'osons pas bouger, nous sommes angoissés. La voisine sort en courant vers les pompiers et en criant : "c'est mon mari, vite !" Ils s'engouffrent à l'intérieur de la maison. Maman ouvre la porte d'entrée puis la repousse en nous disant de rentrer. Nous nous mettons à table avec la gorge nouée.

Dans la soirée, nous apprenons que le voisin a renversé l'huile bouillante de la friteuse sur son bras et sa jambe. Dans ma tête j'imagine l'accident plusieurs fois de suite. Je ne comprends pas. Nous en parlons pendant quelques jours. Maman demande chaque matin des nouvelles à la voisine jusqu'à ce que son mari rentre de l'hôpital où il a reçu les soins.

enfance,souvenirs,écriture,journal intime,auteur,recueil,culture,ville,voisins

lundi, 11 mai 2015

Paul-Jean TOULET (1867-1920) : IRIS, A SON BRILLANT MOUCHOIR

Iris, à son brillant mouchoir,

De sept feux illumine

La molle averse qui chemine

Harmonieuse à choir.

 

Ah, sur les roses de l'été,

Sois la mouvante robe,

Molle averse, qui me dérobe

Leur aride beauté.

 

Et vous, dont le rire joyeux

M'a caché tant d'alarmes,

Puisé-je voir enfin des larmes

Monter jusqu'à vos yeux.

poème,poésie,poète,écriture,culture,littérature,auteur,livrepoème,poésie,poète,écriture,culture,littérature,auteur,livre

 poème,poésie,poète,écriture,culture,littérature,auteur,livre

mardi, 05 mai 2015

PROGRES

Mille choses avancent, neuf cent quatre vingt dix neuf reculent, c'est ça le progrès. (Henri-Frédéric AMIEL - 1821-1881).

citations,auteurs,culture,littérature,livre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout progrès est basé sur le désir, universel et inné chez tout organisme, de vivre en dépensant plus que son revenu (Samuel BUTLER - 1835-1902).

citations,auteurs,culture,littérature,livre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le progrès de la connaissance se résume peut être en une meilleure compréhension de notre ignorance (Robert MOSSE).

mardi, 21 avril 2015

LA CASE "FOLIE"

Elle se servait très peu de la case "folie" qui se trouvait dans un coin de sa tête. Elle connaissait parfaitement les conséquences d'une attitude faussement irresponsable.

La folie, c'était bien entre amis. Elle se le permettait quelquefois quand l'ambiance était douce et feutrée. On disait d'elle : "elle est sérieuse". Mais elle était comme tout le monde.

(03.12.08).

(Photo : peinture de Salvador DALI : tête raphaëlesque éclatée)

 nouvelles et textes brefs,culture,société,psychologie,auteur,livre,essai

dimanche, 12 avril 2015

POUR LES VACANCES...

Pour les vacances, lisez mes livres :

LES PETITS CARNETS BLEUS

Je raconte la vie d'une lycéenne, son entrée dans la vie active et la rencontre avec son futur mari.

http://www.thebookedition.com/les-petits-carnets-bleus-el...

 recueil,livre,auteur,écriture,littérature,culture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ARTHUR ET MADELEINE

Récit de la vie de mes grands-parents paternels de 1893 à 1982. Je reprends intégralement le journal de guerre 1914 écrit par mon grand-père.

http://www.thebookedition.com/arthur-et-madeleine-de-elis...

recueil,livre,auteur,écriture,littérature,culture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAISONS

Mon 1er recueil de 90 poèmes.

http://www.thebookedition.com/saisons-elisabeth-leroy-p-5...

recueil,livre,auteur,écriture,littérature,culture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES MOTS APRES LES AUTRES

Mon 2ème de recueil de poésies.

http://www.thebookedition.com/les-mots-apres-les-autres-e...

 recueil,livre,auteur,écriture,littérature,culture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AUTOUR DE HUIT HEURES

Mon 3ème recueil de poésies avec quelques petits textes décalés.

http://www.thebookedition.com/autour-de-huit-heures-elisa...

 recueil,livre,auteur,écriture,littérature,culture

 

samedi, 11 avril 2015

UNE FOULE

Une foule d'hommes, de femmes et d'enfants descend l'avenue. Elle se mêle à la marée humaine qu'elle rencontre et forme un tourbillon à l'entrée du centre commercial. Sans fin, le tourbillon évolue dans un sens ou dans un autre. Le flux ne faiblit qu'à certains points de la place où un musicien se donne en spectacle pour le bonheur de quelques passants ou à l'occasion de rencontres entre amis. Je suis dans la foule et je me revois dans la même rue, celle de cette grande ville que je connais depuis très longtemps, certains jours d'automne où les couleurs sont moins vives dans les vitrines, dans les tenues portées par les passants et dans le ciel dévoilant sa fine couverture de nuages blancs. Je marche vers le centre commercial où je dois faire quelques achats après avoir avalé un plat chaud et un dessert dans un petit restaurant accueillant 

(03.10.08)

nouvelles et textes brefs,souvenir,ville,société,auteur,écriture,recueil,livre,culture,littérature