vendredi, 21 juillet 2017
CITATIONS SUR le mot ABUS
Presque tout ce que nous appelons un abus fut un remède dans les institutions politiques (Joseph JOUBERT).
Les abus nourrissent à la fois ceux qui les exercent et ceux qui les attaquent et se font une profession de ces attaques (Alphonse KARR).
L'époque la plus favorable pour la répression d'un abus c'est le jour où on le découvre (Aurélien SCHOLL).
17:28 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, auteur, écriture, recueil, livres, culture
jeudi, 18 mai 2017
ACTION
Si nous connaissions les autres comme nous-mêmes, leurs actions les plus condamnables nous paraîtraient mériter l'indulgence (André MAUROIS).
Nous aurions souvent honte de nos plus belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent (LA ROCHEFOUCAULD).
La grandeur des actions humaines se mesure à l'inspiration qui les fait naître (Louis PASTEUR).
08:37 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : citations, auteur, écriture, livre, culture, littérature
jeudi, 27 avril 2017
IL Y A 3 ANS
Il y a presque 3 ans, nous étions en Irlande pour une semaine.
Pour vivre ou revivre ce voyage, je vous invite à suivre les liens ci-dessous.
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2014...
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22:21 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : voyage, irlande, tourisme, saison, culture
vendredi, 21 avril 2017
CITATIONS sur la DEFIANCE
J'aime beaucoup mieux être trompé que de vivre éternellement dans la défiance, fille de la lâcheté et mère de la dissension (BOSSUET).
Notre défiance justifie la tromperie d'autrui (LA ROCHEFOUCAULD).
Il est plus honteux de se défier de ses amis que d'en être trompé (LA ROCHEFOUCAULD).
17:41 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : citations, culture, auteurs, littérature, recueils, livres
mardi, 18 avril 2017
LES RHUMATISMES DE GRAND-MERE
Ma grand-mère souffrait de rhumatismes, elle ne s'en plaignait pas tous les jours où nous passions l'après midi avec elle et grand-père. Elle disait simplement : "Aie, aie, mes os, c'est dur de vieillir....". Quand elle me parlait de ses rhumatismes, je lui disais : je ne sais pas ce que c'est... Elle me répondait : tu verras quand tu auras mon âge...
Cela ne l'empêchait pas de marcher, de faire des promenades avec nous. Je pense que c'était bénéfique pour elle de marcher. Elle aimait nous emmener près de la forêt ou sur un chemin parallèle au canal. Elle gardait toujours avec elle sa canne quand elle quittait la maison pour aller faire ses courses, ou le dimanche quand elle venait chez nous. Elle marchait lentement mais nous aimions ce rythme car il nous permettait de sauter à droite ou à gauche, de regarder notre ami le cheval brun, les vaches ou admirer les jardins de quelques maisons.
Maintenant, je sais ce que veut dire "avoir des rhumatismes" ou plutôt "avoir des douleurs dans les os".
17:50 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : souvenirs, écriture, nouvelles, culture, enfance
lundi, 10 avril 2017
MA VISITE D'HIER APRES MIDI
A voir sur mon autre blog, ma visite d'hier après midi, à la sortie de mon village :
http://nordetsud.hautetfort.com/archive/2017/04/10/un-san...
16:46 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : histoire, murviel les montpellier, archéologie, fouilles, culture
dimanche, 26 mars 2017
QUATRE FILLES (11ème extrait)
Désirant mieux comprendre son état amoureux, Anna se met à la recherche de livres parlant du sujet. En sortant de la fac le soir, elle se rend à la librairie de la grand'place. Elle n'achète rien mais feuillette tout ce qui se trouve au rayon psychologie-psychiatrie. Au cours de ses recherches, elle apprend que cet état amoureux entraîne un déséquilibre. Elle se dit alors : mon dieu, il faut que je garde les pieds sur terre...
Garder les pieds sur terre, voilà le problème, son problème... Elle trouve très curieux que son moral atteigne des sommets durant quelques instants, puis retombe au plus bas, sans prévenir, dans le quart d'heure suivant. Elle ne sait plus rien maîtriser. Elle est heureuse et malheureuse en même temps car cette situation la rend insatisfaite. Monsieur DAUGET ne la regarde jamais, ou si peu, et pas plus que les autres. Comment faire pour qu'il la remarque dans cet amphi plein à craquer sans que les autres ne devinent son trouble ? Comment ne pas être invisible à ses yeux ? Comment sortir du lot ?
Chaque soir elle se rend dans les magasins pour dénicher la tenue qui lui permettra de séduire son professeur. Elle y croit fermement. Ainsi, au fil des mois, sa garde robe enfle de plus en plus et son porte-monnaie se vide de façon inquiétante. Faisant preuve d'une imagination débordante, elle participe à des foires au troc où elle échange ses habits avec d'autres filles. Il lui est devenu impossible d'apparaître deux fois de suite avec la même tenue devant Monsieur DAUGET...
16:20 Publié dans QUATRE FILLES | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : écriture, nouvelles et textes brefs, roman, culture, livre, auteur
lundi, 20 mars 2017
Nouvelle note sur mon Blog Nord-Sud
Ma visite historique de ce samedi, à voir sur mon blog NORD-SUD, ici :
http://nordetsud.hautetfort.com/archive/2017/03/20/le-cen...
15:51 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : histoire, mines, musée de la mine, lewarde, nord-pas de calais, culture
lundi, 13 mars 2017
QUELQUES CITATIONS
Ce qui n'offense pas la société n'est pas du ressort de la justice (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues).
Les balances de la justice trébuchent ; et pourtant l'on dit : raide comme la justice. La justice serait-elle ivre ? (Alfred Jarry).
La justice est le droit du plus faible.
La justice est la vérité en action.
(Joseph Joubert).
07:53 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : citations, écrivain, culture, écriture, livre, littérature
mardi, 07 mars 2017
Mémé
Pour aller rendre visite à Mémé, on poussait la vieille porte donnant sur la rue et on grimpait l'escalier jusqu'au premier étage. L'escalier étroit en bois craquait sous nos pas. Nous arrivions devant la porte vitrée de l'appartement. On sonnait et elle venait nous ouvrir après avoir dit du fond de sa cuisine : j'arrive !
On entrait dans un trou noir, le couloir, où elle pendait son manteau, son chapeau et ses foulards et où elle rangeait aussi ses chaussures.
Ah ! c'est vous les enfants, essuyez vos pieds avant d'entrer.
Elle nous embrassait en riant, heureuse de notre visite. On tournait à droite vers la cuisine, la pièce où elle vivait la plupart du temps. Derrière une porte, sa chambre. Ces deux pièces donnaient sur la rue où la boulangerie-pâtisserie, le bureau de tabac-presse, le photographe et le pressing devenaient un spectacle pour Mémé, l'après midi, quand elle s'asseyait à sa table recouverte d'une toile cirée orange. Elle regardait par une des deux fenêtres les gens entrer et sortir des magasins. Elle connaissait tout le monde.
L'appartement ne possédait pas de WC, ni de salle de bains. Mémé mettait un seau dans une minuscule pièce fermée par un rideau, un débarras, et, pour faire sa toilette, l'évier suffisait.
De l'autre côté du couloir se trouvait la salle à manger, pièce sombre éclairée par une petite lucarne. Nous n'y sommes entrés qu'une fois. Je me souviens vaguement de son buffet ancien, de sa grande table et de ses chaises assorties. Elle ne recevait jamais personne et cette pièce me semblait triste et silencieuse.
Nous ne restions chez Mémé que quelques minutes. Elle sortait alors sa bondonnière pour nous offrir des carambars au caramel avant de nous dire au revoir en nous embrassant sur le sommet de la tête.
22:06 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : souvenirs, enfance, années 60, grand mère, culture