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dimanche, 29 octobre 2017

DE QUOI LIRE ou RELIRE

Livres que l'on m'a donnés...

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jeudi, 26 octobre 2017

Extrait de mon livre QUELQUE PART UN HERITAGE

Amélie profite tous les jours d'un rayon de soleil pour se chauffer à la porte de la chaumière. Elle aime ça. En attendant que sa mère soit prête, elle s'habille plus chaudement et regarde dans la rue les charrettes qui passent. Dans leurs manteaux d'hiver, les voilà parties au bord de la rivière où Rosalie, Marie et Marcheline bavardent en savonnant leur linge. Elles aperçoivent Amélie et Pélagie, elles leur font signe. Pélagie dépose le panier et Antoine au pied d'un arbre. Abandonnant sa lessive, Marcheline se précipite vers Pélagie pour lui demander des nouvelles du bébé et, le voyant étendu sur l'herbe, elle s'agenouille près de lui. Antoine ouvre de grands yeux. Marcheline dit qu'elle le trouve bien changé. Pélagie lui dit qu'il grandit sans poser aucun problème. Rosalie et Marie s'approchent pour participer à la conversation. Pendant ce temps, avec ses petites mains, et jetant de temps en temps un regard sur son petit frère, Amélie trempe et frotte le linge sortit du panier. Elle relève ses manches et donne du coeur à l'ouvrage pendant que sa mère discute avec ses amies. Les mains engourdies par le froid, elle sort les pièces de l'eau, une à une, les essore et les fait sécher au soleil derrière elle, en écartant les doigts pour bien les lisser. Pélagie, regardant sa fille travailler seule, abandonne les femmes car il faut penser au linge d'abord... Elle se met à genoux et commence à laver ce qu'Amélie n'a pas pu frotter et battre. Elle étend ensuite chaque pièce sur l'herbe au soleil. Pendant que tout sèche, elles mangent au bord de l'eau et papotent joyeusement avec les autres. Le vent ne s'est pas encore levé qu'elles ont terminé. Amélie s'essuie la bouche et se lève pour aider sa mère à plier chaque pièce. Elles déposent ensuite le linge dans le panier et font signe au revoir à Rosalie, Marie et Marcheline qui rangent leur affaires et s'apprêtent aussi à partir. Pélagie prend Antoine dans ses bras et le serre contre elle sous son manteau. Amélie soulève le panier, aidée de sa mère. Toutes les deux rentrent tranquillement...

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mercredi, 18 octobre 2017

MON NOUVEAU LIVRE VIENT DE SORTIR

OUBLIER SES ANCETRES, C'EST ETRE UN RUISSEAU SANS SOURCE, UN ARBRE SANS RACINES (Proverbe chinois).

Il y a 4 ans, j'ai commencé l'écriture de mon livre QUELQUE PART UN HERITAGE.

Je viens de le terminer et de le publier. Si cela vous intéresse, rendez-vous sur le site de publication où vous pourrez lire un extrait : 

https://www.thebookedition.com/fr/quelque-part-un-heritag...

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vendredi, 06 octobre 2017

ANECDOTE (citations)

L'anecdote, c'est la boutique à un sou de l'histoire (E. et J. de GONCOURT).

Dans le monde, l'anecdote est à double fin. Aux gens de valeur, elle permet de dissimuler leurs pensées, aux autres, leur nullité (Fernand VANDEREM).

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jeudi, 28 septembre 2017

LA PETITE RUE SILENCIEUSE (Paul Fort)

Ce poème me rappelle mon enfance, ma petite soeur l'avait appris et avait dessiné la petite rue sur la page de gauche de son cahier de récitations.

LA PETITE RUE SILENCIEUSE

Le silence orageux ronronne.

Il ne passera donc personne ?

Les pavés comptent les géraniums.

Les géraniums comptent les pavés.

Rêve, jeune fille, à ta croisée.

Les petits pois sont écossés.

Ils bombent ton blanc tablier

Que tes doigts roses vont lier.

Je passe de noir habillé.

Un éclair au ciel t'a troublée,

Jeune fille, ou c'est donc ma vue ?

Tes petits pois tombent dans la rue.

Sombre je passe

Derrière moi les pavés

Comptent les petits pois.

Le silence orageux ronronne.

Il ne passera donc personne ?

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vendredi, 22 septembre 2017

MA VISITE DES FORGES DE DAMPIERRE SUR BLEVY le 16 septembre (3)

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MA VISITE DES FORGES DE DAMPIERRE SUR BLEVY le 16 septembre (2)

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MA VISITE DES FORGES DE DAMPIERRE SUR BLEVY le 16 septembre (1)

Vestige exceptionnel de l'industrie sidérurgique du XVII ème siècle où furent fondus les canons de la marine royale par ordre de Colbert.

Vous trouverez ici les informations sur ces forges :

http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Forges%20de%2...

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22:16 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : histoire, culture, dreux, forges

mercredi, 13 septembre 2017

AMIS (citations)

Un ami ressemble à un habit. Il faut le quitter avant qu'il ne soit usé. Sans cela, c'est lui qui nous quitte (Jules Renard, Journal).

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Je mets en fait que si tous les hommes savaient ce qu'ils disent les uns des autres, il n'y aurait pas quatre amis dans le monde (Blaise Pascal, Pensées).

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Parmi beaucoup de bêtes dangereuses, la Providence a placé les amis autour de nous (Paul-Jean Toulet, Les Trois Impostures).

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vendredi, 08 septembre 2017

EMILE LE PAPILLON

Emile s’étira sur son lit de paille. Sentant la chaleur monter autour de lui, il se leva et se dirigea vers la fenêtre. Un ciel bleu azur le réveilla tout à fait.

Il resta un moment à contempler la nature qui s’offrait devant lui, puis marcha vers la porte et l’ouvrit. Dehors, il n’entendit aucun bruit, seulement les abeilles qui passaient devant lui en bourdonnant.

La chaleur pesante le décida à s’envoler à la recherche de quelques fleurs dont il raffole. Sur son chemin, il rencontra le gros hanneton qui faillit le couper en deux.

 

  • - Oh là !!! lui cria-t-il.

 

Mais le gros hanneton poursuivit son vol sans s’occuper de lui et disparut à l’horizon. Emile reprit ses esprits sur le sol caillouteux où il était tombé, déséquilibré, mais heureusement sans se faire mal.

Un jeune lézard le guettait de loin. Emile s’envola aussitôt sans avoir eu conscience du danger auquel il venait d’échapper.

Il aperçu un bouquet d’œillets rouges qui fleurissaient devant une maison jaune.

A peine avait-il posé ses pattes frêles sur une des fleurs qu’un nuage d’abeilles se jeta sur lui. Il fut une nouvelle fois déséquilibré et retomba sur le sol, les pattes en l’air avec une aile cassée. Il prit peur.

Une ombre se pencha vers lui. C’était la petite fille de la maison. Elle s’agenouilla pour le regarder de plus près.

 

  • - qu’est-il arrivé ?
  • - bonjour mademoiselle… j’ai été attaqué par un nuage d’abeilles et me voilà bien mal en point.
  • - Oh ! mon pauvre papillon. Je vois… Reste ici, je vais revenir, surtout ne bouge pas...
  • - Je crois que c’est perdu d’avance…
  • - Tu crois ? Je vais chercher de quoi te soigner. L’été n’est pas terminé, je vais te sauver, tu verras…
  • - Laisse-moi, tu perds ton temps, fillette.
  • - Je reviens, ne bouge pas.
  • - Ah, elle est têtue…

 

En voyant la petite fille s’éloigner, il se mit à trembler. Regardant autour de lui, il pensa :

 

  • - c’est bien dommage pour moi… l’été commençait à peine, je n’en ai pas profité.

La petite fille revint avec un pot de fleurs dans les mains qu’elle posa près d’Emile. Elle lui dit :

 

  • - ces fleurs vont te guérir, l’une d’elles sera ton lit. Et quand elle fanera, une autre plus belle encore la remplacera.

 

Etonné, il la laissa faire puis la remercia.

C’est ainsi qu’Emile passa le reste de sa vie dans la maison jaune.

 

Après sa mort, la petite fille s’affaiblit de jour en jour. Les médecins qui se succédèrent à son chevet essayèrent, en vain, de la sauver.

Dans tout le pays on parla de la maladie étrange de la petite fille qui vivait dans une maison jaune.

 

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