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vendredi, 17 août 2018

LE PASSE RESSUSCITE de Franz Werfel (Extrait)

Franz Werfel est né à Prague en 1890. Poète lyrique, dramaturge, romancier, ses oeuvres les plus célèbres sont Les quarante jours de Musa Dagh, Saint Paul parmi les Juifs, Ce n'est pas l'assassin mais la victime qui est coupable. Avec sa femme, Alma Mahler, il réussit en 1940 à fuir via la France, avant de se réfugier aux Etats Unis. Il est mort en Californie en 1945.

"Lorsque Sebastian entra dans la salle réservée du restaurant Adria, la plupart des invités au jubilé étaient déjà réunis. De mains en mains circulait la photographie d'un groupe de jeunes gens massés en pyramide tronquée ; une inscription signalait que ces jeunes gens accroupis, assis, ou debout sur trois rangs, étaient des bacheliers de l'année 1902, du lycée impérial et royal de Saint Nicolas".

RESUME : tous bacheliers de l'année 1902, quinze anciens élèves du lycée Saint Nicolas se sont réunis pour une soirée d'anniversaire. Dans leur petite ville de province autrichienne, ils sont médecins, professeurs, fonctionnaires... installés dans une existence plutôt morne et sans surprise. Que sont-ils devenus, les adolescents de jadis qui écrivaient des vers, montaient des pièces de théâtre, découvraient l'amour ? Le plus brillant d'entre eux était Franz Adler, sans conteste un des meilleurs élèves de la classe, original, étrange, celui qui dérangeait. Pourquoi ? Pourquoi devenait-il à tout propos le souffre-douleur de ses condisciples ? Et pourquoi tant d'années après, sont-ils unanimement prêts à le reconnaître sous les traits d'un assassin présumé ? Est-ce parce qu'il est juif qu'ils n'ont jamais pu supporter sa supériorité - comme en une seule phrase douloureuse, le laisse sous-entendre Franz Werfel ? Sur fond d'un monde en turbulence qu'allait bientôt submerger la tragédie que l'on sait, Le Passé Ressuscité est un superbe roman de l'inquiète adolescence. On retrouve, chez Franz Werfel, un des chefs de file du mouvement expressionniste autrichien, à la fois le tragique de Kafka, l'harmonie de Hofmannsthal, la cruauté de Schnitzler, au milieu d'un jeu de couleurs variées et de musiques voluptueuses.

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Commentaires

je ne connaissais pas cet auteur ; par contre Alma Mahler, oui, et cela donne envie de relire sa vie et surtout d'écouter sa musique ; je note aussi le livre que tu nous présentes ; merci et merci pour ta visite. Bises

Écrit par : durgalola | vendredi, 17 août 2018

Je ne connais ni l'auteur ni le roman mais ta chronique me donne envie de le lire. Bisous

Écrit par : écureuil bleu | vendredi, 17 août 2018

Une belle idée de lecture. Amitiés.

Écrit par : Ariaga | samedi, 18 août 2018

A tous : je découvre aussi ce livre qui est resté une vingtaine d'années, ou plus peut être, dans le garage chez moi. Bon week end à vous trois.

Écrit par : elisabeth | samedi, 18 août 2018

Merci pour cette découverte
Je connaissais sa femme
et les auteurs cités, certains lus, Kafka
et Hofmannsthal
que Nerval admirait

Écrit par : laura | dimanche, 19 août 2018

oups, un doublon

Écrit par : laura | dimanche, 19 août 2018

Laura, je vais supprimer le double. J'ai lu aussi Kafka, mais pas Hofmannsthal. Bon dimanche.

Écrit par : elisabeth | dimanche, 19 août 2018

Si tu aimes Nerval, tu aimeras

Écrit par : Laura | samedi, 25 août 2018

Laura : j'ai terminé le livre la semaine dernière et j'en ai commencé un autre. Je le garde dans ma bibliothèque. Je ne le jette pas.

Écrit par : elisabeth | lundi, 27 août 2018

Hoffmann?

Écrit par : Laura | samedi, 01 septembre 2018

Laura : que veux-tu dire ? L'autre livre c'est Vingt quatre heures de la vie d'une femme. Je l'ai terminé vite.

Écrit par : elisabeth | dimanche, 02 septembre 2018

Les commentaires sont fermés.