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jeudi, 24 janvier 2013

JE RANGE, TU RANGES, IL RANGE

En rangeant mes armoires et étagères, je découvre des objets oubliés parfois, mais aussi des objets que je n'ai pas oubliés. Ces objets que je n'ai pas oubliés me sont très précieux. C'est d'ailleurs pour cela que je sais où ils se trouvent.

Il peut aussi arriver que je cherche une photo pendant 10 ans sans la retrouver. Et puis en vidant complètement un placard celle-ci réapparait.

Ce petit pot rose, je ne l'ai pas oublié. Je ne risque pas de l'oublier, il m'a suivi dans tous mes déménagements. Je l'ai peint à l'école maternelle, j'avais 5 ans.

La maîtresse d'école avait étalé des pots de différentes formes sur une grande table et, en nous donnant un pinceau, elle nous avait demandé de peindre toute la surface du pot en rose.

Puis le lendemain, le temps que la peinture soit bien sèche, elle avait dessiné au crayon des voiliers en nous demandant de remplir les formes. Elle nous expliquait que les voiles devaient être peintes en blanc et la coque en vert ou bleu.

Puis de nouveau le lendemain elle nous apporta un pot de vernis incolore et nous expliqua qu'il fallait maintenant recouvrir toute la surface du pot avec ce vernis.

Les odeurs de peinture et de vernis se répandaient dans toute la classe. Mes copines et moi-même étions très appliquées.

C'est ainsi que j'ai ramené un soir ce petit pot rose à la maison en fin d'année scolaire. J'étais fière de mon oeuvre et maman en a toujours pris soin.

Aujourd'hui, la peinture s'écaille de plus en plus mais je le garde précieusement.

Il fait partie (avec mes cachiers d'écriture) des quelques souvenirs qui restent de mon temps passé à l'école maternelle.

nouvelles et textes brefs,souvenirs,enfance,écriture

 

 

samedi, 18 décembre 2010

LE BUREAU DE GRAND PERE

Le bureau de grand père était une pièce assez sombre, éclairée seulement par une fenêtre donnant sur la rue.

Grand père y tenait des comptes sur des grands livres. Il y lisait également le journal local en fumant la pipe. Tout était bien ordonné, bien rangé, chaque chose avait une place bien déterminée.

Je le retrouvais là, le dimanche midi, quand nous arrivions en famille pour le repas préparé par grand mère.

Dès qu'il discutait sérieusement avec papa, je partais jouer dans le jardin.

Une bibliothèque vitrée se tenait dans le coin gauche de cette pièce où règnait le calme absolu. J'ai bien essayé de m'intéresser à ce qui s'y trouvait aligné sagement, mais je n'aimais que les livres de mon grand frère.

Un canapé en cuir marron, adossé au mur près de la porte, était le seul endroit où j'aimais m'asseoir. C'est là que le Père Noël déposait ses cadeaux chaque fin d'année. Cette idée ne me semblait pas étrange, au contraire il avait la bonne idée de ne déranger personne dans la maison, lors de son bref passage.

Des bibelots anciens donnaient à ce bureau une ambiance d'un autre siècle.

Quand grand père a pris sa retraite, un autre bureau plus petit l'attendait dans sa nouvelle maison. Il avait gardé chaque meuble mais l'ambiance et les activités restaient les mêmes.

Vous retrouverez cette histoire, avec d'autres anecdotes, dans mon nouveau recueil, ELISA RACONTE, qui vient de paraître et qui est en vente dans la colonne de gauche de ce blog.BUREAU DE PEPE.jpg 

 

samedi, 16 mai 2009

MOI AUSSI....

Je portais déjà des CONVERSES !!!!

Me voici avec ma grande soeur, photographiées toutes les deux par mon père, devant notre nouvelle maison, c'était en juin 1955...

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samedi, 31 janvier 2009

SUR LE CHEMIN DE L'ECOLE

Sur le chemin de l'école j'admirais les charmantes maisons coquettes ou je regardais tristement l'un d'entre elles, austère.

Je m'imaginais qu'à cette heure toutes les mamans du monde accomplissaient les mêmes gestes : se tenant dans leur cuisine sentant bon le café tout chaud ou bien déjà parties, un panier à la main, effectuer quelques achats en prévision des deux repas de la journée. Il ne pouvait en être autrement...

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