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mardi, 10 juin 2025

LUNDI, JOUR DE LESSIVE (souvenir d'enfance)

Quand j'étais petite, le lundi était jour de lessive pour maman. Elle avait choisi ce jour pour une raison que je ne connais pas. En attendant, le linge sale s'entassait et, pour une famille de six personnes, ce n'était pas un peu. Je me souviens qu'elle mettait à bouillir le linge supportant de hautes températures dans une bassine, sur la gazinière. Ensuite, elle transportait la bassine dans la cour pour la vider, ce qui était dangereux. Il lui fallait ensuite rincer ce linge à l'eau claire.

Heureusement, mes parents avaient une pompe électrique près de la salle de bains qui puisait l'eau de pluie recueillie dans une citerne sous la maison.

A la naissance du 5ème enfant, une aide ménagère venait aider quelques jours par semaine.

Enfin, quelques années plus tard, maman s'est acheté une machine à laver et a gardé le lundi pour faire ses nombreuses lessives. Le linge était ensuite mis à sécher sur les cordes tendues par des piquets, le long de l'allée menant au potager et au fond du jardin.

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Les jours de pluie, maman mettait le linge mouillé sur des cordes tendues dans la cuisine et la salle à manger, ce qui n'était pas très esthétique. Puis elle s'est acheté un grand séchoir sur pied et a abandonné l'idée de ne faire les lessives qu'une fois par semaine.

(photo prise par mon père en février 1959, à l'arrière de notre maison, un jour de neige).

dimanche, 09 juin 2024

RUE DU REFUGE à MONTPELLIER

Je monte la rue du Refuge, le corps penché en avant, je peine un peu.

Je regarde à droite et à gauche : des portes et des fenêtres en bois, en fer, métalliques, anciennes ou récentes défilent de chaque côté. La rue est très étroite et pavée.

Une fille me suit puis pose son grand sac sur le sol. Elle enfonce une clé dans la serrure d'une des portes. Je ne veux pas la déranger ; je poursuis mon ascension.

Je regarde l'heure, il me faut rebrousser chemin car je dois aller travailler.

Je reviens sur mes pas, mes chaussures dérapent un peu. J'ai peur de tomber, comme une fois où le sol était mouillé par la pluie...

Arrivée en bas, je tourne à droite, tout va bien...

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lundi, 03 août 2020

COLLIER TAHITIEN

Souvenir d'un cadeau offert par une copine Tahitienne, Diana, à l'automne 1973. Elle faisait des études de kinésithérapie à Lille. Ses parents avaient acheté un studio dans notre immeuble, au 4ème étage, en prévision des études de leurs enfants.

Elle avait invité ses copains et copines, mon mari et moi, un soir, pour pendre la crémaillère, une soirée crêpes très sympathique.

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lundi, 20 mai 2019

APPRENDRE

Vers l'âge de 7 ans, ma mère m'a demandé d'aller chercher du lait avec un petit pot en aluminium. Je faisais attention de le tenir bien droit au retour.

A 11 ans, j'ai commencé à me laver les cheveux seule. Ma mère m'envoyait faire quelques courses à la poste. Elle m'a donné envie de tricoter et chaque année j'avais un pull, un gilet ou une robe à faire.

A 14 ans, je ne savais cuire que les steaks. Je regardais ma mère cuisiner le reste.

A 20 ans, je faisais la cuisine le soir, dans ma petite chambre à Lille. Je mangeais à la cantine de la banque le midi ou bien j'allais à la cafeteria du Printemps ou des Nouvelles Galeries.

A 21 ans, avec mon mari, je préparais les repas de la journée, dans une cocotte minute offerte pour notre mariage. Je suivais les recettes du livre joint à ce cadeau.

Les croques monsieur, les crêpes ou le pain perdu, c'était pour le soir, avec une bonne soupe de légumes. Nous n'avions pas de four, la cuisine était petite et juste aménagée d'un évier à un bac, de deux plaques électriques et d'un petit réfrigérateur.

Nous avions acheté une table pliante pour deux personnes et deux chaises ainsi qu'un meuble bas avec un tiroir pour y ranger les couverts.

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mardi, 15 janvier 2019

JUSTE UN SOUVENIR...

Quand vers 17 h, les soirs d'été, le soleil éclairait ma chambre jaune d'enfant, je ne désirais plus descendre à la salle à manger. Je savais que j'avais encore un peu de temps pour profiter des rayons du soleil, avant d'aider maman qui se trouvait à la cuisine et qui pensait déjà au repas du soir...

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mercredi, 12 septembre 2018

LA VIE AVEC TOI

La vie avec toi c'était le pain perdu trempé dans le lait que tu faisais dorer à la poêle. Les repas assis sur la moquette orange, entourés de quelques coussins. C'était les balades en voiture, dans la forêt, en Belgique ou à Amsterdam, les repas au restaurant, les pizzas, les tartes à la rhubarbe. Les 33 tours de musique américaine écoutés sur notre chaîne Hifi. C'était ta collection de timbres, de cartes postales et de pièces de monnaie. C'était la radio le samedi soir pour écouter les résultats des matchs de foot quand tu n'allais pas avec Jean Michel ou ton cousin Bernard dans le stade proche de notre studio. C'était ta collection de bouteilles de whisky vides alignées au-dessus de l'armoire. C'était tes cheveux longs et ta barbe, juste pour embêter ta mère. C'était les crêpes que tu voulais exactement rondes. C'était la bière, belge de préférence, tes verres et chopes de toutes les formes. C'était tes copains : Patrick, Michel et Didier qui passaient te voir dans notre studio en sortant des cours à la fac, ainsi que les parties de cartes avec Didier, Michel, Patrick ou Daniel. C'était nos rêves de maisons en pierres à retaper en Ardèche ou en Lozère. C'était notre projet de vie dans le sud.

Puis ce fût notre déménagement dans le sud où nous attendait une toute autre vie.

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samedi, 11 avril 2015

UNE FOULE

Une foule d'hommes, de femmes et d'enfants descend l'avenue. Elle se mêle à la marée humaine qu'elle rencontre et forme un tourbillon à l'entrée du centre commercial. Sans fin, le tourbillon évolue dans un sens ou dans un autre. Le flux ne faiblit qu'à certains points de la place où un musicien se donne en spectacle pour le bonheur de quelques passants ou à l'occasion de rencontres entre amis. Je suis dans la foule et je me revois dans la même rue, celle de cette grande ville que je connais depuis très longtemps, certains jours d'automne où les couleurs sont moins vives dans les vitrines, dans les tenues portées par les passants et dans le ciel dévoilant sa fine couverture de nuages blancs. Je marche vers le centre commercial où je dois faire quelques achats après avoir avalé un plat chaud et un dessert dans un petit restaurant accueillant 

(03.10.08)

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mercredi, 06 août 2014

PUCCI, CHIEN DE COMPAGNIE (Extrait de mon livre ELISA RACONTE)

Quand je suis née, mon grand-père avait un Berger allemand qu'il aimait beaucoup. Il l'avait recueilli et je savais que Tom n'avait plus de maître à l'époque où mon grand-père l'avait trouvé. C'était l'après guerre et sans doute le propriétaire était décédé ou reparti dans son pays.

J'étais encore bébé mais j'ai vu quelques photos de Tom dans un cadre de la salle à manger. Il était très beau. Quand ma mère me langeait, il me léchait les pieds.

Quand grand-père est parti à la retraite, Tom était décédé depuis plusieurs années. Tom était leur deuxième chien. Avant la guerre, un autre petit chien, à poils longs et qui s'appelait Furax, figure sur quelques photos. 

Un jour d'été, une voisine de mes grands-parents leur proposa un chiot. Ma grand-mère, connaissant bien cette voisine, ne refusa pas, appréciant l'idée d'avoir une nouvelle compagnie. Ce chien était petit, il avait le poil ras de couleur marron clair.

Quand j'arrivais chez grand-père chaque jeudi, j'ouvrais le portail près de sa niche et cherchais partout après lui. Je savais que Pucci était un brave toutou.

Quelquefois grand-père partait en Solex l'après midi, laissant grand-mère seule avec nous. Nous passions la voir pour raconter notre semaine à l'école et nous promener avec elle le long du canal ou dans les bois. Puis nous rentrions goûter. Il arrivait que Pucci, tout à coup, dressait les oreilles et courait vers la fenêtre donnant sur la rue. Il avait entendu le Solex bien avant nous. Il aboyait alors en courant vers la porte d'entrée. Grand-mère avait l'habitude, elle savait que Pucci ne se trompait jamais. C'était la fête quand grand-père franchissait le portail du jardin !

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jeudi, 26 septembre 2013

MES VACANCES EN ALSACE (3)

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Les vignes et le vin en Alsace.  

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vendredi, 01 mai 2009

CADEAU DE MA SUPERIEURE

muguet.jpgEn arrivant lundi au bureau, le matin, je trouve sur mon bureau un brin de muguet.

Ma supérieure avait pensé à ses secrétaires. Elle est pleine d'attentions pour nous toutes et je l'en remercie. Elle est vraiment très sympathique car jamais, depuis que je travaille (et cela fait beaucoup, beaucoup d'années.... ) je n'ai eu un tel cadeau.