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mercredi, 18 janvier 2023

LE 15 MARS 1953

Sur la photo, ma grand-mère maternelle, ma mère, mon frère et ma soeur, dans une prairie, ou un jardin. Je ne suis pas sur la photo car je n'ai que 4 mois et 3 semaines. Peut être que je suis couchée dans un landau, près de mon père qui prend la photo. Car mon père prenait toujours les photos lui-même et, important, les dataient toutes.

Je me demande ce que font ma mère et ma grand mère en cette époque de l'année ? On distingue derrière mon frère une charrette.

 

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lundi, 12 décembre 2022

CHEZ THERESE ET CAMILLE

Ma grand-mère paternelle, née en 1895, n'avait qu'une soeur, Thérèse, née en 1891. Cette soeur avait eu une fille, Camille, née en octobre 1919.  Jusqu'en 2012, je ne savais pas qui était le père de Camille, elle portait le nom de famille de sa mère. Camille savait qui était son père par quelques photos de 1918-1919 que sa mère avait gardées de l'époque où elle vivait à Sainte Adresse, près du Havre.

C'est vers 2012 que j'ai retrouvé ces photos et que j'ai pu faire le rapprochement. Car le père de Camille s'appelait également Camille... De quoi est-il décédé, et quand ? Camille et Thérèse n'en parlaient jamais. Sur l'acte de naissance de Camille, pas de nom du père.

En juillet 1962, Camille est allée passer quelques jours à Saint Adresse, sur le lieu où ont vécus brièvement son père et sa mère et a pris quelques photos que j'ai mises dans un grand classeur avec de nombreux documents de la famille de mon père.

Quand j'étais enfant, mes soeurs, mon frère et moi, nous ne posions pas de questions indiscrètes. Thérèse s'était mariée avec Louis en 1935. J'ai connu Louis puisque nous allions régulièrement en famille chez Thérèse et Camille à Le Cateau Cambrésis qui se situait à un quart d'heure en voiture de la maison de mes parents. Quand Louis est décédé, j'étais encore enfant. Thérèse et Camille ont déménagé peu de temps après. J'ai retrouvé sur internet la photo de la première maison où habitaient Louis, Thérèse et Camille. Elle se trouvait dans une impasse. Des escaliers et un passage incliné donnaient sur une rue assez fréquentée. (Sur la photo, la maison de Thérèse et Camille est celle avec les 2 poubelles devant et qui se trouve juste après la maison beige). 

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Avec mes soeurs, pendant que les adultes bavardaient dans le salon-salle à manger, comme nous n'avions pas le droit de sortir dans la rue, ni dans le jardin, nous courions en riant et en chahutant dans le grand couloir qui partait de la porte d'entrée jusqu'à la cuisine, au fond de la maison. Nous aimions quand Camille nous maquillait. Elle possédait une dizaine de rouges à lèvres et de flacons de vernis à ongles. Elle était secrétaire de direction dans une grande usine. Elle nous demandait aussi de danser ou de chanter. Nous aimions nous produire en spectacle devant elle et sa maman. Pour cela, nous fermions la double porte qui séparait le salon de la salle à manger afin de faire comme au théâtre. Puis, quand nous étions prêts pour la danse ou la chanson, nous ouvrions en grand la double porte en saluant les spectateurs.

 

lundi, 17 octobre 2022

NORBERT

Norbert est né en 1961. Sa grand mère maternelle nous louait un de ses 3 appartements de vacances, à Crac'h, dans le Morbihan.

Le jour de son baptême, elle nous a donné quelques dragées en souvenir. 

En 1963, nous sommes retournés à Crac'h et avons reloué le même appartement. Sur la photo, Norbert, "le dur" comme disait ma mère, a 2 ans et ma mère le tient dans ses bras, à côté de sa grand mère maternelle qui nous avait annoncé que son petit fils avait été opéré des végétations. Elle nous disait qu'une fois sur 10 l'intervention ne réussissait pas. C'était le cas de Norbert malheureusement et il parlerait dans son nez toute sa vie.

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Nous sommes retournés à Crac'h plusieurs fois et Mme Pasco nous louait toujours le même appartement. Elle nous donnait de temps en temps des nouvelles de Norbert dont la mère tenait un hôtel-restaurant à la sortie de Crac'h. C'est là que ma soeur aînée a fait son repas de noce, en 1971, car elle s'est mariée à un cousin éloigné de Norbert. En 1986-87 il avait ouvert une crêperie sur le terrain derrière la maison de sa grand mère.

De passage dans le coin en 1997, j'ai revu Norbert qui tenait l'hôtel-restaurant de sa mère où nous avons loué une chambre pour une nuit.

Cet été, un reportage à la télévision nous parlait de Norbert, installé au Sénégal depuis 2001.

https://www.ouest-france.fr/monde/senegal/des-huitres-au-...

Autre reportage avec la vidéo :

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agric...

 

Quelques mois auparavant j'avais vu la vidéo sur Youtube.

 

 

samedi, 19 février 2022

FERS A REPASSER

Dans les années 50, ma mère repassait avec un fer non électrique comme celui en photo.

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Je me souviens très bien qu'elle le tenait par le manche avec un linge épais pour ne pas se brûler.

Elle le faisait d'abord chauffer sur le poêle à charbon de la salle à manger. Elle en avait d'ailleurs deux, un qui chauffait pendant qu'elle se servait de l'autre sur sa table à repasser.

 

 

Ensuite, dans les années 60, elle a reçu comme cadeau de fête des mères un fer électrique. Et les anciens ont été remisés définitivement à la cave.

vendredi, 21 janvier 2022

DANS LES ANNEES 60

Dans les années 60, quand il n'était pas encore question de stériliser les chats, ma mère prenait soin de ses animaux (lapin, chats, ma mère avait un lapin domestique quand j'étais bébé, elle le mettait dans mon parc quand j'avais 8 mois) et veillait à leur confort.

Quand une de nos deux chattes était sur le point d'avoir des petits, ma mère posait un carton ou un cageot sous la table de la cuisine. Elle le garnissait de chiffons propres. La chatte y mettait au monde ses chatons tranquillement et en toute sécurité. Puis ma mère s'occupait de se débarrasser des petits... je ne vous raconterai pas comment... Nous ne pouvions pas les garder.

A partir des années 70, ma mère demandait au vétérinaire de stériliser les chats qui se sont succédés chez nous (à peu près un quinzaine) et ainsi elle était plus tranquille.

(en photo, Emilie en 1983, près du tricot de ma maman).

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dimanche, 17 octobre 2021

LES FROMAGES DE MON ENFANCE

Dans les années 60, ma mère faisait les courses tous les matins. C'est elle qui décidait, suivant les goûts de ses 5 enfants et de son mari, ce qu'elle achetait.

Tous les jours, nous avions un plateau de fromages composé de : camembert, gruyère, Port Salut, Babybel et Vache qui rit.

De temps en temps, nous avions du Hollande, un peu de Roquefort et du Maroilles.

Vers 1964, le Boursin ail et fines herbes est venu compléter la liste des fromages " de temps en temps" avec le Bleu de Bresse, le Munster et le Brie.

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De nos jours, nous avons un très vaste choix et nous pouvons changer souvent. Il faut cependant aimer en manger.

 

jeudi, 30 septembre 2021

LA DROGUERIE (Extrait de mon livre ELISA RACONTE paru en 2010)

J'entre dans la droguerie avec maman.

La lourde porte en bois annonce notre arrivée car la petite cloche accrochée tout en haut est bousculée.

Ce qui frappe en entrant, c'est l'odeur de vernis, de peintures, de cires, le mélange de tout ce qui s'y vend.

Le droguiste nous accueille en lançant un bonjour un peu traînant. Il nous dévisage en abaissant ses petites lunettes.

Il porte une blouse grise et nous demande ce que nous désirons.

Maman a fait sa liste qu'elle débite aussitôt. Le droguiste la conseille pendant que je regarde les étagères qui grimpent jusqu'au plafond et la profondeur du magasin.

Il disparaît derrière une porte au fond de sa boutique tout en parlant. Il en revient avec un pot. C'est de la cire d'abeille que maman appliquera sur le bois de ses armoires.

Elle cherche également des pinceaux pour repeindre la grille du jardin. Elle ne sait quelle taille prendre. Là encore, le droguiste lui montre un choix en la conseillant.

Elle demande combien elle doit avec tous ses achats. En payant, ils parlent tous les deux du beau temps qui va nous permettre de refaire les peintures extérieures. Nous aiderons papa et maman pendant les grandes vacances. Ainsi, nous ne nous ennuierons pas. Nous gagnerons notre argent de poche qui permettra de nous acheter quelques disques ou livres.

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dimanche, 29 août 2021

RENTREE DES CLASSES

Dans ma petite ville du Nord de la France, il n'y avait que 2 écoles dans les années 50 et 60 : l'école des filles et l'école des garçons. La maison de mes parents était séparée de l'école des garçons par un chemin. L'école des filles était après trois maisons sur la gauche.

Je n'ai jamais pleuré pour aller en classe, aussi bien pendant les 2 années de maternelle que pendant les années de primaire. J'étais la 3ème enfant d'une famille de 5. Bien sûr mon frère allait à l'école des garçons, il n'avait pas loin pour s'y rendre. Ma soeur aînée qui avait 2 ans de plus que moi me prenait par la main pour le peu de chemin qu'il y avait à faire. Nous n'avions qu'à rester sur le même trottoir, pas de rue à traverser. Ma mère avait confiance, il y avait peu de voitures à l'époque. 

A l'école maternelle, les garçons et les filles étaient dans la même classe. J'avais un petit fiancé, blond, il s'appelait Pascal M..., je le trouvais très mignon. Un jour je suis rentrée de l'école en disant à ma maman : "je veux un petit frère qui s'appelle Pascal M...".

Ma mère s'est mise à rire ! Je ne lui en ai pas voulu, je riais aussi. L'année d'après, j'avais déjà oublié ce petit fiancé, il avait changé de classe.. J'ai su quelques années après qu'il avait déménagé, ses parents avaient quitté la ville.

(en photo, la cour de mon école primaire, en 2008).

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vendredi, 27 août 2021

EN LECTURE

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Temps_des_amours


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mercredi, 14 juillet 2021

JOUER AU BADMINTON

Quand j'étais adolescente, j'aimais jouer au badminton avec mes soeurs. Je ne me souviens plus qui nous avait offert les raquettes et le volant, peut être ma grand mère paternelle. Comme nous avions une clôture en grillage pour séparer le jardin de la ruelle qui menait à l'école des garçons, nous nous en servions comme filet. Je suis gauchère pour certaines activités et pour le badminton, je tenais ma raquette de la main gauche, alors que mes soeurs étaient droitières.

Nous avons passés de bons moments à jouer à ce jeu simple, pendant les vacances. Ce sont de bons souvenirs que je n'oublie pas. 

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