Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 24 octobre 2015

DESOBEISSANCE

Il est des occasions où le meilleur moyen de servir les princes c'est de leur désobéir.

(Pierre BROUSSEL, magistrat pendant la Fronde).

Il est beau qu'un soldat désobéisse à des ordres criminels.

(Anatole FRANCE).

(Photo personnelle faite au Musée de la Grande Guerre à MEAUX au mois de mars dernier)

citations,société,écriture,auteur,histoire,culture

lundi, 19 octobre 2015

LUNDI, JOUR DE LESSIVE

Quand j'étais petite, le lundi était jour de lessive pour maman. Elle avait choisi ce jour pour une raison que je ne connais pas. En attendant, le linge sale s'entassait et, pour une famille de six personnes, ce n'était pas un peu. Je me souviens qu'elle mettait à bouillir le linge supportant de hautes températures dans une bassine, sur la gazinière. Ensuite, elle transportait la bassine dans la cour pour la vider, ce qui était dangereux. Il lui fallait ensuite rincer ce linge à l'eau claire. Heureusement, mes parents avaient une pompe électrique près de la salle de bains qui puisait l'eau de pluie recueillie dans une citerne sous la maison. A la naissance du 5ème enfant, une aide ménagère venait aider quelques jours par semaine. Enfin, quelques années plus tard, maman s'est acheté une machine à laver et a gardé le lundi pour faire ses nombreuses lessives. Le linge était ensuite mis à sécher sur les cordes tendues par des piquets, le long de l'allée menant au potager et au fond du jardin. Les jours de pluie, maman mettait le linge mouillé sur des cordes tendues dans la cuisine et la salle à manger, ce qui n'était pas très esthétique. Puis elle s'est acheté un grand séchoir sur pied et a abandonné l'idée de ne faire les lessives qu'une fois par semaine.

souvenirs,enfance,années 60,écriture,journal intime,culture

samedi, 10 octobre 2015

MEPRIS

Je suis persuadé que les anges ne méprisent pas tant les hommes que les hommes se méprisent les uns les autres. (MONTESQUIEU - Cahiers).

 

L'homme méprise l'homme partout ailleurs qu'en celui qu'il est. (Henri de REGNIER).

auteur,écriture,citations,livre,recueil,culture,littérature

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce n'est pas mépriser assez certaines gens que de dire tout haut qu'on les méprise. Le silence seul est le souverain mépris. Est ce que je dis ici est déjà trop. (Charles Augustin SAINTE BEUVE - Mes poisons).

auteur,écriture,citations,livre,recueil,culture,littérature

vendredi, 02 octobre 2015

IMAGES D'AVANT

Douceur des vacances

Paysages d'enfance

Paradis des poètes

Galets et mouettes

Ces lieux reflètent

Dans nos deux têtes

Les images d'avant.

Retrouver le vent

Les phares et les Forts

Les landes et les ports

L'envie des peintres

Chapelles et châteaux

Maisons fortes et eaux

Bordant en cintre

Les vertes rives

Les belles rives

Autour des châteaux

Où vont les bateaux.

poèmes,poésie,poète,écriture,auteur,recueil,souvenirspoèmes,poésie,poète,écriture,auteur,recueil,souvenirs

 

vendredi, 25 septembre 2015

BEAUTE

Je sais que sur les coeurs ses droits sont absolus ;

Que tant qu'on est belle, on fait naître

Des désirs, des transports et des soins assidus ;

Mais on a peu de temps à l'être,

Et longtemps à ne l'être plus.

Mme DESHOULIERES.

Antoinette de Lafon de Boisguérin des Houlières est née Antoinette du Ligier de la Garde en 1634 ou 1638 à Paris. Elle est décédée le 17 février 1694.

http://www.biblisem.net/etudes/moudesho.htm

citation,écriture,culture,auteur,livre

dimanche, 20 septembre 2015

BAISER

Qu'est-ce que ton baiser ? 

- Un lèchement de flamme.

(Victor HUGO - La Légende des siècles)

citations,auteur,culture,écriture,livre,recueil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lèvres ! Lèvres ! Baiser qui meurt

Baiser qui mord

Lèvres, lit de l'amour profond comme la mort

(A. SAMAIN - Au Jardin de l'Infante).

citations,auteur,culture,écriture,livre,recueil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a des choses qu'on ne peut dire qu'en embrassant - parce que les choses les plus profondes et les plus pures, peut être, ne sortent pas de l'âme tant qu'un baiser ne les appelle. (Maurice MAETERLINCK - Aglavaine et Selysette)

 

citations,auteur,culture,écriture,livre,recueil

 

citations,auteur,culture,écriture,livre,recueil

 

jeudi, 10 septembre 2015

MA PETITE SOEUR

J'ai quatre ans et quatre mois, nous sommes en février 1957. Maman est partie à l'hôpital depuis quelques jours. Papa m'a dit qu'elle était partie se faire soigner, qu'elle a mal au ventre, qu'elle sera bientôt guérie. Mamie me rassure, je suis un peu triste de ne pas voir maman à la maison.

Nous partons à l'hôpital en famille. Nous montons les escaliers en silence. Je regarde les infirmières en blouse blanche qui vont et qui viennent. Dans le couloir, j'entends des gémissements. Papa me rassure et nous frappons à la porte de la chambre de maman. Allongée sur un lit blanc, habillée d'une chemise de nuit, elle nous sourit et nous dit bonjour. Dans la chambre, une dame est assise sur un autre lit blanc. Elle tient un bébé dans ses bras, un garçon. Elle nous dit bonjour. Maman me montre un petit lit près d'elle. Je vois un bébé dormir tranquillement sous une couverture. Elle me dit "encore une fille, une nouvelle petite soeur, j'espère que ce sera la dernière..."

La dame qui porte le petit garçon me demande si je suis contente. Je lui réponds oui de la tête. Un monsieur, près d'elle, me regarde en souriant. C'est le papa du petit bébé, il me parle en mâchant un bout d'allumette. Je sors de la chambre avec mon frère et mes deux autres soeurs, la pièce est bien trop petite pour jouer. Nous laissons les adultes parler entre eux. Dans le couloir, nous écoutons les bruits feutrés, nous ne faisons pas de bruit, papa nous a demandé de ne pas crier, ni de faire du bruit à cause des malades qui ont besoin de repos.

Bientôt il est l'heure de rentrer à la maison. Nous disons au revoir à maman, à la dame ainsi qu'au monsieur à l'allumette. Nous nous reverrons plusieurs fois, maman ayant sympathisé avec sa voisine de maternité. Nous visiterons l'atelier de menuiserie de son mari et admirerons les magnifiques meubles qu'il crée Ils viendront aussi nous rendre visite certains dimanches. Monsieur N. aura à chaque fois ce bout d'allumette dans la bouche, même en parlant.

Depuis, la famille ne s'est plus agrandie et, en rentrant à la maison, nous avons bien dorloté notre petite soeur si blonde et si sage.

 souvenirs,enfance,naissance,nouvelles et textes brefs,écriture,auteur,société

 

mardi, 08 septembre 2015

TEMPS FRAIS

Temps frais 

S'installe

Nouvelles habitudes.

 

(En photo, chemin près de mon village où j'aime me promener)

 

poésie,poèmes,poète,écriture,vers,saison,société,automne

samedi, 05 septembre 2015

MES DERNIERS LIVRES

J'ai terminé l'écriture de mon prochain livre qui bouleversera quelques idées reçues sur notre santé.

Je prépare actuellement un nouveau recueil de poésies ; mes dessins viendront l'illustrer.

Je vous tiendrai au courant de la suite de ces deux projets.

livre,auteur,poèmes,poésie,culture,écriture,éditeur

mercredi, 02 septembre 2015

NATURE

Il est un principe qu'on ne peut ni imiter ni aider, et pourtant il est en nous ; c'est la nature ; mais on peut l'imiter et s'efforcer de le rendre bon ; c'est l'artifice (SIUN KUANG (Anthologie de la Littérature chinoise par Sung-Nien Hsu).

citations,auteur,écriture,livre,culture,littérature,sung nien hsu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La nature, pour être commandée, doit être obéie (BACON, Novum Organum).

Ce qui est une imitation de la nature ne peut pas être un défaut. (G. E. LESSING, Dramaturgie).