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lundi, 04 janvier 2016

LA VERITE SE CACHE

La vérité se cache

Abattue à coup de hache

Aide-toi le ciel t'aidera

Tu n'as qu'à jeter des ponts

M'avait dit l'ingrat

Comme pour donner des leçons

La vérité se cache

Abattue à coup de hache

Pas question de confessions

Qui finissent en agression

Ou même en lapidation

Sous les vociférations.

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lundi, 28 décembre 2015

LES PETITS CARNETS BLEUS (Extrait n° 3 de mon livre)

Les vacances de Noël viennent de commencer mais déjà Juliette s'ennuie de ses camarades de classe. Elle se rend chez une copine accompagnée de sa soeur aînée. Elles bavardent toutes les trois en écoutant un disque des Beatles et en buvant une tasse de café, le tout dans la bonne humeur. Juliette se demande si elle se mariera un jour, quel métier elle aura, elle a peur de son avenir mais n'en parle à personne. Elle compte les derniers jours de l'année qui va s'achever.

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Le jour de Noël, après la messe de minuit, la famille se retrouve autour d'un chocolat au lait bien chaud et d'une brioche tiède. On ouvre les cadeaux rassemblés au pied du sapin, dans un coin du salon. La crèche a été installée sur la commode, près du sapin décoré de guirlandes et de boules scintillantes. Celui-ci sera replanté dans le jardin en début d'année.

Le 5 janvier, Juliette reprend le chemin du lycée et le rythme des cours. Entre copains et copines, on se souhaite la bonne année en s'embrassant. Marie Claire est malade et Juliette lui rend visite en lui apportant les devoirs à effectuer pour la semaine prochaine.

En cours, Alain se met souvent derrière Juliette et, de temps en temps, il l'appelle discrètement pour lui demander, soit un livre, soit des copies doubles, ou même des bonbons ou des cigarettes pour la récréation. Certains jours, il mendie quelques francs. Juliette ne comprend pas pourquoi il ne lui parle pas plus. Elle essaie de décortiquer toutes les facettes de sa personnalité. Ou du moins ce qu'elle peut apprendre à son sujet...

samedi, 19 décembre 2015

LA TROMPETTE

M. LEPIC arrive de Paris ce matin même. Il ouvre sa malle. Des cadeaux en sortent pour grand frère Félix et soeur Ernestine, de beaux cadeaux, dont précisément (comme c'est drôle !) ils ont rêvé toute la nuit. Ensuite M. LEPIC, les mains derrière son dos, regarde malignement Poil de Carotte et lui dit : 

- Et toi, qu'est-ce que tu aimes le mieux : une trompette ou un pistolet ?

En vérité, Poil de Carotte est plutôt prudent que téméraire. Il préférerait une trompette parce que ça ne part pas dans les mains ; mais il a toujours entendu dire qu'un garçon de sa taille ne peut jouer sérieusement qu'avec des armes, des sabres, des engins de guerre. L'âge lui est venu de renifler de la poudre et d'exterminer des choses. Son père connaît les enfants : il a apporté ce qu'il faut.

- J'aime mieux le pistolet, dit-il hardiment, sûr de deviner. Il va même un peu loin et ajoute : 

- ce n'est plus la peine de le cacher ; je le vois !

- Ah ! dit M. LEPIC embarrassé, tu aimes mieux un pistolet ! Tu as donc bien changé ?

Tout de suite Poil de Carotte se reprend :

- Mais non, va, mon papa, c'était pour rire. Sois tranquille, je les déteste, les pistolets. Donne-moi vite ma trompette, que je te montre comme ça m'amuse de souffler dedans.

Mme LEPIC :

- Alors pourquoi mens-tu ? pour faire de la peine à ton père, n'est-ce pas ? Quand on aime les trompettes, on ne dit pas qu'on aime les pistolets, et surtout on ne dit pas qu'on voit des pistolets, quand on ne voit rien. Aussi, pour t'apprendre, tu n'auras ni pistolet ni trompette. Regarde-la bien : elle a trois pompons rouges et un drapeau à franges d'or. Tu l'as assez regardée. Maintenant va voir à la cuisine si j'y suis ; déguerpis, trotte et flûte dans tes doigts.

Tout en haut de l'armoire, sur une pile de linge blanc, roulée dans ses trois pompons rouges et son drapeau à franges d'or, la trompette de Poil de Carotte attend qui souffle, imprenable, invisible, muette comme celle du Jugement dernier.

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mercredi, 16 décembre 2015

LES PETITS CARNETS BLEUS (Extrait n° 2 de mon livre)

Le lendemain de la rentrée des classes et les autres jours, Juliette fait connaissance avec ses nouvelles camarades de classe, en particulier avec Martine et Lise. Martine vient d'arriver dans la ville, son père est militaire de carrière. Lise est pensionnaire pour la première fois. Elle habite à trente kilomètres du lycée et elle a choisi de s'y inscrire pour éviter les aller-retour quotidiens et la fatigue. En parcourant de long en large la cour de récréation, Lise explique qu'elle est un peu triste : elle attend avec impatience samedi afin de retrouver sa mère et ses deux soeurs. Juliette sent que sa nouvelle copine a besoin de réconfort, de parler, d'autant plus que le père de celle-ci est décédé il y a quelques années. Lise lui parle du beau garçon brun. Il habite le même immeuble qu'elle. Il n'a pas encore 16 ans... Juliette est surprise mais essaie de ne rien montrer.

Les semaines passent, l'ambiance est très bonne. Juliette se lie avec de nouvelles camarades. Elle ne manque pas de noter sur son petit carnet bleu les événements de chaque jour, importants ou pas.

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mardi, 08 décembre 2015

LES PETITS CARNETS BLEUS (extrait n° 1 de mon livre)

En ce jour de rentrée au lycée, les élèves de Seconde et de Première se dirigent vers le patio. Juliette retrouve ses amies, Claude et Marie Claire. Claude ne sera plus dans sa classe tandis que Marie Claire, qui redouble sa seconde, retrouvera Juliette pour une année.

Une agréable surprise attend cette dernière : le beau garçon brun qu'elle avait remarqué au bal du lycée au mois de juin est là devant elle, dans la cour, un porte documents sous le bras. Elle pense qu'il peut avoir 18 ans car il est grand de taille. Un professeur arrive et dirige les élèves vers le couloir qui mène à la salle de classe pour le premier cours de l'année...

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jeudi, 03 décembre 2015

UNE MAISON ABANDONNEE

Une maison abandonnée

Cherche encore ses habitants

Ce qu'elle voulait me raconter

Me paraissait si important

Que je suis revenue deux fois.

Au loin j'entendais quelques voix

Qui n'avaient rien de mystérieux

La maison ouvrait ses grands yeux

Des voix d'ouvriers qui travaillent

Au bout du jardin en broussailles

Rendaient cet endroit bien étrange.

Abandonné, ce lieu vivant ?

Sur le côté je vis une grange

Et du foin entassé dedans

Mais rien, pas d'ouvriers en vue

Préparer une entrevue

Ce n'était pas convenable

Bien que je sois très aimable

La maison abandonnée

A l'intérieur désordonné

N'appartient plus à personne

Les herbes hautes l'emprisonnent.

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vendredi, 27 novembre 2015

AU DEBUT DE LA VIE... PUIS LA VIE CONTINUE

Au début de ma vie, j'ai une maman Thérèse et un papa Georges, ainsi qu'un frère André, et une grande soeur Madeleine. Nous vivons dans le nord de la France. J'ai aussi mes deux grands-pères, Arthur et Valère, ainsi que mes deux grands-mères, Madeleine et Marguerite. Ma tante Nicole se marie avec Jean qui devient mon oncle. A deux ans et demi, j'ai une nouvelle soeur, Bernadette, et deux ans plus tard Geneviève vient agrandir la famille. Je vais à l'école maternelle puis j'entre en primaire. Je me fais des copines que je retrouve 50 ans plus tard grâce à Internet : Janine, Béatrice, Francine, Marie France, Raymonde, Marie Martine... Je découvre mes cousins et cousines lors de visites ou repas familiaux. Les dimanches ou pendant les vacances, je passe de bons moments avec mes grands-oncles et mes grandes-tantes... Je vais au collège puis au lycée et j'ai de nouvelles copines et copains : Edwige, Marie Claire, Annie, Liliane, Aliette, Didier, Pascal... Je quitte le lycée pour une formation professionnelle dans une grande ville. Je ne connais personne mais je me fais vite de nouvelles copines : Jasmine, Erica, Sigrid... Je trouve un travail puis un autre. L'ambiance est très bonne et chaleureuse dans ce nouveau travail. Je me marie et je pars avec mon époux dans le sud de la France. Nous gardons contact avec ses copains restés dans le Nord. Je travaille quatre semaines, puis je pointe au chômage pendant quatre mois. J'entre dans une société de crédit où l'ambiance est très amicale. Je garde contact avec une de mes collègues, Michèle, quand je quitte mon poste pour élever mon deuxième enfant. Elle me donne régulièrement des nouvelles d'elle et, au mariage de son fils, je retrouve une collègue commune, Jocelyne. Je reprends le travail dès que mon fils a 2 ans. Je m'occupe de personnes handicapées pendant près de 16 années. Je garde contact avec deux mes collègues, Edwige et Joëlle, et je rencontre quelquefois Véronique dans la grande ville voisine. Véronique n'est restée que six mois notre collègue mais je ne l'oublie pas. Puis je reprends des études pendant 4 années à l'issue desquelles je trouve divers emplois précaires. Je garde quelques contacts avec mes copines de fac : Delphine, Dominique, Lucie, Carine, Eve...

La vie est faite de rencontres diverses. Plus le temps passe, plus les souvenirs s'entassent.

Je n'oublie pas ceux qui sont partis pour toujours, des membres de ma famille, des copains, des copines d'école, de collège, de lycée, une collègue de travail ....

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samedi, 21 novembre 2015

LES PAYSANS A PARIS (Alphonse DAUDET - CONTES DU LUNDI)

A Champrosay, ces gens-là étaient très heureux. J'avais leur basse-cour juste sous mes fenêtres et, pendant six mois de l'année, leur existence se trouvait un peu mêlée à la mienne. Bien avant le jour, j'entendais l'homme entrer dans l'écurie, atteler sa charrette et partir pour Corbeil, où il allait vendre ses légumes ; puis la femme se levait, habillait les enfants, appelait les poules, trayait la vache et, toute la matinée, c'était une dégringolade de gros et petits sabots dans l'escalier de bois. L'après midi tout se taisait. Le père était aux champs, les enfants à l'école, la mère occupée silencieusement dans la cour à étendre du linge ou à coudre devant sa porte en surveillant le tout petit... De temps en temps, quelqu'un passait dans le chemin, et on causait en tirant l'aiguille...

Une fois, c'était vers la fin du mois d'août, toujours le mois d'août, j'entendis la femme qui disait à une voisine :

- Allons donc, les Prussiens !... Est-ce qu'ils sont en France, seulement ?

- Ils sont à Châlons, mère Jean, lui criai-je par ma fenêtre.

Cela la fit rire beaucoup... Dans ce petit coin de Seine-et-Oise, les paysans ne croyaient pas à l'invasion.

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mardi, 10 novembre 2015

SOCIETE

Quatre sortes de personnes dans le monde : les amoureux, les ambitieux, les observateurs et les imbéciles. (Hippolyte TAINE - Vie et opinions de M. Frédéric Thomas Graindorge).

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Les hommes ne vivraient pas longtemps en société s'ils n'étaient les dupes les uns des autres.

(LA ROCHEFOUCAULD - Réflexions ou Sentences et Maximes morales)

 

mercredi, 04 novembre 2015

ANNE, MARC, FERNAND et les autres

On croyait qu'Anne était costaud

Sauf sa mère qui la connait bien

On croyait que Marc était bobo

Sauf que Fernand en dit du bien

Guy ressemble à une limace

Mais Antoine lui réserve sa place

Marie a des occupations

Quand Eve fait des présentations

Fabrice aime tant barouder

Que Marie-Pierre va se farder

Bruno va faire des provisions

Charles est démis de ses fonctions

Oscar est allé voir Lucette

Qui lui raconte des sornettes.

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