samedi, 08 février 2014
LE POINT MOUSSE
Au début des années 60, je regardais ma mère tricoter avec envie. Elle avait toujours un ouvrage en route. C'est tout naturellement que j'ai appris à faire des pulls, des robes, des gilets, des bonnets, des gants et des écharpes. J'ai d'abord appris à tricoter une écharpe au point mousse, le point le plus simple. Un rang à l'endroit, le rang suivant à l'endroit et ainsi de suite.
Dans notre petite ville du Nord, il y avait deux magasins de fils à tricoter. Ma mère parcourait les albums ou livres présentant des modèles d'hiver ou d'été. Le tricot, c'était une de ses passions.
Elle tricotait pour toute la famille. Elle détricotait également quand le pull ou le gilet n'était plus à la mode ou pour changer. Ma grand-mère venait l'aider et elles discutaient ensemble de longs moments en faisant ce travail, enroulant la laine autour des dossiers des chaises de la salle à manger.
Quand on allait acheter la laine au magasin, j'avais déjà mon idée pour le modèle, la couleur, la taille des aiguilles et du fil. On demandait toutes les deux des conseils à la vendeuse qui était très compétente et passionnée comme nous. Je ne compte plus les pulls et gilets que j'ai tricoté, j'en ai tant fait.
12:48 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : loisirs, société, tricot, souvenirs, écriture, journal intime.
jeudi, 12 décembre 2013
DECEMBRE
Le 13 : A la Sainte Luce, le jour croît du saut d'une puce.
Le 21 : S'il gèle à la Saint Thomas, il gèlera encore trois mois.
Le 25 : Pluie pour Noël, soleil pour les Rameaux.
Le 26 : A la Saint Etienne, chacun trouve la sienne.
11:59 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : citations, proverbes, coutumes, écriture, souvenirs, société
samedi, 07 décembre 2013
LA PETITE VENISE A COLMAR (notre voyage du mois de septembre)
14:55 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : voyages, culture, société, alsace, souvenirs, saisons, tourisme
samedi, 30 novembre 2013
EN ALSACE
Une petite photo prise à COLMAR au mois de septembre.
18:22 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : voyages, saison, tourisme, souvenirs, cigognes
jeudi, 24 octobre 2013
L'HISTOIRE
L'histoire s'écrit, se démêle et prend forme sous les mots qui s'agitent.
Des mots silencieux qui vont et viennent s'accrocher au papier ou jouer avec le lecteur ; certains disparaissent, éjectés, malheureux.
Des mots qui se suivent, qui se cherchent ou frappent à la porte.
L'histoire s'écrit...
12:07 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : écriture, souvenirs, culture, ancêtres, société
vendredi, 18 octobre 2013
DANS LA VALLEE
Ciel gris blanc
Nuages et montagnes
Vert dans la vallée
Le regard plonge
La tête tourne.
16:08 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : poèmes, poète, poésie, écriture, voyages, souvenirs, nouvelles et textes brefs
mercredi, 09 octobre 2013
MES VACANCES EN LORRAINE (6)
Mercredi 11 septembre, nous nous sommes arrêtés à LAIMONT (464 habitants environ), près de l'église médiévale Saint Rémy, construite au XVème siècle.
Elle fut bombardée entre le 6 et le 12 septembre 1914.
Dans mon livre, ARTHUR ET MADELEINE, mon grand-père raconte ce qu'il a vu pendant ces quelques jours de septembre 1914.
Le 7, on revient le soir pour passer devant le bois dans les tranchées de Laimont. Le Bataillon n'a presque plus d'officiers et le Lieutenant qui nous conduit se perd. Las d'être menés dans des conditions pareilles, démoralisés, je me laisse choir dans un champ de betteraves avec la section et j'y reste la nuit... Le lendemain 8, le Bataillon est en bas de Laimont. Le bois que nous devons traverser est canonné incessamment et on ne peut pas passer. On nous fait remettre avec le 1er Bataillon et on reste ainsi devant Bussy. La nuit il pleut et on est percé par la pluie. Le Capitaine nous envoie dans le village malgré la canonnade pour nous sécher et nous donne ordre de prendre ce que l'on trouve pour manger ou boire... Un soir, des volées d'obus s'abattent, soit sur Laimont, soit sur les bivouacs repérés par nos aéros à la nuit tombante. L'ennemi cherche à répondre et toute la journée leurs marmites tombent un peu partout. Ils ne peuvent occuper Laimont balayé à tout instant...
Nous sommes dans Bussy qui se démolit peu à peu...
On entre à Laimont les premiers, le 11 au soir. Ce village n'a pu être occupé, quoique presque pas détruit et les caves et les maisons regorgent de nourriture abandonnée par les boches....
15:42 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : tourisme, saison, guerre 14-18, souvenirs, histoire, culture
mercredi, 26 juin 2013
LE PETIT POUCET (Charles PERRAULT, extrait)
On ne s'afflige point d'avoir beaucoup d'enfants
Quand ils sont tous beaux, bien faits et bien grands,
Et d'un extérieur qui brille ;
Mais si l'un d'eux est faible ou ne dit mot,
On le méprise, on le raille, on le pille ;
Quelquefois cependant c'est ce petit marmot
Qui fera le bonheur de toute la famille.
17:32 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : livre, littérature, écriture, souvenirs, enfance, société.
mercredi, 05 juin 2013
QUELQUE PART UN HERITAGE (1)
Auguste, fils de Nicolas et Pélagie, nait durant le printemps 1788 dans un petit village du Pas de Calais .
La misère était grande en France à cette époque, surtout dans les campagnes.
L'année 1788 voit une grave crise de subsistance s'installer dans la région du Nord. La médiocre récolte de 1787 est suivie d'un hiver dur qui provoque la disette.
Le jour de la naissance d'Auguste, grand-père se tient assis dans un vieux fauteuil, au milieu de l'unique pièce du rez-de-chaussée de la maison. La cheminée illumine la salle à manger. Grand-mère aide à l'accouchement pendant que des poussins entrent par la porte ouverte. Le vieux chien, couché près de grand-père, dort le museau entre les pattes.
16:30 Publié dans QUELQUE PART UN HERITAGE | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : écriture, livre, souvenirs, nouvelles et textes brefs, culture, littérature.
jeudi, 24 janvier 2013
JE RANGE, TU RANGES, IL RANGE
En rangeant mes armoires et étagères, je découvre des objets oubliés parfois, mais aussi des objets que je n'ai pas oubliés. Ces objets que je n'ai pas oubliés me sont très précieux. C'est d'ailleurs pour cela que je sais où ils se trouvent.
Il peut aussi arriver que je cherche une photo pendant 10 ans sans la retrouver. Et puis en vidant complètement un placard celle-ci réapparait.
Ce petit pot rose, je ne l'ai pas oublié. Je ne risque pas de l'oublier, il m'a suivi dans tous mes déménagements. Je l'ai peint à l'école maternelle, j'avais 5 ans.
La maîtresse d'école avait étalé des pots de différentes formes sur une grande table et, en nous donnant un pinceau, elle nous avait demandé de peindre toute la surface du pot en rose.
Puis le lendemain, le temps que la peinture soit bien sèche, elle avait dessiné au crayon des voiliers en nous demandant de remplir les formes. Elle nous expliquait que les voiles devaient être peintes en blanc et la coque en vert ou bleu.
Puis de nouveau le lendemain elle nous apporta un pot de vernis incolore et nous expliqua qu'il fallait maintenant recouvrir toute la surface du pot avec ce vernis.
Les odeurs de peinture et de vernis se répandaient dans toute la classe. Mes copines et moi-même étions très appliquées.
C'est ainsi que j'ai ramené un soir ce petit pot rose à la maison en fin d'année scolaire. J'étais fière de mon oeuvre et maman en a toujours pris soin.
Aujourd'hui, la peinture s'écaille de plus en plus mais je le garde précieusement.
Il fait partie (avec mes cachiers d'écriture) des quelques souvenirs qui restent de mon temps passé à l'école maternelle.
16:02 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : nouvelles et textes brefs, souvenirs, enfance, écriture