Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 28 novembre 2011

LES PETITS CARNETS BLEUS

Hier soir, ma petite fille m'a dit :

"J'ai vu ton livre au CDI de mon collège, la dame qui s'en occupe m'a demandé si je l'avais lu. Je lui ai dit non et que c'était ma mamie qui l'avait écrit. Elle m'a répondu : "alors j'aimerais bien une dédicace de sa part. Parce que j'ai beaucoup aimé ce livre, je suis restée "scotchée" à l'histoire"...

C'est la deuxième fois qu'une personne me dit avoir vu mon livre, LES PETITS CARNETS BLEUS, (chez THEBOOKEDITION) dans un CDI de collège. Le premier Collège se trouve dans le Nord de la France et le deuxième à quelques kilomètres de chez moi. Je pense qu'il fait le tour de France ?

souvenirs,écriture,journal intime,littérature,société,culture

 

dimanche, 13 novembre 2011

Ces derniers jours....

Je n'ai pas eu le temps de venir vous rendre visite sur vos blogs ces derniers jours, nous étions à un anniversaire.

Partir, revenir, ranger les bagages, le week end est déjà presque terminé.

 

Je vous souhaite une bonne semaine.

loisirs,anniversaire,écriture,souvenirs,nouvelles et textes brefs,société

samedi, 05 novembre 2011

CITATIONS EN VRAC

Les évènements ont ceci de commun avec les oies qu'ils vont en troupe.

(Léon BLOY)

Dans les affaires, comme en amour, il est un moment où l'on doit s'abandonner (Bernard GRASSET)

Il est des affections que l'on appelle amour, comme il y a des tisanes que l'on baptise champagne (Etienne REY).

samedi, 08 octobre 2011

LA PETITE SORCIERE DU TRAM

Elle porte un foulard rose sur ses cheveux noirs, un pantalon noir et un chemisier blanc sous un gilet gris.

Adolescente, elle mâche avec rage un chewing gum en regardant méchamment autour d'elle.

Malheur à celui qui la regarde trop, elle lui tire la langue comme font les petits enfants.

Elle éclabousse son chemisier en buvant quelques gorgées d'eau à la bouteille.

Elle essuie vivement de sa main les gouttelettes tombées sur sa poitrine.

Ses grosses lèvres, sur un visage couleur café, expriment un dégout des gens qui se retouve aussi dans ses yeux ronds, sous des sourcils épais et froncés en permanence.

Si vous la croisez, ne la regardez pas, ne lui parlez pas. Elle est capable de tout.

nouvelles et textes brefs,écriture,souvenirs,société,littérature

 

mercredi, 21 septembre 2011

DES PORTES

photos,région,souvenirs,blogsJe me suis amusée à prendre en photo des portes.

 

 photos,région,souvenirs,blogsphotos,région,souvenirs,blogsphotos,région,souvenirs,blogsphotos,région,souvenirs,blogsphotos,région,souvenirs,blogsphotos,région,souvenirs,blogsphotos,région,souvenirs,blogsphotos,région,souvenirs,blogsphotos,région,souvenirs,blogsphotos,région,souvenirs,blogsphotos, région, souvenirs, blogs

mardi, 26 juillet 2011

NOUS LES FEMMES...

Nous, les femmes, nous aimons faire du shopping, nous habiller suivant les saisons et la mode.

Cependant, au fil des années, nous pouvons regretter de n'avoir pas gardé telle robe ou jupe, tel pull, tel chemisier ou bien tel pantalon ou manteau...

Soit parce que la mode change, ou bien que le vêtement est abimé, ou bien trop petit...

Je me souviens de mon petit manteau matelassé, genre anorak, de couleur rouge tirant un peu sur le rose, que maman m'avait acheté quand j'avais 11 ans. Je me vois encore debout, dans l'église sombre et glaciale d'un dimanche d'hiver, avec ce manteau sur les épaules. Il rendait ainsi la saison un peu moins triste.

A l'âge de 16 ans, j'ai porté également un manteau rouge, genre militaire, un peu napoléonien, à double boutonnage.

A 15 ans, pour une communion dans la famille, j'avais choisi un manteau d'été, bleu pâle, à double boutonnage également et doublé. J'ai retrouvé, il y a peu de temps, la photo de ce jour là.

A l'âge de 19 ans, en plein été, je portais une tunique couleur jaune vanille, à plis couchés, un peu japonisante, avec des fleurs bleues et roses. Je ne sais pas si je l'ai jetée ou donnée.

Plus tard, j'ai gardé pendant longtemps une jupe d'hiver beige chiné, à taille froncée, genre jean mais en tissu assez épais. Deux poches étaient cousues derrière, de chaque côté de la couture centrale. Je ne voulais pas m'en séparer. Comme je ne la mettais plus, au bout de 15 ans, je m'en suis séparée.

Et ce pull rose que j'avais tricoté en laine élastiquée.... et ce chemisier à manches courtes en dentelle...

société,shopping,mode,souvenirs,écriture

 société,shopping,mode,souvenirs,écrituresociété,shopping,mode,souvenirs,écrituresociété,shopping,mode,souvenirs,écriture

samedi, 18 décembre 2010

LE BUREAU DE GRAND PERE

Le bureau de grand père était une pièce assez sombre, éclairée seulement par une fenêtre donnant sur la rue.

Grand père y tenait des comptes sur des grands livres. Il y lisait également le journal local en fumant la pipe. Tout était bien ordonné, bien rangé, chaque chose avait une place bien déterminée.

Je le retrouvais là, le dimanche midi, quand nous arrivions en famille pour le repas préparé par grand mère.

Dès qu'il discutait sérieusement avec papa, je partais jouer dans le jardin.

Une bibliothèque vitrée se tenait dans le coin gauche de cette pièce où règnait le calme absolu. J'ai bien essayé de m'intéresser à ce qui s'y trouvait aligné sagement, mais je n'aimais que les livres de mon grand frère.

Un canapé en cuir marron, adossé au mur près de la porte, était le seul endroit où j'aimais m'asseoir. C'est là que le Père Noël déposait ses cadeaux chaque fin d'année. Cette idée ne me semblait pas étrange, au contraire il avait la bonne idée de ne déranger personne dans la maison, lors de son bref passage.

Des bibelots anciens donnaient à ce bureau une ambiance d'un autre siècle.

Quand grand père a pris sa retraite, un autre bureau plus petit l'attendait dans sa nouvelle maison. Il avait gardé chaque meuble mais l'ambiance et les activités restaient les mêmes.

Vous retrouverez cette histoire, avec d'autres anecdotes, dans mon nouveau recueil, ELISA RACONTE, qui vient de paraître et qui est en vente dans la colonne de gauche de ce blog.BUREAU DE PEPE.jpg 

 

mardi, 14 décembre 2010

MON PETIT JARDIN

C'est le printemps et mon père achète des graines pour son potager. Il a préparé l'endroit et creuse un sillon. Il me montre comment placer les graines. Quand il a terminé, il les recouvre délicatement de terre, tasse le tout et passe l'arrosoir au-dessus pour bien mouiller les graines. Il met le paquet vide en tête de la ligne sur un petit piquet en bois. Quelquefois, il me donne les paquets presque vides. Il me désigne une petite parcelle où je suis autorisée à planter des carottes, du persil et même de fleurs. Je divise ma parcelle en quatre et avec une pelle je retourne la terre. Je dessine deux allées avec des petits cailloux. Je me rends compte que je ne peux pas bêcher comme lui. Mon premier jardin est minuscule mais je suis fière du résultat. Avec mon arrosoir en plastique, je mouille la terre chaque soir en rentrant de l'école. Je guette les premières pousses. Et le jour où elles se décident à montrer le bout de leur nez, j'appelle mon père. Je lui montre ces petites tiges fragiles qui fendent la croute terreuse. Et je suis heureuse ...

jeudi, 09 décembre 2010

POUR CEUX QUI AIMENT LES PETITES HISTOIRES D'ENFANCE

untitled.jpgJe viens de republier mon deuxième recueil (ELISA RACONTE) que certains possèdent déjà depuis 2007.

Cette fois sur UNIBOOK.COM (car j'ai des problèmes pour publier sur THEBOOKEDITION).

Il s'agit d'un recueil de 48 petites anecdotes de mon enfance.

Si vous désirez le commander, c'est ici :

http://www.unibook.com/fr/Elisabeth-LEROY/ELISA-RACONTE

Vous pouvez également en lire des extraits avant de passer commande.

 

jeudi, 04 novembre 2010

CONCERTO

J'avais écrit ce texte en 2007 suite à une proposition de jeu d'écriture :

CONCERTO.jpgLe concerto.

Je n'arrive pas à saisir le sens de ce concerto. Pour moi, c'est un mystère. Je regarde la charpente de la salle pour essayer de comprendre et cacher ma gène.

Moi qui cherche toujours l'harmonie, je suis vraiment sur le déclin.

Après le concert, nous sommes invités à une dégustation. Mais le vin offre un goût de bouchon. Pour moi, c'est une calamité.

En plus il fait froid. Je me crois sur un iceberg tellement je me gèle.

Je tente un raccourci pour m'échapper de là... Comme je suis véloce, cela tombe bien. Cette course va me galvaniser. Quelle frugalité !

Je pense qu'à l'avenir une confisquation de telles sorties le soir ne me fera que du bien...