EXTRAIT DE MON LIVRE "QUELQUE PART UN HERITAGE", paru en octobre 2017

Au printemps 1794, la misère s’étend, les paysans sont taxés au maximum. On ne peut pas acheter de viande. La Terreur se poursuit et la disette aussi. On ne trouve plus rien sur les marchés, même pas du pain. Les plus pauvres se nourrissent d’herbes ou de racines qu’ils font cuire. Dans le village on s’entraide beaucoup, le troc réapparaît.

La vie de la population devient de plus en plus compliquée. Les prix montent, les salaires stagnent. La guerre demande de gros efforts matériels. Les français restent en état de réquisition permanente en attendant que les ennemis soient chassés du territoire. Les départements réclament des mules, des charrettes, du fourrage, du bois ainsi que des vivres.

Après la mort de Robespierre le 27 juillet 1794, il règne une grande confusion dans tout le pays. Le peuple est si misérable qu’il manque de courage. Les plus pauvres vont pieds nus, ils portent des guenilles et n’ont plus que la peau sur les os. Les plus faibles tombent comme des mouches. On ressent une grande lassitude. La Terreur prend fin au mois d’août mais la disette reste profonde.

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CETTE SEMAINE

Mardi après midi : je suis allé à la déchetterie apporter 2 gros sacs de déchets végétaux (coupe de mon grand laurier rose et désherbage d'un coin sous la terrasse), 1 petit sac d'habits que je ne mettrai plus, quelques blocs de béton (cerclage d'un des arbres du trottoir du lotissement, les arbres ayant été coupés il y a 8 ans) et quelques flacons en verre.

Mercredi, jeudi et vendredi : j'ai bien avancé dans mes recherches généalogiques sur une cousine et un cousin (frère et soeur) du côté maternel de mon grand père paternel. Cousine née le 13 septembre 1901 et décédée le 4 février 1986 à Yvetot (76).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cousin né le 4 février 1909 et décédé le 2 mars 1945. Résistant, membre du réseau "Vengeance", arrêté sur dénonciation le 20 juin 1944 alors qu'il hébergeait 2 aviateurs Canadiens chez lui. Interné à Fresnes, il est parti en convoi le 15 août 1944 au départ de Paris, Gare de Pantin, à destination de Buchenwald (Allemagne). Décédé au Camp de Nordhausen (Allemagne), le 2 mars 1945.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Camp de Nordhausen est un camp satellite du complexe concentrationnaire de DORA-MITTELBAU, créé en août 1943 comme dépendance du Camp de Buchenwald.

Ce cousin est cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France de la F.M.D., tome 3, page 184. (JORF n° 290 du 14.12.1997, Réf n° D- 16552)

Il a obtenu la Médaille de la résistance le 24 avril 1946. Une rue de sa ville de naissance (berceau de la famille de mon grand père paternel), porte son nom.

Samedi : aujourd'hui, j'ai apporté 23 livres à la Recyclerie de mon village, ce qui porte à 203 le nombre de livres que j'ai déposés depuis un an et demi dans cette recyclerie.

GEORGES ( né le 14 juillet 1891- tué le 16 avril 1917)

Un des 4 frères de mon grand père paternel a été tué pendant la Grande Guerre.

J'ai plusieurs photos de famille où il apparaît.

En juillet 1916, il se trouve dans la Meuse avec son régiment, à FORIMONT, au sud de Vauquois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les autres photos montrent une scène de théâtre en 1916. Les soldats s'amusaient malgré la guerre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 3 septembre 1915, il se trouve à Ville sur Cousances, dans la Meuse également.

 

L'HISTOIRE

L'histoire s'écrit, se démêle et prend forme sous les mots qui s'agitent.

Des mots silencieux qui vont et viennent s'accrocher au papier ou jouer avec le lecteur ; certains disparaissent, éjectés, malheureux.

Des mots qui se suivent, qui se cherchent ou frappent à la porte.

L'histoire s'écrit...