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vendredi, 14 décembre 2007

CADEAU

Voici le cadeau que j'offre à mes parents pour NOEL :

mon recueil de 36 souvenirs.

mercredi, 12 décembre 2007

JE VOUS RACONTE

Etant enfant, j'avais participé à un jeu télévisé et j'avais gagné un beau livre de contes pour enfants. Je vais vous raconter une des histoires...

Il y avait une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une princesse véritable. Il fit donc le tour du monde pour en trouver une, et, à la vérité, les princesses ne manquaient pas ; mais il ne pouvait jamais s'assurer si c'étaient de véritables princesses ; toujours quelque chose en elles lui paraissait suspect. En conséquence, il revint bien affligé de n'avoir pas trouvé ce qu'il désirait.

Un soir, il faisait un temps horrible, les éclairs se croisaient, le tonnerre grondait, la pluie tombait à torrents ; c'était épouvantable !

Quelqu'un frappa à la porte du château et le vieux roi s'empressa d'ouvrir.

C'était une princesse. Mais grand Dieu ! comme la pluie et l'orage l'avaient arrangée ! L'eau ruisselait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait dans ses souliers, et sortait par le talon. Néanmoins, elle se donna pour une véritable princesse.

"C'est ce que nous saurons bientôt !" pensa la vieille reine. Puis, sans rien dire, elle entra dans la chambre à coucher, ôta toute la literie, et mit un pois au fond du lit. Ensuite, elle prît vingt matelas, qu'elle étendit sur le pois, et encore vingt édredons qu'elle entassa par-dessus les matelas.

C'était la couche destinée à la princesse. Le lendemain matin, on lui demanda comment elle avait passé la nuit.

"Bien mal ! répondit-elle ; à peine si j'ai fermé les yeux de toute la nuit : Dieu sait ce qu'il y avait dans le lit ; c'était quelque chose de dur qui m'a rendu la peau toute violette. Quel supplice !".

A cette réponse, on reconnut que c'était une véritable princesse, puisqu'elle avait senti un pois à travers vingt matelas et vingt édredons. Quelle femme, sinon une princesse pouvait avoir la peau aussi délicate ?

Le prince, bien convaincu que c'était une véritable princesse, la prit pour femme, et le pois fut placé dans le musée où il doit se trouver encore.

dimanche, 09 décembre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (13)

Les vacances de Noël ne font que commencer et déjà Juliette s'ennuie après ses camarades de classe.

Elle espère toujours pouvoir aller en Angleterre avec l'une d'elle.

Elle vient d'acheter un 33 tours des Beatles. Elle se rend en cette veille de Noël chez une de ses copines, Chantal, avec sa soeur ainée. Elles bavardent toutes les trois en écoutant le disque. L'après midi s'écoule autour d'une tasse de café et dans la bonne humeur.

Elle compte les jours restant avant que cette année ne s'achève. Elle pense souvent à l'avenir. Elle en a peur et se tourmente sans en parler à ses parents. Elle se demande si elle se mariera un jour, et quel métier elle exercera. Ce qu'elle redoute le plus c'est de se retrouver seule. Sa famille est très unie et la quitter pour partir travailler loin lui fait peur.

mercredi, 05 décembre 2007

CETTE NUIT ...

Cette nuit, SAINT NICOLAS apportera des cadeaux aux enfants qui ont été bien sages.

SAINT NICOLAS est le patron des enfants au Moyen Age. Il devient ensuite le patron des écoliers. Il distribue traditionnellement des pains d'épices et des oranges.

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lundi, 03 décembre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (12)

Juliette fait le récapitulatif des notes qu'elle a obtenues aux Bilans des matières principales. Ce ne sont pas véritablement des notes. Elles sont remplacées par des lettres qui vont de A à D, Elle obtient une très bonne note en Anglais (A), B en maths et en économie et C en histoire. Elle pense malgré tout qu'elle devra travailler plus aux trimestres suivants surtout en histoire.

Aujourd'hui,  samedi, elle se rend au Ciné Club avec une copine. Gérard Philippe tient le rôle principal dans ce film dont elle a déjà lu le roman. Elle rentre ensuite chez elle toute rêveuse.... elle a beaucoup aimé.

Le week end suivant, Juliette retrouve son frère. en permission pour 10 jours. Il effectue son service militaire depuis plusieurs mois à 45 kms de la maison. Cette distance rassure grand-mère qui a toujours considéré son petit fils comme son propre fils. Elle n'a d'ailleurs pas honte d'aller le chercher à la gare alors qu'il a déjà 20 ans !!

Juliette monte dans l'AMI 6 de son frère. Il possède le permis de conduire depuis peu. Elle n'aime pas trop cette voiture mais elle a confiance. Ils partent faire un tour vers la ville de leur grand père maternel, pour passer le temps, et juste pour avoir le plaisir de conduire et faire rouler la voiture.

Elle se souvient qu'étant petite il l'emmenait dans la remorque attachée à son vélo, autour de la maison de grand père... Elle aimait le vertige de la vitesse, mais c'était une impression car le vélo ne roulait qu'à 5 km/h. Grand mère surveillait avec angoisse. Mais l'AMI 6 roule plus loin... et plus vite.

samedi, 17 novembre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (9)

Quand elle n'est pas au lycée, Juliette sort avec ses camarades d'enfance. Celles qu'elle a connues à l'école primaire et au collège et qui n'ont pas eu la chance de continuer leurs études au lycée. Certaines sont en formation technique dans un autre lycée.

Un samedi de printemps, elle se trouve dans le local où se réunissent les Guides et les Jeannettes, une pièce qui a besoin d'être rénovée. Car le bâtiment est ancien. Il sert depuis très longtemps aux cours de solfège et à l'harmonie municipale ainsi qu'au catéchisme et aux Scouts. Avec Francine, elle décide de parler à la responsable. Elles s'organisent toutes les deux et se donnent rendez-vous le samedi suivant avec tout le matériel pour repeindre les fenêtres intérieures et tapisser les murs. Pendant trois week end, elles travaillent ainsi à remettre le local à neuf. Quand tout est terminé, la responsable vient admirer leur travail. Juliette rentre ce jour là fatiguée mais heureuse et satisfaite du résultat.

mercredi, 14 novembre 2007

CETTE ANNEE LA .....

En 1967, cette chanson fut un grand succès.... Le disque n'est pas usé mais presque, à force de l'écouter.

www.youtube.com/watch?v=9muzyOd4Lh8

 

22:25 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Musique, culture, souvenirs

mercredi, 07 novembre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (7)

Juliette s'intéresse à tout, même à ce qui se passe dans l'espace, en ces jours de novembre. Elle note l'opération Apollo XII :

- le 19 novembre, alunissage des cosmonautes. Marche sur la lune de Charles Conrad et Alan Bean. Ils ramènent 45 kilos d'échantillons lunaires et la caméra de la sonde Surveyor 3 qui s'est posée sur la lune le 19 avril 1967.

- le 20 novembre : arrimage du Lem à la capsule.

Le 1er décembre, Juliette est heureuse : elle a obtenu une très bonne note en Anglais.

Avec ses camarades les discussions ont pour thèmes : les jeunes et l'amour, la mixité, l'ambiance dans les classes, le capitalisme, le jazz...

En permanence, le surveillant est très sévère : personne ne doit dire un mot, ni demander des renseignements à ses camarades, ni se retourner. Juliette décide de l'appeler "Chocorêve" car il est toujours habillé de son costume marron.

Le frère de Juliette vient de s'acheter un disque dont elle entendra parler longtemps. Il s'agit de TOMMY des WHO. Il le passe à longueur de journée et le fait hurler.....

Elle aimerait aller en Angleterre avec Annie l'été prochain. Mais elle sait qu'il faudra convaincre sa mère et ce ne sera pas du tout facile.

D'après son horoscope de la semaine, il faut y aller ....

A la bibliothèque du lycée, Juliette choisi "Le silence de la mer" de VERCORS.

Elle recopie sur son petit carnet une Ballade de GUILLEVIC :

Tous les ruisseaux du sol

Penchent vers sa demeure

Tous les chevaux des plaines

Montent vers sa fenêtre

Tous les oiseaux des bois

Sont beaux de son bonheur

Et les choses de peu

Lui gardent souvenir.

jeudi, 25 octobre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (5)

Pendant un mois Juliette n'écrit plus rien sur son petit carnet.

Puis l'hiver arrive avec ses journées maussades et le rythme des bilans et interrogations surprises dans toutes les matières enseignées.

Un lundi de novembre, elle écrit : "affreuse journée, maussade, bilan de maths, interro d'anglais. Un absent, Alain, sûrement à cause de son rhume, un coup de pompe comme il dit quelquefois ...".

Le mardi suivant, c'est la fête de Ste Catherine. Juliette note qu'aucun garçon de la classe ne souhaite la bonne fête aux filles. Elle les trouve plutôt froids. Lise et Michel sortent maintenant ensemble. Ils sont côte à côte dans la classe.

En cours d'anglais, chacun doit dire sa date de naissance. Juliette a un peu honte car avec Marie Claire, toutes les deux sont les plus âgées.

 

Alain et Martine ont une discussion au sujet de Dieu. Alain pense que la Bible est une histoire qu'un paysan a écrit un jour d'ennui. Il demande à Martine : "peux-tu me dire ce qu'est Dieu si ce n'est pas quelqu'un qui a un corps comme nous ?"

Martine lui répond qu'il ne faut pas s'occuper du catéchisme que l'on apprend dans l'enfance. Elle lui propose d'aller en parler à Monsieur le Vicaire avec elle.

Juliette écoute mais, malgré ses efforts pour vaincre sa timidité, elle n'intervient pas dans leurs bavardages. Elle est étonnée qu'Alain ne croit pas en Dieu mais accepte ses idées.

mardi, 23 octobre 2007

LA FRITURE

Maman prépare le repas de midi, nous l'aidons à mettre la table. C'est un beau jour de printemps. Le soleil brille.

Nous allons jouer dans la cour en attendant qu'elle nous appelle pour le repas. Soudain, derrière le mur de clôture, nous entendons le voisin qui crie. Nous appelons Maman qui sort de sa cuisine. La voisine se met également à crier. Nous ne pouvons pas savoir ce qui se passe car le mur nous empêche de voir. Ensuite, les cris sont étouffés mais ils continuent. Quelques minutes s'écoulent et nous entendons les pompiers arriver devant la maison. Nous n'osons pas bouger, nous sommes angoissés. La voisine sort de sa maison en courant, Maman est à la porte d'entrée. La voisine crie aux pompiers : "vite, c'est mon mari, vite !". C'est l'affolement.... Maman nous dit de rentrer.

Nous nous mettons à table avec la gorge nouée.

Le soir, nous apprenons que le voisin a renversé l'huile bouillante de la friteuse sur son bras et sa jambe. Comment est-ce possible ? Je suis angoissée. Dans ma tête j'imagine l'incident. Je ne comprends pas. Nous en parlons pendant plusieurs jours et Maman demande chaque matin des nouvelles à la voisine. Nous n'avons rien vu heureusement car je pense que les images de l'accident auraient marqué pour toute la vie le quartier.