mercredi, 18 mars 2015
LA DROGUERIE
J'entre dans la droguerie avec maman. La lourde porte en bois annonce notre arrivée : une petite cloche est accrochée tout en haut. Ce qui frappe en entrant, c'est l'odeur de vernis, de peintures, de cires, le mélange de tout ce qui s'y vend.
Le droguiste nous accueille en lançant un bonjour un peu traînant. Il nous dévisage en abaissant ses petites lunettes. Il porte une blouse grise et nous demande ce que nous désirons. Maman a fait sa liste qu'elle débite aussitôt. Le droguiste la conseille pendant que je regarde les étagères qui grimpent jusqu'au plafond et la profondeur du magasin. Il disparaît derrière une porte, au fond de sa boutique, tout en parlant. Il en revient avec un pot : c'est la cire d'abeille que maman appliquera sur le bois de ses armoires. Elle cherche également des pinceaux pour repeindre la grille du jardin. Elle ne sait quelle taille prendre. Là encore, le droguiste lui montre un choix en la conseillant. Elle demande combien elle doit pour tous ses achats. En payant, ils parlent tous les deux du beau temps qui nous permettra de refaire les peintures extérieures. Nous aiderons papa et maman pendant les grandes vacances. Ainsi nous ne nous ennuierons pas et gagnerons notre argent de poche.
Commentaires
Toujours simples, beaux et plein d'humanité tes textes, Élisabeth. Les petites choses simples de la vie.
J'aime beaucoup.
Bises et bonne soirée.
Christian.
Écrit par : Chris-Tian Vidal | mercredi, 18 mars 2015
Bonjour Elisabeth quel des beaux souvenirs. Ah!! Les souvenirs d´enfance.J´aime.
Écrit par : maría mercedes | jeudi, 19 mars 2015
Chris-Tian : je te remercie beaucoup de ton passage ici. Tu as dû lire cette histoire il y a plusieurs années, je l'avais mise en note. Bises et bonne soirée à toi.
Maria : Merci à toi. Je ne sais si tu as eu ce souvenir dans ton enfance. Bonne soirée.
Écrit par : elisabeth | jeudi, 19 mars 2015
BOnjour Elisabeth
ces magasins renferment des trésors , on y trouve de tout
hélàs chez nous les drogueries traditionnelles disparaissent...plus de traces et c'est bien ennuyeux parfois, et les anciennes étaient de toute beauté
je te souhaite ubn bon WE
bisous *
Écrit par : nays& | vendredi, 20 mars 2015
Nays : je suis partie à 21 ans de ma petite ville de naissance pour la grande ville. Je n'ai pas retrouvé ces drogueries traditionnelles depuis 40 ans déjà. De même pour la viande de boucherie, je n'ai pas retrouvé dans la grande ville cette excellente viande du boucher traditionnel. Bon week end à toi et bisous.
Écrit par : elisabeth | vendredi, 20 mars 2015
Elisabeth, il est sympa ton texte..... en te lisant, c'est toute une ambiance chaleureuse....
J'aime les drogueries..... on y trouve tant de choses, et elles sont en voie de disparition.... J'en connais deux au centre ville de Toulouse....Merci pour tes souvenirs.... et bisous
Écrit par : loula | vendredi, 20 mars 2015
j'aimais bien ces odeurs de magasins qui hélas disparaissent au profit des grandes surfaces impersonnelles.
beau souvenir
arielle
Écrit par : arielle | vendredi, 20 mars 2015
Bonsoir Elisabeth, je suis épatée de voir combien tu te rappelles de ton enfance ! C'est sympa de te lire. Je te souhaite un bon séjour à Paris. Gros bisous
Écrit par : danae | vendredi, 20 mars 2015
en ville,il en reste qu'un droguiste et j'adore lorsque je suis au pas de porte les tapis...
Écrit par : L'angevine | vendredi, 20 mars 2015
tout est tellement gentil et sage dans tes textes....
Écrit par : laura | dimanche, 22 mars 2015
une tranche de vie....tous les moments passés avec nos proches sont précieux !
Écrit par : Old nut/Ulysse | dimanche, 22 mars 2015
Le parfum de la cire.....
Merci.
Écrit par : Bonheur du Jour | lundi, 23 mars 2015
Loula : Deux commentaires pour le prix d'un, H et F a encore frappé. Deux drogueries à Toulouse ? J'espère qu'elles vont encore durer, j'aimerai les voir. Bisous Loula.
Arielle : les grandes surfaces s'approprient tout : les voyages, la librairie, la livraison à domicile, l'essence, les vêtements (mais cela existait déjà) et pourtant il peut y avoir des ruptures de stocks. Alors dans certains cas on peut être embêté de ne pas trouver ce que l'on cherche. Bon après midi Arielle.
Danae : mon frère m'a dit la même chose, que j'avais une bonne mémoire. Mais j'ai quand même des trous pour certains événements. Gros bisous.
Langevine : j'espère que dans chaque ville de France il reste au moins une droguerie. Mais je sais qu'un jour tout va disparaître car, quel jeune va s'installer dans un de ces magasins ?
Laura : c'est tout moi, je ne peux pas me changer. Si tu voyais des photos de moi petite fille ....
Old Nut : mes enfants n'ont pas ces souvenirs car le monde a changé. Bon après midi !
Bonheur du jour : tu pourras en parler sur ton blog, un bonheur du jour de plus. Bon après midi.
Écrit par : elisabeth | mercredi, 25 mars 2015
Un beau souvenir Élisabeth, que celui de la droguerie mais aussi de ces commerçants qui prenaient le temps de faire la conversation aux clientes, qui conseillaient aussi, très différents d'aujourd'hui. Joli texte où l'on voit la petite fille que tu étais, curieuse de tout ce que tu voyais dans ce magasin, exploratrice et tu emmagasinais des souvenirs.bisesxxx
Écrit par : blandine Meil | vendredi, 27 mars 2015
Blandine : maintenant dans les grands magasins, tout est froid : on ne discute plus avec les vendeurs trop pressés et que l'on ne connait pas trop, car ils changent souvent d'emploi. Si on veut un conseil, il faut attendre longtemps et même on repart sans avoir eu de réponse. Ma mère faisait les courses tous les jours. Cela lui permettait de sortir de chez elle et de voir des copines et des personnes sympathiques. Bon week end et bises !
Écrit par : elisabeth | samedi, 28 mars 2015
moi aussi mais j'ai changé, trop sage en ce qui me concerne
je vais chaque jour dans les petits commerces
Écrit par : laura | samedi, 28 mars 2015
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