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mercredi, 14 janvier 2015

VA CHERCHER DU LAIT (souvenirs d'enfance)

Maman me donne un pot en aluminium et quelques pièces que je mets dans la poche de mon manteau. Elle me demande d'aller chercher du lait chez la mère d'Ernest. 

Tout au long du chemin, je répète ce que Maman me dit quelquefois : "tu as 7 ans, tu es grande maintenant...". Oui, car je vais à la grande école.

Je passe devant la Gendarmerie où un drapeau flotte, puis devant le magasin de vélos. Je regarde la vitrine. Je remue les pièces dans ma poche et je repars.

Arrivée devant la lourde porte de la grand-mère, je tourne la grosse poignée et pousse de toutes mes forces pour ouvrir. La porte se referme derrière moi.

Je marche sur le carrelage où mes souliers résonnent. Je monte trois marches qui mènent à la table où je dépose mon pot à lait. La vieille dame arrive et je lui dit bonjour en lui tendant mes quelques pièces. Elle me répond et prend mon pot. Dans la pièce mal éclairée sous l'immense plafond, je regarde les vitres de toutes les couleurs de la grande porte derrière laquelle la dame a disparu. Elle revient avec mon pot que je reprends délicatement.

J'aime l'odeur chaude du lait.

Je ne reste pas plus longtemps car je ne sais pas quoi dire à la dame, à part "au revoir et merci", comme Maman m'a appris.

Je suis soulagée de rentrer à la maison, je n'ai pas renversé le lait...

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Commentaires

7 ans c'est si petit finalement, cet âge laisse des souvenirs particuliers. Maman allait traire ses 6 vaches à la main, sa petite charrette, et le laitier qui passait ramasser ses bidons...

Écrit par : Marie Bland | mercredi, 14 janvier 2015

Bonjour Elisabeth

de chouettes souvenirs, chez nous me souviens une paysanne venait régulièrement avec sa voiture livrer le lait et tous ses composés aussi dans des grandes cruches comme ça :)

et les premières courses a l'épicerie du coin, contente je recevais un peu de monnaie du coup :)
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sur qu'on s'habille bien différemment à la campagne qu'en ville et ça m'arrange relax surtout :)


bonne fin de journée Elisabeth
venteux merdique temps mais pas grave sommes habitués :)

bisous *

Écrit par : nays | jeudi, 15 janvier 2015

Nays : merci beaucoup de ton commentaire. J'espère que tu n'as pas de neige en plus du vent, ça transperce. J'ai encore d'autres souvenirs à raconter dans les prochaines semaines. Bisous à toi.

Écrit par : elisabeth | jeudi, 15 janvier 2015

pas de neige Elisabeth :)

bonne journée
bises**

Écrit par : nays | vendredi, 16 janvier 2015

Bonjour Elisabeth, Ton récit est bien campé, on s'y croirait. Pour vivre cela il faut habiter la campagne et je me dis qu'à la ferme cela devait sentir la vache ! Je n'aime pas le lait et l'odeur me ferait vomir ! Bises je ne suis pas une fille de la campagne comme tu vois !!! hi hi hi

Écrit par : danae | vendredi, 16 janvier 2015

Nays : merci d'être repassée, c'est gentil. Bon week end à toi...
Danae : ce récit est dans mon recueil ELISA RACONTE, mais je l'ai remanié. Je ne trouve plus d'autres anecdotes, mais 48 c'est déjà pas mal. Je n'aimais pas le lait seul quand j'étais petite. Heureusement il y avait le chocolat ou le café. Tu es une fille de la grande ville, mais maintenant tu habites quand même à la campagne et tu nous offres de belles photos et de beaux récits de voyages. Bon week end à toi.

Écrit par : elisabeth | vendredi, 16 janvier 2015

Ce récit évoque pour moi les années passées dans la maison de mon grand-père. J'adorais aller chercher le lait, j'étais très fière... Mais je n'en ai jamais bu beaucoup, sauf sous la contrainte à cause de Mendès-France, qui croyait pourtant bien faire!!!

Écrit par : sister for ever | vendredi, 16 janvier 2015

ça me rappelle des souvenirs d'enfance car j'ai eu la chance de grandir à côté d'une ferme, en pleine banlieue parisienne, dans le Val d'Oise. On y achetait du lait, des oeufs, des yaourts.

Écrit par : enriqueta | samedi, 17 janvier 2015

Sister : Bon souvenir de ton grand-père. Je me souviens aussi de ces verres de lait à l'école qu'on nous donnait à boire, nature. Ce que je n'aimais pas du tout. Alors je buvais 2 gorgées et puis c'était tout. Je n'arrivais pas à boire plus. Je ne sais pas quand cette habitude a changé.... Bon week end.
Enriqueta : alors tu es presque de la campagne, même si le paysage a changé dans ce coin là. Bon week end.

Écrit par : elisabeth | samedi, 17 janvier 2015

mon mari et ma mère m'ont raconté le même type de choses

Écrit par : laura | dimanche, 18 janvier 2015

C'était la belle époque où les parents laissaient les enfants partir seuls pour quelques courses où pour aller à l'école même distante de plusieurs kilomètres.
Bonne semaine

Écrit par : Joseph Guégan | lundi, 19 janvier 2015

Laura : c'était l'époque de fin des années 50-début 60. Après, cela a changé, il y a eu les grands magasins. Bonne semaine.
Joseph : je n'avais pas un demi kilomètre à faire. On vivait dans la sécurité, on connaissait tout le monde et il y avait très très peu de voitures. D'ailleurs on montrait du doigt ceux qui avaient une voiture. Bonne semaine.

Écrit par : elisabeth | lundi, 19 janvier 2015

Belle histoire Elisabeth.... je t'imagine bien... un petit bout'chou de 7 ans qui se conduit comme une grande fille..... maintenant l'insécurité règne...
Tu parles du lait de la ferme ......... bein je vais aller acheter du lait frais dans une grande surface..... hélas oui.... j'ai envie de boire du lait qui n'a pas été stérilisé.... du lait avec de la crème...
Bisous

Écrit par : loula | vendredi, 23 janvier 2015

Loula : je dois t'avouer que je n'aimais pas trop aller faire les courses toute seule. J'avais peur de me tromper..... Bisous.

Écrit par : elisabeth | vendredi, 23 janvier 2015

Beau souvenir de petite fille Élisabeth ! Ils sont doux ces souvenirs d'enfance...

Écrit par : Blandine meil | samedi, 24 janvier 2015

je suis née en 70 et dans ma ville moyenne, en 80-90, il y avait encore des petits commerces qu'on fréquentait
après il y a eu malheureuseùment un tel écart de prix entre la petite épicerie et le petit supermarché que...
au maroc, les prix sont les mêmes dans les 2

Écrit par : laura | samedi, 24 janvier 2015

Les commentaires sont fermés.