vendredi, 21 mars 2014
A L'ECOLE MATERNELLE
De mes années passées à l'école maternelle, il me reste peu de souvenirs. Ce dont je me souviens, c'est que je n'ai pas pleuré le 1er jour.
Les maîtresses étaient très gentilles et douces.
J'ai très peu de souvenirs de la 1ère année de maternelle.
Je me revois avec mes petites camarades, essayant de dessiner, de recopier ce que la maîtresse avait écrit. Nous faisions des collages de papiers de couleurs différentes, nous chantions et la maîtresse nous initiait à la musique avec des tambourins que nous frappions du poing.
J'ai plus de souvenirs de la dernière année car la maîtresse avait décoré la salle de classe avec des filets de pêche, des étoiles de mer, des photos de bateaux, de mer, avec des coquillages, du sable et des algues. Et surtout, elle nous avait appris à chanter une chanson de Charles TRENET : La mer.
A la fin de l'année scolaire, nous avons chanté devant nos parents et avons été chaleureusement applaudis.
Je me souviens également de l'odeur de la peinture. Chaque enfant avait une poterie à décorer. La maîtresse nous avait donné un pot à peindre sur lequel elle avait fait des dessins. A nous de peindre le pot et de le laisser sécher toute une journée. Le lendemain ou le jour suivant, nous devions y ajouter les motifs avec une peinture d'une autre couleur.
J'ai gardé ce pot. Il est abîmé mais c'est merveilleux de savoir que je l'ai peint quand j'avais 5 ans. Il est rose et les dessins représentent des bateaux verts à voiles blanches.
Je me souviens également du cadeau que j'ai reçu au Noël de l'école : une dinette en métal !
Comme l'école était mixte, les filles avaient des petits amoureux ou fiancés. Les petits garçons avaient des amoureuses ou fiancées.
19:03 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : école, souvenirs, écriture, nouvelles et textes brefs, auteur, livre, publication, littérature, société, culture, enfance
samedi, 15 mars 2014
EN VELO AVEC MON PAPA
Mon papa s'apprête à partir travailler. Il y va en vélo car c'est à l'autre bout de la ville. Pour faire plaisir à sa maman, et comme je suis trop petite pour aller à l'école, il me prend avec lui. Il m'assied sur le siège attaché au porte-bagages. Cela permet de soulager maman qui a beaucoup de travail avec ma petite soeur.
Nous voilà partis après le repas de midi. Je m'accroche à son manteau car j'ai un peu peur. Je ne vois pas la rue qui défile devant moi. Je regarde les maison qui défilent sur le côté.
Arrivés au portail en fer de l'usine, il me laisse sur le vélo et descend pour ouvrir. Derrière le portail se trouve, à droite, la maison de mon grand-père et de ma grand-mère. A gauche, ce sont les bâtiments de l'usine puis les bureaux. Au fond de la cour se trouvent aussi des bâtiments où les ouvriers travaillent.
Au fond à droite, se dressent de vieux bâtiments qui servent de garage et une grange en bois, comme dans les films de cow-boys.
Mon grand-père est déjà au bureau, il travaille comme comptable avec une dame. Je peux le voir car il a son bureau près de la fenêtre qui donne sur la cour. Il me fait signe bonjour. Le dimanche, il m'emmène voir son bureau quand il n'y a personne.
Mon papa me dépose chez sa maman qui m'embrasse très fort et il s'en va.
J'aide ma grand-mère à ranger sa cuisine comme je peux. Elle me lit une histoire. Je dessine sur du vieux papier avec de vieux crayons de couleurs. Nous allons ensuite ramasser les oeufs que les poules ont laissé un peu partout : dans la paille de la réserve à charbon, dans certains coins du jardin. Il faut bien regarder et surtout ne pas les laisser tomber. Je m'amuse aussi quelquefois avec les poules qui s'échappent dès que je veux les toucher. Mais j'ai l'habitude. Ensuite, ma grand-mère me donne un biscuit pour le goûter car l'air de la campagne ça creuse. Elle m'emmène dans le potager car il faut penser au repas du soir. J'y vois des salades, des poireaux et d'autres légumes ainsi que quelques fleurs.
Quand mon papa a fini sa journée de travail, il rentre avec mon grand-père qui m'embrasse et nous buvons un verre de jus de fruit pour moi, et du café pour mon papa et mes grands parents. Ils parlent de choses que je ne comprends pas.
Maintenant, il est l'heure de rentrer pour retrouver mon frère et ma soeur qui sont déjà revenus de l'école. Je fais la route en sens inverse ce qui me permet de voir les maisons de l'autre côté de la rue.
J'aime avoir les cheveux dans le vent, même s'il fait quelquefois très froid. Mais je suis bien couverte. L'après midi s'est bien passée et je suis contente de revenir à ma maison. La table est déjà mise et je sens l'odeur de la soupe dès que j'arrive.
(EXTRAIT DE MON LIVRE : ELISA RACONTE )
15:01 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : souvenirs, nouvelles et textes brefs, écriture, société, enfance, histoires, contes, livre, auteur, littérature, années 60
samedi, 01 mars 2014
DANS LA CHAMBRE
Dans la chambre des secrets
Brûlent les mots
Défigurés.
Rouges et noirs
Se tordent les mots
Jusqu'au désespoir.
15:12 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : poèmes, poésie, pète, auteur, société, écriture, livre, recueil, journal intime, vers, mots, textes, littérature, culture
vendredi, 28 février 2014
BIENTOT LE PRINTEMPS
Tu vois, la nature se réveille
Bientôt nous irons gambader
Sur les routes, dans les bois, les prés,
Et chauffer notre corps au soleil.
Allons courir dans les rayons du vent !
Jetons-nous dans l'herbe verte.
Ce sera bientôt le printemps
Et les fenêtres vont rester ouvertes.
(01.02.2006)
11:56 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poèmes, poètes, poésie, écriture, société, printemps, auteur, livre, saison, mots, vers, journal intime
vendredi, 21 février 2014
HONTE
Il y a une espèce de honte d'être heureux à la vue de certaines misères.
(LA BRUYERE - Les Caractères)
Honteux comme un renard qu'une poule aurait pris.
(Jean de LA FONTAINE).
Nous aurions souvent honte de nos plus belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent.
(LA ROCHEFOUCAULD - Maximes)
Tout se paie, et la honte quelquefois aussi cher que la gloire.
(Paul-Jean TOULET).
Il n'y a que les honteux qui perdent.
Honte fait dommage.
Qui croit venger sa honte l'accroît.
Jamais honteux n'eut belle amie.
21:35 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : citations, culture, écriture, auteur, littérature, livre, société
mardi, 28 janvier 2014
MON CHAT
Toi mon chat, mon roi
Mon prince de velours
Ma maison c'est chez toi
Tu me donnes tant d'amour
Quand je fais mes bagages
Tu pleures de rage
Avec toi je peux jouer
Je ne peux pas me lasser.
(20.05.2006)
18:14 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : poèmes, poètes, poésie, écriture, auteur, livre, littérature, société, culture, journal intime
samedi, 25 janvier 2014
J'AI LU, J'AI AIME
Je viens de terminer le livre de Sylvie GRIGNON, ROUGE.
Il s'agit d'un roman policier.
J'ai aimé l'action qui est très bien menée. Les personnages ont des vies entre mêlées, ce qui donne plein d'émotions à l'histoire. On a envie d'en savoir plus au fur et à mesure, le suspense grandit de pages en pages. Je vous le recommande.
Pour lire quelques extraits et le résumé du livre :
http://www.edilivre.com/rouge-sylvie-grignon.html
15:59 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : livre, auteur, culture, polar, écriture
vendredi, 24 janvier 2014
ECOUTE (citations)
Ecouter est une politesse qu'un homme d'esprit fait souvent à un sot mais que celui-ci ne lui rend jamais.
(Pierre Adrien DECOURCELLE
Qui écoute aux portes (ou qui se tient aux écoutes) entend son fait.
Si tu veux la paix, écoute et te tais.
21:25 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : citations, auteur, livre, écriture, culture, littérature
jeudi, 23 janvier 2014
DU POSITIF
Sylvie, qui a récemment acheté mon livre, LES PETITS CARNETS BLEUS, m'en a fait un commentaire très encourageant.
"J'ai dévoré ton livre. C'est frais, bien écrit. J'ai adoré. Merci pour ce bon moment ! Un vrai régal !"
Je l'en remercie chaleureusement. Son appréciation m'encourage à continuer dans cette voie. J'ai actuellement en cours 3 manuscrits, peut être le savez-vous déjà. J'avance à petits pas pour l'un d'eux. Je voudrais le terminer avant les autres. Mais il reste beaucoup à faire.
15:23 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : livres, auteur, culture, littérature, écriture
samedi, 18 janvier 2014
UNE SOUPE AUX HERBES SAUVAGES (Emilie CARLES)
On avait beau dire qu'un siècle s'était écoulé entre le début de la guerre et après, il restait quand même pas mal de choses à changer et c'était justement cette question qui me préoccupait à cette époque-là : le rôle que je devais avoir auprès des enfants dans des pays comme les nôtres. C'était difficile de se faire une idée claire, mais ça me paraissait essentiel d'essayer. Ce qu'il fallait avant tout, c'était leur ouvrir les yeux, faire tomber toutes ces vieilles coutumes pour leur apprendre à vivre autrement, leur apprendre à vivre tout court et à aimer la vie, les détacher de l'alcoolisme et les prévenir contre les mensonges et les stupidités de l'Eglise et de l'Etat.
18:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : auteur, livre, littérature, écriture, culture. passion, société