mercredi, 10 décembre 2014
CITATIONS
Les grands voleurs font pendre les petits.
Les voleurs privés sont aux galères et les voleurs publics dans les palais.
L'habit volé ne va pas au voleur.
Qui ose prendre le veau osera prendre vache et troupeau.
(en photo, fenêtre de maison en ruine, dans une rue de mon village).
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lundi, 01 décembre 2014
BASILIC
Avoir un regard de basilic : c'était une croyance que les vieux coqs pondaient quelquefois un oeuf dans le fumier ; il produisait un basilic, reptile redoutable auquel on attribuait le pouvoir de tuer par son seul regard quiconque s'y trouve exposé, et de se tuer lui-même quand il se voit dans une glace. De là ces expressions proverbiales : lancer des regards de basilic, faire des yeux de basilic à quelqu'un - c'est à dire des regards et des yeux enflammés de fureur.
14:20 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : citations, proverbes, culture, écriture, nature, auteur, littérature, basilic
dimanche, 23 novembre 2014
Léonard COHEN
12:55 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : musique, vidéo, léonard cohen, compositeur, auteur, musicien, canada
dimanche, 16 novembre 2014
MA LECTURE DU MOMENT (pour Laura)
Marcel PROUST
A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU
Collection Quarto GALLIMARD
19:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : proust, marcel proust, auteur, livre, culture, écriture.
samedi, 08 novembre 2014
Marcel PROUST "A la recherche du temps perdu" (extrait)
A Combray, tous les jours dès la fin de l'après-midi, longtemps avant le moment où il faudrait me mettre au lit et rester, sans dormir, loin de ma mère et de ma grand'mère, ma chambre à coucher redevenait le point fixe et douloureux de mes préoccupations. On avait bien inventé, pour me distraire les soirs où on me trouvait l'air trop malheureux, de me donner une lanterne magique, dont, en attendant l'heure du dîner, on coiffait ma lampe ; et, à l'instar des premiers architectes et maîtres verriers de l'âge gothique, elle substituait à l'opacité des murs d'impalpables irisations, de surnaturelles apparitions multicolores, où des légendes étaient dépeintes comme dans un vitrail vacillant et momentané. Mais ma tristesse n'en était qu'accrue, parce que rien que le changement d'éclairage détruisait l'habitude que j'avais de ma chambre et grâce à quoi, sauf le supplice du coucher, elle m'était devenue supportable.
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jeudi, 09 octobre 2014
MON 1er DEMENAGEMENT (Extrait de mon livre ELISA RACONTE)
J'ai 2 ans 1/2 et ma mère attend son 4ème enfant. Elle a 27 ans. Mon père nous prend en photo, mon frère, ma soeur, ma mère et moi, devant ce qui fût notre maison. Car aujourd'hui nous déménageons. Nous partons dans une nouvelle maison, à l'autre bout de la ville, une maison que mes parents ont fait construire dans un quartier calme, près des écoles de filles et de garçons. Ma mère porte un long manteau qui cache sa grossesse arrivée à terme.
Elle me donne la main gauche et, de la main droite, je tiens mon petit sac à main rouge. J'ai mis mes chaussures blanches. Je porte aussi un manteau comme mon frère et ma soeur.
Nous sommes photographiés devant la porte d'entrée, sur les marches qui donnent sur le trottoir et la route pavée. Mon frère se tient tout droit comme un soldat au "garde à vous". Il porte un manteau clair et ma soeur se tient entre ma mère et mon frère, en penchant la tête, car elle s'est mise un peu derrière ma mère. Elle tient son petit sac beige dans la main droite.
Nous voilà partis pour notre nouvelle maison.
Dans le jardin, je ne vois aucun arbre, aucune fleur, même pas une herbe qui pousse dans ce qui fût un chantier de construction. En entrant dans la maison, je sens l'odeur du plâtre et du bois neufs. Quand nous nous parlons, nos voix résonnent car mes parents n'ont pas beaucoup de meubles. Je n'aime pas cette maison. Les murs sont blancs et les fenêtres sans peinture, elle est impersonnelle.
Je dis à ma mère que je veux revenir dans l'autre maison car j'y ai mes souvenirs. Mais elle me répond que ce n'est pas possible.
Mon frère et ma soeur partent à l'école et je reste seule avec ma mère. Je ne veux pas manger, je ne veux pas jouer, je m'ennuie toute seule.
Puis, quelques semaines après le déménagement, je m'en vais passer quelques jours chez mon grand père et ma grand mère, à l'autre bout de la ville, accompagnée de mon frère et de ma soeur.
Ma grand mère s'absente une demi-journée et mon grand père nous garde tous les trois. Il nous fait des clins d'oeil complices en sortant un paquet de bonbons du vieux buffet de la cuisine. Il m'apprend à écrire, à lire, je joue avec les voitures de mon frère. Ma soeur joue aux cartes avec mon grand père qui fume la pipe.
Quand nous revenons, nous découvrons un bébé aux cheveux noirs, dans un berceau là-haut, dans une des chambres. C'est ma petite soeur, mignonne. C'est la 1ère fois que je vois un bébé. On dirait une poupée. Je suis heureuse. Je voudrais la prendre dans mes bras comme le fait ma maman. Je l'aime tellement cette petite soeur que je retrouve l'appétit et j'oublie ma peine causée par le déménagement.
14:19 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : nouvelles et textes brefs, souvenirs, écriture, recueil, anecdotes, enfance, auteur, société, livre
mardi, 16 septembre 2014
L'AUTOMNE S'INSTALLE
L'automne s'installe, le ciel gris nous accompagne et quelquefois la pluie. Il faut ranger petit à petit les tenues de la belle saison, le maillot de bain, mais pas encore les sandalettes.
En faisant un tour au jardin, je m'aperçois que les pétunias font triste mine, ils ont bien donné de mai à maintenant. Ils sont épuisés d'avoir tant fleuri... Je note les travaux à faire (taille des haies et du lierre envahissant, plantes à rentrer avant mi-novembre...)
Les feuilles tombent, il faut les ramasser à la main ou avec le balai. J'espère encore quelques beaux jours. Il faut en profiter dès maintenant. Je vais passer à d'autres activités (rangement des armoires, des étagères, un peu de couture, balades à la campagne, j'ai repris les cours de gym).
En même temps, je n'avance plus ces derniers jours dans l'écriture de mon dernier livre. Mais je vais y arriver, l'inspiration va revenir. Je n'ai pas de date limite pour rendre mon manuscrit.
Je vous souhaite tous une bonne fin d'été.
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samedi, 06 septembre 2014
MES 14 ANS (Extrait de mon livre ELISA RACONTE)
Le jour de mes 14 ans, j'étais heureuse. Je n'ai pas eu de cadeau pour mon anniversaire, mes parents n'avaient pas les moyens d'offrir un cadeau tous les ans à chacun de leurs cinq enfants.
J'étais simplement heureuse d'avoir 14 ans. Je trouvais que cet âge était très important. Quand je me regardais dans le miroir, je me disais : tu n'es plus une enfant...
Je devenais vraiment une jeune fille. Le chiffre 14 me plaisait, je ne saurais pas dire pourquoi.
Je voyais mon corps se transformer, je pouvais maintenant choisir des robes de jeune fille et tirer un trait sur les socquettes et les jupes imposées par ma mère. Je pouvais enfin porter des bas et des chaussures à petit talon.
12:27 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : souvenirs, histoires, nouvelles et textes brefs, écriture, auteur, livre, culture, littérature, recueil, anecdotes
jeudi, 28 août 2014
LA GLOIRE
Tout se paie, et la honte quelquefois aussi cher que la gloire (Paul Jean TOULET).
La gloire se donne seulement à ceux qui l'ont toujours rêvée (Charles DE GAULLE).
Ne dédaignons pas trop la gloire : rien n'est plus beau qu'elle si ce n'est la vertu (Chateaubriand).
La gloire est le soleil des morts (Honoré DE BALZAC).
21:35 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : citations, écriture, auteur, culture, livre, société
mercredi, 20 août 2014
LE TEMPS
Le temps dont nous disposons chaque jour est élastique : les passions que nous ressentons le dilatent, celles que nous inspirons le rétrécissent, et l'habitude le remplit.
(Marcel PROUST, A la recherche du temps perdu)
18:49 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : citations, auteur, écriture, livre, culture, proust