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dimanche, 15 février 2015

ALBERTINE DISPARUE (Marcel PROUST - extrait)

"Mademoiselle Albertine est partie" ! Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie !

Il y a un instant, en train de m'analyser, j'avais cru que cette séparation, sans s'être revus, était justement ce que je désirais, et comparant la médiocrité des plaisirs que me donnait Albertine, à la richesse des désirs qu'elle me privait de réaliser, je m'étais trouvé subtil, j'avais conclu que je ne voulais plus la voir, que je ne l'aimais plus. Mais ces mots : "Mademoiselle Albertine est partie" venaient de produire dans mon coeur une souffrance telle que je sentais que je ne pourrais pas y résister plus longtemps. Ainsi ce que j'avais cru n'être rien pour moi, c'était tout simplement toute ma vie. Comme on s'ignore.

PROUST 1891 Cours de tennis Neuilly sur Seine.jpg

Commentaires

C'est le dernier tome, ça, non? Tu en es là?

MERCI POUR LA ST VALENTIN
Ca s'est bien passé pour vous?

Juste parti hier en fin de matinée et rentrés aujourd'hui en début d'aprem, comme prévu
encore une semaine de vacances à la maison

Écrit par : laura | dimanche, 15 février 2015

Une bonne analyse. J'ai l'impression d'avoir parfois ressenti la même chose... Bonne semaine

Écrit par : Marie Bland | dimanche, 15 février 2015

Laura : non je suis arrivée à LA PRISONNIERE ! Le dernier tome est LE TEMPS RETROUVE, mais je cherchais un texte qui aille bien sur le blog en ce moment ( je passe au hasard dans le gros livre). Pour nous, c'est toujours la St Valentin (c'est aussi ce jour là l'anniversaire de ma petite soeur). Nous sommes allés nous promener en voiture cet après midi, il faisait soleil.
Marie : c'est quand la personne n'est plus là qu'on se rend compte que l'on tient à elle. Bonne soirée à toutes.

Écrit par : elisabeth | lundi, 16 février 2015

oui on ignore souvent combien on tient aux êtres qui nous entourent et on le découvre trop tard !

Écrit par : Ulysse | lundi, 16 février 2015

pour nous aussi, d'ailleurs, j'ai écrit un poème à ce titre

Écrit par : laura | mardi, 17 février 2015

intéressant

Écrit par : l'angevine | mardi, 17 février 2015

N'est ce pas, finalement, quand on perd les êtres et les choses, que l'on mesure vraiment ce qu'ils étaient pour nous. J'imagine qu'à l'instant de quitter la vie, notre vision de celle-ci est soudain entière et véritable; comme on doit regretter de n'avoir pas vécu assez ardemment ces merveilles qu'on ne voit qu'en s'en allant !

Écrit par : la gaillarde conteuse | mercredi, 18 février 2015

tu dois avoir dans un de mes livres mon poème "pas besoin de la st valentin"
pour nous, c'est une ocasion de plus de faire ce qu'on aime faire: boire du champagne, faire un resto, faire une virée d'une nuit dehors, voir des expos: tu as vu?
ETC.
en plus, ça fait marcher le commerce...

Écrit par : laura | dimanche, 22 février 2015

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