dimanche, 12 avril 2020
TRAVAIL AU JARDIN ET A LA MAISON
Lundi 6 : j'ai fait un tri des déchets de végétaux et branchages coupés depuis 2 mois, suivant la grosseur de coupe, afin de les passer dans le broyeur, soit par l'entonnoir, soit par le tube derrière le broyeur, car les déchetteries sont fermées. J'ai essayé le broyeur récupéré chez mes parents en 2017. Je continuerai la semaine prochaine, s'il ne pleut pas.
J'ai tondu l'herbe devant la maison.
Mardi 7 : j'ai continué à peindre la rambarde de la terrasse (3ème couche) avec la peinture noire achetée l'année dernière au mois d'octobre.
Mercredi 8 : j'ai terminé la peinture de la rambarde de la terrasse, soit 19 h de travail au total depuis quelques mois. J'ai désherbé l'allée de graviers dans un coin du jardin, derrière la terrasse.
Jeudi 9 : j'ai confectionné un masque en tissu (mouchoir) suivant un tuto d'une infirmière, sur Youtube. Comme j'avais le matériel, j'ai passé 2 h à le faire à la main car je n'ai pas de machine à coudre.
J'ai nettoyé le piège à pyrale du buis. J'ai mis les nouvelles capsules de phéromones reçues le jour même. J'ai remis en place le tout afin de piéger les papillons de la pyrale pendant une année.
J'ai semé des graines de tournesol dans 2 grands pots où j'avais prévu de mettre des fleurs annuelles (pétunias). Comme je ne sais pas si je trouverai ces fleurs au supermarché, vu le confinement et les problèmes d'approvisionnement et de transports, j'ai pris ce que j'avais. J'ai regarni un pot vide sur la terrasse.
18:20 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : jardin, plantes, gazon, herbes, piège pyrale du buis, fleurs, masque, peinture, broyeur végétaux
vendredi, 10 avril 2020
VENDREDI 13
Le vendredi 13 est considéré par certains comme un jour de chance et, pour les autres, de malchance.
L'origine de cette croyance est religieuse puisqu'elle remonte à la crucifixion du Christ qui aurait eu lieu un vendredi.
De plus, la veille, Jésus aurait réuni ses apôtres lors de la Cène. Ils auraient été treize à table avant que Judas, reconnaissant qu'il allait trahir Jésus, ne quitte la pièce, ramenant le nombre de convives à douze. Certains ont ainsi une peur panique du vendredi 13, qui s'appelle la "paraskevidékatriaphobie". Mais dans les superstitions les plus optimistes, l'association des deux données - le vendredi et le 13 - annulerait la malchance. Cette date symbolique est aussi utilisée depuis plusieurs décennies par les sociétés de jeux d'argent pour des cagnottes spéciales, renforçant d'autant l'aspect positif.
13:53 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : citations, superstition, culture, jour de chance, convives, treize, vendredi
mardi, 07 avril 2020
ALI BABA ET LES QUARANTE VOLEURS
J'ai revu avec bonheur ce film de 1954 avec Fernandel dans le rôle principal. Il a été tourné au Maroc, à Taroudant.
Quand j'avais une dizaine d'années, ce film sur notre télévision noir et blanc m'avait marquée avec la grotte qui s'ouvrait. C'était magique également à cause du lieu de tournage et parce que c'est d'abord un conte.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Baba_et_les_Quarante_Vo...
11:13 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : fernandel, film, culture, ali baba, ali baba et les quarante voleurs, maroc, taroudant
vendredi, 03 avril 2020
UN PEU DE MUSIQUE : LA FABRIQUE, de James TAYLOR, adaptée par Francis CABREL
James Taylor, je connais depuis le début de sa carrière. J'aime sa voix de velours et je continue à apprécier chaque nouveau disque qu'il sort.
Francis Cabrel, j'ai une anecdote à vous raconter. Entre 1976 et 1981, je travaillais dans une maison de crédit à Montpellier. Un assureur de Pau nous avait transmis un dossier de demande de crédit au nom de Francis Cabrel, qui était au tout début de sa carrière. Il avait monté ce dossier afin d'acheter les instruments nécessaires à ses tournées qui débutaient. Le dossier était très bon sur le plan moralité et financier, il a été accepté.
Francis Cabrel :
James Taylor :
15:16 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : james taylor, francis cabrel, musique, folk, la fabrique, culture, chanson
mardi, 31 mars 2020
FRANCOIS COPPEE : LA MORT DES OISEAUX
Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois
A la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois,
Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,
Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,
Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver !
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans le gazon d'avril, où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Copp%C3%A9e
22:25 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, poème, poète, auteur, vers, recueil, culture, littérature
vendredi, 27 mars 2020
AU JARDIN CETTE SEMAINE
J'ai trouvé les 2 premières fraises au jardin, cet après midi, cachées sous un de mes 2 yucca.
J'ai coupé la haie de romarin ce lundi. Mardi, comme il pleuvait, je suis restée à la maison. Mercredi j'ai tondu l'herbe en haut et en bas. La semaine dernière j'avais désherbé ma rocaille et je l'avais regarnie avec de nouvelles plantes grasses.
22:27 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : jardin, fleurs, plantes, jardinage, fraises, loisirs, printemps
mardi, 24 mars 2020
C'EST LA BEREZINA
Cette expression remonte aux campagnes Napoléoniennes. En 1812, lors de la retraite opérée par l'invasion ratée de la Russie, l'empereur et son armée s'étaient trouvés bloqués entre leurs ennemis et la rivière Bérézina (dans l'actuelle Biélorussie). Les soldats français avaient finalement réussi à repousser les Russes et à franchir le cours d'eau, remportant ainsi une petite victoire. Mais elle avait été obtenue au prix d'énormes pertes (45 000 morts et prisonniers) et surtout dans le contexte d'une guerre perdue. Cette dernière a marqué la quasi-destruction de la Grande Armée et la fin de l'apogée de Napoléon, si bien que la "Bérézina" est devenue le symbole d'un échec cuisant.
11:11 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : citations, expressions, napoléon, culture, défaite, 1815
vendredi, 20 mars 2020
JOURNAL de Anne Frank (extraits)
Dimanche 11 juillet 1943 : les gens libres ne pourraient jamais concevoir ce que les livres représentent pour les gens cachés. Des livres, encore des livres, et la radio - c'est toute notre distraction.
Mercredi 17 novembre 1943 : il y a une épidémie dans la maison d'Elli ; elle est en quarantaine et ne pourra donc venir chez nous pendant six semaines. C'est très embarrassant, car elle est responsable de notre ravitaillement et des courses ; puis, elle nous remonte le moral et elle nous manque terriblement.
Samedi 12 février 1944 : le soleil brille, le ciel est d'un bleu intense, le vent est alléchant, et j'ai une envie folle - une envie folle - de tout... De bavardages, de liberté, d'amis, de solitude.
Mercredi 23 février 1944 : beaucoup de choses nous manquent ici, beaucoup et depuis longtemps, et j'en suis privée autant que toi. Je ne veux pas dire physiquement, nous avons ce qu'il nous faut. Non, je parle des choses qui se passent en nous, tels les pensées et les sentiments. J'ai la nostalgie autant que toi de l'air, de la liberté. Mais je me suis mise à croire que nous avons une compensation énorme à toutes ces privations. Je m'en suis rendu compte tout à coup, ce matin, devant la fenêtre ouverte. Je veux dire une compensation de l'âme. En regardant au-dehors, donc Dieu, et en embrassant d'un regard droit et profond la nature, j'étais heureuse, rien d'autre qu'heureuse.
15:36 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : journal intime, auteur, guerre, juifs, seconde guerre mondiale, anne frank, culture
jeudi, 19 mars 2020
FLEURS DU JARDIN CETTE SEMAINE et BETTERAVE ROUGE DANS UN GRAND POT
samedi, 14 mars 2020
NICOLAS BOILEAU : A mon jardinier, Epître
Antoine, de nous deux, tu crois donc, je le voi,
Que le plus occupé dans ce jardin, c'est toi.
Oh ! que tu changerais d'avis et de langage,
Si, deux jours seulement, libre du jardinage,
Tout à coup devenu poète et bel esprit,
Tu t'allais engager à polir un écrit
Qui dît, sans s'avilir, les plus petites choses,
Fît des plus secs chardons des œillets et des roses,
Et sût même aux discours de la rusticité
Donner de l'élégance et de la dignité...
... Bientôt, de ce travail devenu sec et pâle,
Et le teint plus jauni que de vingt ans de hâle,
Tu dirais, reprenant ta pelle et ton râteau :
"J'aime mieux mettre encor cent arpents au niveau,
Que d'aller follement, égaré dans les nues,
Me lasser à chercher des visions cornues,
Et, pour lier des mots si mal s'entr'accordants,
Prendre dans ce jardin la lune avec les dents. »
Approche donc, et viens; qu'un paresseux t'apprenne,
Antoine, ce que c'est que fatigue et que peine.
L'homme ici-bas, toujours inquiet et gêné,
Est, dans le repos même, au travail condamné.
La fatigue l'y suit. C'est en vain qu'aux poètes
Les neuf trompeuses Sœurs, dans leurs douces retraites,
Promettent du repos sous leurs ombrages frais :
Dans ces tranquilles bois, pour eux plantés exprès,
La cadence aussitôt, la rime, la césure,
La riche expression, la nombreuse mesure,
Sorcières, dont l'amour sait d'abord les charmer,
De fatigues sans fin viennent les consumer.
Sans cesse, poursuivant ces fugitives fées,
On voit sous les lauriers haleter les Orphées.
15:02 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poète, poème, écriture, auteur, classique, culture, littérature