vendredi, 13 novembre 2020
LA BILLEBAUDE (Henri Vincenot)
Après avoir lu de cet auteur, Le Maître des Abeilles, j'ai choisi La Billebaude. Une belle surprise, livre très attachant qui raconte les chasses faites au hasard, dans les bois près de DIJON, d'où le nom de Billebaude.
https://www.babelio.com/livres/Vincenot-La-Billebaude/10239
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Vincenot
Il a restauré un village, La Pourrie, avec sa famille. Ses enfants témoignent.
14:47 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : auteur, livre, culture, bourgogne, morvan, dijon
mercredi, 11 novembre 2020
MON GRAND PERE PATERNEL, ARTHUR
En hommage à mon grand père Arthur qui était poilu en 1914, puis prisonnier en Allemagne, je mets ci-dessous un extrait de son Journal de Guerre, paru dans mon livre ARTHUR et MADELEINE.
https://www.thebookedition.com/fr/arthur-et-madeleine-p-8...
Le 31 juillet au soir, étant de garde à l’Hôtel de Ville de Paris, je revois mon frère Fernand qui était aux achats au siège des Nouvelles Galeries de Paris.
A la fin de juillet, le conflit s’aggravait. Aussi la guerre prenait-elle de plus en plus dans les cerveaux. Quoique la France et l’Angleterre faisaient tout pour l’éviter. Seule l’Allemagne activait et déclarait la guerre à la Russie. La mobilisation fut décrétée chez nous le samedi soir à compter du dimanche 2 août !
A la caserne on était consigné depuis la semaine et l’on s’attendait au dénouement. Tous les effets neufs furent distribués, les revues passées et l’on rendit tout son paquetage. Aussitôt les réservistes arrivèrent pour compléter l’effectif des Compagnies. La cour de la caserne est pleine de parents et d’amis qui viennent voir leurs enfants, leurs maris ou leurs neveux.
Et tous les jours c’est un défilé ininterrompu. Dès le début, je suis embusqué (militaire affecté à un poste sans danger) au bureau pour mettre tout en ordre et finir le dossier de mobilisation.
Le 2ème jour, je suis de garde à la Gare de Bercy-ceinture et tout le monde nous regarde passer. Je suis avec le Sergent Focquenoy qui sera tué à Cosnes et Romain (54) le 22 août en réparant la ligne téléphonique. La gare se trouve au-dessus de la ligne Paris-Lyon au moment où elle sort des fortifications. Là on voit partir les trains de réservistes. Tous passent en chantant, ce n’est qu’un enthousiasme indescriptible. On prend une espèce d’espion qui se balade sur les voies de la Gare de Bercy (PLM) et on le conduit au poste du Commissaire le plus voisin. La garde se passe sans d’autres incidents.
La veille de partir, le 5 août, Georges part en convalescence (Georges est un autre frère de mon grand père). Je l’accompagne à Bégin (hôpital des armées sis à Saint Mandé). Pendant qu’il prend sa permission, je rends visite à Mr Revel, l’aumônier de Vincennes et là je reçois la bénédiction. Lui aussi part comme aumônier sur la Marine et il se rend au Ministère où il a mission d’organiser les aumôneries de la Marine.
Ensuite, on mange dans un restaurant et je l’accompagne jusque la Concorde car on a pris le métro à la Porte de Vincennes. De là, je lui fais mes adieux et je vais jusqu’à la Porte de Clichy et je fais aussi mes adieux aux cousins qui en sont très contents.
De là, je reprends le train jusqu’à la Gare du Nord. Je redescends le boulevard Magenta, la place de la République, la rue Voltaire et reviens à Reuilly par la rue Paul Bert. Je m’endors et le lendemain réveil à 6 heures.
Nous partons de Reuilly à 9 h et demi. Le 1er bataillon est parti avec la musique à minuit. Quelle émotion nous étreint au moment où sonne le rassemblement. Il est vite fait. Hâtivement on part. Partout sur notre passage ce n’est qu’une foule en délire, on chante la Marseillaise, le Chant du Départ, Sambre et Meuse. On part par la rue Faidherbe, le boulevard Voltaire, la place de la République, le boulevard Magenta et ensuite on se dirige vers la Gare de Pantin où on arrive à 12 h. Sur notre passage les Parisiens nous prodiguent leurs bravos. On nous offre des fleurs, du vin, du chocolat et même de l’argent. De pauvres vieilles pleurent, d’autres chantent avec nous. Arrivés, on nous embarque pour une destination inconnue. On suit la Marne, on passe Troyes, Bar le Duc et enfin on arrive à St Mihiel à 8 h et demi.
11:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : grande guerre, 14-18, guerre, 11 novembre, poilus, livre, culture, histoire
lundi, 09 novembre 2020
PETITE PROMENADE DE CE MATIN
Devant aller poster une lettre, ce matin, car la levée est à 10 h 30, j'en ai profité pour faire une petite promenade dans la limite de 1 km de ma maison.
Voici quelques photos.
jeudi, 05 novembre 2020
DEUX LIVRES
Je viens de terminer LE LION de Joseph KESSEL.
Il s'agit de l'histoire d'une petite fille, Patricia, qui a un ami, un lion, qu'elle appelle King. Elle a reçu ce lion comme cadeau quand il était tout petit.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Lion_(roman)
Je commence LE VIN DE FEU de Gaston BAISSETTE.
C'est un roman qui se déroule dans ma région, l'Hérault et le Gard.
http://www.memoiresdeguerre.com/2014/08/baissette-gaston....
lundi, 02 novembre 2020
GATEAU AUX RAISINS SECS
Il me restait des raisins secs, j'ai donc fait un gâteau aux raisins ce samedi.
Voici la recette : il faut 225 grs de farine, une pincée de sel, 100 grs de beurre, 100 grs de sucre, 125 grs de raisins secs, 2 oeufs et 5 cuillères à soupe de lait.
Mélangez le sel avec la farine puis incorporez le beurre fondu, le sucre et les raisins.
Battez les 2 oeufs et versez-les ensuite dans le mélange farine, sucre, beurre, raisins et sel. Ajoutez les 5 cuillères à soupe de lait. Mélangez jusqu'à obtenir une pâte homogène.
Versez cette pâte dans un moule de 18 cm de diamètre. Faites cuire à four 175 ° pendant 30 minutes. On peut remplacer les raisins secs par des fruits confits.
09:51 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : pâtisserie, pâte, gâteau, farine, oeufs, lait, raisins secs, sucre
vendredi, 30 octobre 2020
L'ALMANACH de Pierre DESPROGES (extraits)
"Hervé Bazin, né le 17 avril 1911, ne fait pas exprès de se coiffer comme ça. C'est son coiffeur qui trouve ça joli.
Le 15 août, fête de l'Assomption, est le jour où la Sainte Vierge monte au ciel. Quand le temps est clair, nous dit l'Evangile, on y voit sa culotte.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, aucun chien ne s'appelle Médor. Il est également peu courant qu'un canard, pour peu qu'il soit sourd, réponde au nom de Donald.
Apprenant sa condamnation à 99 ans de prison pour l'assassinat de Martin Luther King, James Earl Ray s'est aussitôt abonné à 'Mon tricot".
Le ver solitaire déteste les graines de citrouilles. On est deux..."
13:59 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : auteur, livre, culture, almanach, pierre desproges, expressions, citations
mercredi, 28 octobre 2020
EN VOYAGE
Je suis partie en voyage
Au fond de mon jardin
Sans la permission vu mon âge
D'un diablotin, d'un assassin
Dès un rayon de soleil
Pour y voir des merveilles
En chasseresse
Avec allégresse
Voir le banquet de la nature
Et entendre ses murmures.
11:26 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : jardin, nature, voyage, fleurs, jardinage, poème, poésie, poète
samedi, 24 octobre 2020
LA SOUPE A LA FOURCHETTE de Jean ANGLADE (Extrait)
"Les Allemands nous avaient envahis. Se croyant les maîtres chez nous, ils avaient ordonné à nos horloges publiques, celle des gares, des écoles, des mairies, de marquer l'heure de Berlin, en avance de deux sur celle du soleil. De celle-là, les paysans voulaient encore moins que de l'ancienne heure d'été française. C'est ainsi que l'horloge du Cayrol faisait de la résistance : ignorant les consignes de Vichy, elle s'en tenait à l'heure d'autrefois, celle que suivaient les anémones, les coqs, les vaches, les cochons".
https://www.babelio.com/livres/Anglade-La-soupe-a-la-four...
17:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : livre, auteur, écriture, guerre, allemands, 1943, culture
jeudi, 22 octobre 2020
METTRE SA MAIN AU FEU
Au Moyen Age, il arrivait que, pour ne pas avoir à mener des investigations longues et fastidieuses, on soumette l'accusé au jugement de Dieu.
S'il sortait vainqueur d'une épreuve choisie, il était déclaré innocent. Dans le cas inverse, il était forcément coupable.
Les épreuves pouvaient être des tournois, des duels ou bien on le ficelait aux poignets et aux chevilles et on le jetait à l'eau. Si son corps flottait, il était coupable, l'eau est un élément qui rejette à la surface ceux qui ont la conscience lourde de fautes, disait-on. Ou bien l'accusé devait tenir dans sa main une barre de feu sortant des braises, ou bien il devait laisser sa main dans les flammes. Si elle en ressortait indemne, celui-ci était innocent.
Mettre sa main au feu est donc une référence à ce jugement de Dieu.
De nos jours, cette expression est employée quand on cherche à convaincre une personne que l'on a raison dans ce qu'on affirme.
11:20 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : citation, expression, culture, feu, moyen age, justice, accusé, jugement
lundi, 19 octobre 2020
PEPEE (Léo FERRE)
16:49 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : musique, auteur, poète, léo ferré, artiste, culture