*

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 14 avril 2021

ON NE SE LASSE PAS DU JARDIN, surtout en ce moment, mais il faut surveiller la température la nuit

jardin,jardinage,fleurs,plantes,pots,printemps,loisirsjardin,jardinage,fleurs,plantes,pots,printemps,loisirsjardin,jardinage,fleurs,plantes,pots,printemps,loisirsjardin,jardinage,fleurs,plantes,pots,printemps,loisirsjardin,jardinage,fleurs,plantes,pots,printemps,loisirsjardin,jardinage,fleurs,plantes,pots,printemps,loisirsjardin,jardinage,fleurs,plantes,pots,printemps,loisirsjardin,jardinage,fleurs,plantes,pots,printemps,loisirsjardin,jardinage,fleurs,plantes,pots,printemps,loisirsjardin,jardinage,fleurs,plantes,pots,printemps,loisirsjardin,jardinage,fleurs,plantes,pots,printemps,loisirsjardin,jardinage,fleurs,plantes,pots,printemps,loisirs

vendredi, 09 avril 2021

CHANCE (Paul GERALDY)

Et pourtant, nous pouvions ne jamais nous connaître !

Mon amour, imaginez-vous

tout ce que le Sort dut permettre

pour qu’on soit là, qu’on s’aime et pour que ce soit nous ?

 

Tu dis : << Nous étions nés l'un pour l'autre. >> Mais pense

à ce qu’il dut falloir de chances, de concours,

de causes, de coïncidences,

pour réaliser ça, simplement, notre amour !

 

Songe qu’avant d’unir nos têtes vagabondes

nous avons vécu seuls, séparés, égarés,

et que c’est long, le temps, et que c’est grand, le monde,

et que nous aurions pu ne pas nous rencontrer.

 

As-tu jamais pensé, ma jolie aventure,

aux dangers que courut notre pauvre bonheur

quand l’un vers l’autre, au fond de l’infinie nature,

mystérieusement gravitaient nos deux coeurs ?

 

Sais-tu que cette course était bien incertaine

qui vers un soir nous conduisait,

et qu’un caprice, une migraine

pouvaient nous écarter l’un de l’autre à jamais ?

 

Je ne t’ai jamais dit cette chose inouïe :

lorsque je t’aperçus pour la première fois,

je ne vis pas d’abord que tu étais jolie.

Je pris à peine garde à toi.

 

Ton amie m’occupait bien plus, avec son rire.

C’est tard, très tard, que nos regards se sont croisés.

Songe, nous aurions pu ne pas savoir y lire,

et toi ne pas comprendre, et moi ne pas oser.

 

Où serions-nous ce soir si, ce soir-là, ta mère

t’avait reprise un peu plus tôt ?

Et si tu n’avais pas rougi, sous les lumières,

quand je voulus t’aider à remettre ton manteau ?

 

Car, souviens-toi, ce furent là toutes les causes.

Un retard, un empêchement,

et rien n’aurait été du cher enivrement,

de l’exquise métamorphose !

 

Notre amour aurait pu ne jamais advenir !

Tu pourrais aujourd’hui n’être pas dans ma vie !…

 

Mon petit coeur, mon coeur, ma petite chérie,

je pense à cette maladie

dont vous avez failli mourir… 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_G%C3%A9raldy

 

paul géraldy.jpg

 

mardi, 06 avril 2021

AU JARDIN en AVRIL

Kéria Japonica, Figuier, pétunias, Palmier, petites marguerites, Iris et bientôt lilas. Les fraises arriveront à la fin du mois.

jardin,jardinage,plantes,fleurs,printemps,saisons,loisirs,naturejardin,jardinage,plantes,fleurs,printemps,saisons,loisirs,naturejardin,jardinage,plantes,fleurs,printemps,saisons,loisirs,naturejardin,jardinage,plantes,fleurs,printemps,saisons,loisirs,naturejardin,jardinage,plantes,fleurs,printemps,saisons,loisirs,naturejardin,jardinage,plantes,fleurs,printemps,saisons,loisirs,naturejardin,jardinage,plantes,fleurs,printemps,saisons,loisirs,naturejardin,jardinage,plantes,fleurs,printemps,saisons,loisirs,nature

vendredi, 02 avril 2021

FILS DE LA VIE

La vie se tricote

Et se détricote

Le bonheur se défile

Les soucis s'enfilent

Ils te piquent ton coeur

Tu dessines des fleurs

Au fil de tes toiles

Sur des échantillons

Des croix en médaillon

Gondolent les motifs

De tes soucis chétifs.

(Un de mes poèmes écrit le 24 août 2013 illustré par un de mes dessins)

poésie,poème,poète,vie,tricot,fleurs,toiles médaillons,vers,rimes

 

mardi, 30 mars 2021

TOMBER DANS LES POMMES

expression,citation,culture,bon à savoir,george sand,auteur,écritureCette expression est apparue à la fin du 19ème siècle. Elle signifie : s'évanouir, tomber en pâmoison. On pense qu'elle serait tirée des lettres adressées par George Sand à Mme Dupin, sa grand mère, dans lesquelles l'écrivaine écrit : "être dans les pommes cuites" pour imager son état de grande fatigue. A cette époque, il était d'usage de jeter des pommes cuites sur des acteurs de théâtre que l'on considérait particulièrement mauvais.

 

vendredi, 26 mars 2021

QUARTIER LIBRE (Paroles Jacques Prévert)

J'ai mis mon képi dans la cage
et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête
Alors
on ne salue plus
a demandé le commandant
Non
on ne salue plus
a répondu l'oiseau
Ah bon
excusez moi je croyais qu'on saluait
a dit le commandant
Vous êtes tout excusé tout le monde peut se tromper
a dit l'oiseau.

poésie,poème,poète,culture,prévert,paroles

mardi, 23 mars 2021

CIEL BLEU AU JARDIN

jardin,jardinage,paysage,fleurs,plantes,printemps,loisirs,naturejardin,jardinage,paysage,fleurs,plantes,printemps,loisirs,naturejardin,jardinage,paysage,fleurs,plantes,printemps,loisirs,naturejardin,jardinage,paysage,fleurs,plantes,printemps,loisirs,naturejardin,jardinage,paysage,fleurs,plantes,printemps,loisirs,naturejardin,jardinage,paysage,fleurs,plantes,printemps,loisirs,naturejardin,jardinage,paysage,fleurs,plantes,printemps,loisirs,naturejardin,jardinage,paysage,fleurs,plantes,printemps,loisirs,naturejardin,jardinage,paysage,fleurs,plantes,printemps,loisirs,naturejardin,jardinage,paysage,fleurs,plantes,printemps,loisirs,nature

dimanche, 21 mars 2021

HOMMAGE

Par cette note, je rends hommage à mon oncle Jean, dit Jeannot, (mon seul oncle car mon père était fils unique et ma mère n'avait qu'une soeur), décédé le 10 mars dernier, l'avant veille de ses 92 ans.

Nicole, soeur de ma mère, s'était mariée avec Jean en 1953 ou 1954, il faudra que je lui demande la date exacte la prochaine fois que je l'aurai au téléphone.

Avant de connaître Jean, Nicole était fiancée à André.

André est décédé en 1950 à l'armée, écrasé par un char. Je n'étais pas née, je n'ai connu les circonstances de son décès qu'il y a quelques années, par son neveu, David, l'interrogeant sur quelques photos de 1949 où son oncle apparaissait à côté de ma tante Nicole. Je savais son nom et son prénom par ma mère mais je ne connaissais pas l'histoire que le père de David lui a raconté.

En 1956, ma tante et mon oncle ont eu leur 1er enfant, Michel. Ils habitaient dans une maison près de l'église et nous leur rendions visite le dimanche après la messe. Mon oncle avait acheté la voiture de mon grand père maternel et la garait dans notre cour pour plus de sûreté, car il ne pouvait pas la stationner en centre ville.

7 ans après Michel vint une fille, Dominique, en 1963.

En 1961, mon oncle Jean acheta une maison ancienne pour la retaper, dans une petite ville à quelques kilomètres.

A la naissance de son 3ème enfant, Pascal, en 1965, des examens ont révélé que ma tante Nicole avait la tuberculose. Elle est donc partie en sanatorium pendant un an. Mon cousin Michel fut envoyé chez sa grand mère paternelle, Dominique chez ma grand mère maternelle, et Pascal, nouveau né, fut élevé chez nous. J'aidais ma mère autant que je pouvais dans son travail de maman de substitution.  Je n'avais que 12 ans mais je savais donner les repas à Pascal dont j'étais devenue la marraine.

Mon oncle Jean acheta une maison neuve après avoir revendu celle qu'il avait commencé à retaper, pensant que la santé de Nicole ne permettrait plus de vivre dans une maison en chantier permanent.

En 1989, on a détecté un cancer du sein chez Nicole qui a été opérée avec succès. Malheureusement, sa fille Dominique n'a pas eu cette chance, elle est décédée en 2002 d'une rechute de son cancer du sein, à l'âge de 39 ans.

Mon oncle Jeannot est parti rejoindre sa fille ce mercredi 10 mars, dans la soirée, à l'hôpital où il avait passé plus de 3 semaines, suite à une infection pulmonaire et les reins bloqués. Il était insuffisant cardiaque depuis une dizaine d'années mais gardait toujours le sourire, malgré les malheurs de la vie. Sa mère (que j'ai connue aux communions et parce qu'elle était très bonne couturière et avait coupé et cousu la robe de mariée de ma soeur aînée) avait une soeur jumelle, toutes deux pupilles de la nation. Je me souviens des paroles de ma mère quand elle en parlait  : des enfants trouvées, espagnoles. Pour ça, elle était bavarde et en plus d'être bonne couturière elle était très bonne cuisinière. 

(En photo, mon oncle Jean en 1976)

souvenirs,enfance,marraine,oncle,tante,mémoire,années 50,années 60

 

 

vendredi, 19 mars 2021

SE FAIRE LIMOGER

Lorsqu'un salarié se fait renvoyer, on dit parfois qu'il "se fait limoger"

L'origine de cette expression, qui fait référence à la ville de Limoges (Haute Vienne), est relativement récente.

Elle a en effet vu le jour au début de la Première Guerre Mondiale (1914-1918).

Après les premières défaites françaises, le Général Joffre, commandant en chef des armées, avait décidé de relever de leurs fonctions plusieurs officiers qu'il jugeait peu capables de commander.

Il avait alors choisi de les envoyer dans des régions éloignées du centre décisionnaire de Paris et moins exposée aux combats, en particulier à Limoges et dans ses alentours. Plus d'une centaine de hauts gradés ont ainsi été tenus de séjourner à l'écart du front. Le néologisme "limoger un soldat" est ensuite entré dans le langage courant pendant la Grande Guerre.

expression,citation bon à savoir,culture,joffre,guerre,salarié

 

mercredi, 17 mars 2021

Bernard de Ventadour : J'AI LE COEUR

J’ai le cœur si plein de joie,
Qu’il transmute Nature :
C’est fleur blanche, vermeille et jaune
Qu’est pour moi frimas ;
Avec le vent et la pluie
S’accroît mon bonheur.
Aussi mon Prix grandit, monte ;
Et mon chant s’épure.
J’ai tant d’amour au cœur
De joie et de douceur,
Que gelée me semble fleur,
Et neige, verdure.

Je puis aller sans habits,
Nu dans ma chemise,
Car pur amour me protège
De la froide bise.
Mais est fol qui, hors mesure,
Devient indiscret.
J’eus donc souci de moi-même
Dès que j’eus requis
D’amour la toute belle
Dont j’attends tel honneur.
En lieu d’un pareil trésor
Je ne voudrais Pise.

D’amitié elle m’écarte !
Mais j’ai confiance,
Car d’elle j’ai du moins conquis
La belle apparence.
Et j’en ai, en la quittant,
Tant d’aise en mon âme
Que le jour de la revoir
Serai sans tristesse.
Mon cœur est près d’Amour :
Donc l’esprit là-bas court,
Mais le corps ici, ailleurs,
Est loin d’elle, en France.

Je garde bonne espérance,
- Qui m’aide bien peu -
Car mon âme est balancée
Comme nef sur l’onde.
Du souci qui me déprime
Où m’abriterai-je ?
La nuit il m’agite et jette
Sur le bord du lit :
Je souffre plus d’amour
Que l’amoureux Tristan
Qui endura maints tourments
Pour Iseult la blonde.

Ah Dieu! que ne suis-je aronde
Pour traverser l’air,
Voler dans la nuit profonde
Jusqu’en sa demeure ?
Bonne dame si joyeuse,
Votre amant se meurt ;
Je crains que mon cœur se fonde
Si mon mal ne cesse…
Dame, je joins les mains,
Je prie : je vous adore.
Beau corps aux fraîches couleurs,
Bien cruel vous m’êtes !

Au monde il n’est rien à quoi
Mon esprit tant songe
- Si j’entends rien dire d’elle -
Que mon cœur ne tourne,
Que mon front ne s’en éclaire,
De quoi que je parle ;
Aussitôt vous penserez
Que je voudrais rire.
Si pur est mon amour,
Que maintes fois je pleure,
C’est pour moi les soupirs
Ont saveur meilleure.

Messager, va et cours,
Dis moi à la plus belle
Que je pâtis pour elle
Douleur et martyre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_de_Ventadour

poésie,poème,poète,écriture,auteur,vers culture

 

 
Page précédente 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 Page suivante