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samedi, 29 août 2015

AU JARDIN...

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samedi, 22 août 2015

MAMAN SE PREPARE

Comme chaque matin, Maman se prépare pour aller faire les courses.

Elle sort sa petite boite ronde, celle que l’on voit en publicité dans les magazines. Elle en tire une houppette rose. Elle étale délicatement et uniformément la poudre de riz sur son visage en se regardant dans le miroir. Puis elle referme la boite ronde qu’elle range dans le tiroir de sa coiffeuse blanche.

Elle prend une petite boite bleu foncé contenant un pain de mascara noir et une petite brosse. Elle étale sur ses cils le mascara avec la petite brosse, en haut, en bas, sur les deux yeux et referme la boite qu’elle range dans l’autre tiroir de la coiffeuse.

Elle choisit un tube de rouge à lèvres. Aujourd’hui ce sera le rose. Elle dévisse le tube et l’approche de ses lèvres. Elle fait glisser le bâton sur celles-ci. Elle fait attention de ne pas dépasser le contour. Elle referme la bouche en pinçant ses lèvres. Elle rebouche le tube qu’elle range au même endroit.

Elle se regarde une dernière fois dans le miroir. Elle coiffe ses cheveux bouclés avec une brosse noire. Maintenant elle peut sortir...

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vendredi, 14 août 2015

CAMPING

Août 1964, nous partons en famille camper au bord de la mer, en Bretagne.

Le coffre de la voiture est plein ainsi que la galerie sur le toit. Un ami de mon père nous a prêté deux tentes : une grande avec un auvent et une canadienne. C'est la première fois que nous campons. Il faut prévoir d'emmener la vaisselle et les ustensiles de cuisine, un réchaud à gaz ainsi qu'une table et des chaises pliantes, des sacs de couchage et des matelas.

Le voyage de 750 kms ne nous semble pas plus long que d'habitude. En arrivant sur le lieu de notre campement, il faut s'atteler au montage des tentes. Pas facile, c'est la première fois. La fatigue du voyage se fait sentir. Malgré tout, nous arrivons à monter la plus grande tente, la canadienne ne donnant pas trop de soucis.

Nous vidons le coffre et la galerie de tout ce qui peut nous servir pour la soirée et la nuit. Le reste se fera demain.

Nous passons une bonne nuit et le lendemain matin, maman prépare le petit déjeuner avec bonne humeur. Je m'habille d'un short et d'un tee shirt. Je traverse la route encore déserte à cette heure pour me rendre sur la plage toute proche. Quel plaisir de tremper ses pieds dans la mer le matin et l'après midi et de marcher pieds nus sur le sable tiède, dans les dunes et les herbes sèches ! Chaque jour, nous voyons le soleil se lever à l'horizon à la surface de l'eau. Et nous le regardons se coucher de l'autre côté, vers les dunes.

J'ai emmené quelques livres pour l'heure de la sieste que maman veut absolument nous imposer, et le soir nous organisons des jeux de boules. Nous vivons comme des Robinsons. Maman se débrouille comme elle peut pour cuisiner et cela lui va bien. Papa est très content de voir ses enfants heureux. Il nous prend en photo, il aime ça !

Le soir, il ne faut absolument pas oublier de passer l'insecticide à l'intérieur des tentes, avant de se coucher. Les moustiques font la fête depuis que nous sommes arrivés !

L'expérience ne s'est pas renouvelée, nous avons rendu les tentes à l'ami et avons repris, l'année suivante, une location dans une petite ville proche de cette plage.

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jeudi, 06 août 2015

VOLONTE

Le plus grand don que Dieu, dans sa largesse, fit en créant, le plus conforme à sa bonté, celui auquel il accorde le plus de prix, fut la liberté de la volonté. (DANTE).

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Les volontés précaires se traduisent par des discours, les volontés fortes par des actes (G. LE BON).

Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse être érigée en loi universelle (E. KANT).

 

samedi, 01 août 2015

MA nouvelle PARTICIPATION au DEFI n° 148 sur le thème OCEAN (proposé tout l'été par Enriqueta)

Entourés de la grande bleue

Ils se croient seuls au monde.

Ils fêteront ce soir l'or

Attrapé dans leurs filets

Fiers de rentrer à bon port.

La prise miraculeuse

Remplit leur bateau à ras bord

De poissons tendres et nacrés.

Le Seigneur les a bénis

Après une dure journée.

Ils ont entendu sa voix,

Les filets se sont remplis.

Sur les flots tranquilles sans vent

La barque file pour rentrer

Sans attendre les vagues furieuses

Qui pourraient la faire sombrer.

C'est un miracle sans doute,

Un moment exceptionnel,

Comme surréaliste.

 

(plaque sur un mur de la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette en haut du Mont St Clair à SETE et vitrail à l'intérieur de cette chapelle).

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mardi, 28 juillet 2015

LA VIE

La vie est l'adaptation continue de relations internes à des relations externes. (Herbert SPENCER. philosophe et sociologue anglais, né le 27 avril 1820 à Derby et décédé le 8 décembre 1903 à Londres). 

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Nous sommes tous résignés à la mort ; c'est à la vie que nous n'arrivons pas à nous résigner (Graham GREENE, écrivain anglais, né le 2 octobre 1904 à Berkhamsted, Royaume Uni, et décédé le 3 avril 1991 à Vevey en Suisse).

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La vie inutile est une mort anticipée (W. GOETHE).

 

vendredi, 24 juillet 2015

INSTANTS

Le fruit frais que j'avalais glissa au fond de ma gorge. Quel cadeau merveilleux et délicieux ! J'avais envie de me rafraîchir. Le courant d'air qui passait par la fenêtre m'apporta un répit. Comme un savant, je faisais mes propres expérimentations pour que mon corps ne souffre pas trop....

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jeudi, 16 juillet 2015

VOYAGES

Je réponds ordinairement à ceux qui me demandent raison de mes voyages : que je sais bien ce que je fuis, mais non pas ce que je cherche (Montaigne, Essais).

Le charme de voyager, c'est d'effleurer d'innombrables et riches décors et de savoir que chacun pourrait être nôtre et de passer outre, en grand seigneur. (Cesare PAVESE, Le métier de vivre - Cesare PAVESE est né le 9 septembre 1908 à Santo Stefano Belbo et décédé le 27 août 1950 à Turin).

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mardi, 07 juillet 2015

LE GRAND-PERE DE NORBERT (ma participation au DEFI n° 148 proposé tout l'été par Enriqueta sur le thème de l'Océan)

Sur le palier de l'escalier étroit de notre maison de vacances, une porte sans serrure et sans poignée, une porte fermée résiste à mes poussées. Qui a-t-il derrière ? J'aimerais savoir....

Les vacances passent lentement rythmées, l'après midi, par les bains au bord de la mer, le matin, par quelques courses et la préparation des repas. Maman est occupée en haut dans l'appartement. Je joue avec mes soeurs dans la cour, nous montons et descendons plusieurs fois par jour l'escalier raide qui mène au 1er étage où nous logeons. Nous passons chaque fois devant cette porte fermée en nous interrogeant.

Un jour, en s'aidant des épaules et poussant plus fort, elle s'entrouve.

Nous nous glissons sans faire de bruit, les unes après les autres, dans le grenier découvert. Une lucarne laisse passer un peu de lumière et l'on distingue les quelques cartons, sacs et valises posés en désordre sur le plancher en bois. J'ouvre une valise : des lettres pliées ou dans des enveloppes, des photos, des chansons griffonnées sur du papier et des partitions de musique. Dans un coin, un accordéon se tient droit. Avec les deux mains, je le saisis lentement. L'accordéon joue. Nous nous regardons en souriant. Il faut faire silence. Le grand-père de Norbert travaille dans son atelier de menuiserie, en-dessous, il va s'inquiéter et nous gronder s'il monte ici.

Les lettres parlent d'amour, de voyages dans des mers lointaines, d'escales et de retours. 

Les photos montrent de joyeux marins posant en groupe devant un port ou des bateaux. Nous découvrons la jeunesse du grand-père, ses voyages, ses copains, les bals au son de l'accordéon et ses amourettes.

Nous entendons des bruits sourds, nous rangeons et fermons la valise. Nous ne dirons rien à maman, n'est-ce pas ? Nous tirons sur la porte et regardons de chaque côté de l'escalier : personne. Nous pouvons sortir sans crainte et repartir jouer tranquillement dans la cour avec, dans la tête, de nouveaux secrets à garder.

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samedi, 04 juillet 2015

ALBERTINE DISPARUE (Extrait) de Marcel PROUST

Ma mère m'avait emmené passer quelques semaines à Venise et - comme il peut y avoir de la beauté, aussi bien que dans les choses les plus humbles, dans les plus précieuses - j'y goûtais des impressions analogues à celles que j'avais si souvent ressenties à Combray, mais transposées selon un mode entièrement différent et plus riche. Quand à 10 heures du matin on venait ouvrir mes volets, je voyais flamboyer, au lieu du marbre noir que devenaient en resplendissant les ardoises de Saint-Hilaire, l'Ange d'or du campanile de Saint-Marc. Rutilant d'un soleil qui le rendait presque impossible à fixer, il me faisait avec ses bras grands ouverts, pour quand je serais une demi-heure plus tard sur la Piazzetta, une promenade de joie plus certaine que celle qu'il put être jadis chargé d'annoncer aux hommes de bonne volonté...

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