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vendredi, 14 octobre 2016

QUATRE FILLES (1er extrait)

En 2011, j'ai commencé à écrire un livre dont le titre est QUATRE FILLES. Il  n'est pas terminé à ce jour. (Je suis sur un autre manuscrit en ce moment et je m'y tiens). Je vous donne un 1er extrait ci-dessous.

"Quatre filles, Anna, Judith, Noémie et Nathalie, se sont donné rendez-vous ce matin au lycée, pour les résultats du baccalauréat.

Elles se frayent un chemin parmi la foule qui va et vient en mouvement constant. Arrivées devant les feuilles blanches punaisées sur les panneaux de l'entrée, elles cherchent leur nom dans les listes classées par section. Le coeur battant, la main sur la poitrine, elles découvrent enfin qu'elles sont toutes reçues. Elles hurlent de joie à la vue de leurs notes, pendant que d'autres pleurent ou s'embrassent. L'énorme pression de l'attente retombe. Soulagées et heureuses, elles reviennent sur les derniers moments forts du mois de juin qui se termine. Elles regardent autour d'elles. Nathalie cherche un endroit où se retrouver une dernière fois avant les grandes vacances..."

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mardi, 11 octobre 2016

FLEURS FANEES

Fleurs d'été fanées

Maillots de bains rangés

Soleil pâle automnal

Amical en rival

On va trinquer

Avant d'évoquer

Les soirs d'été

Avec complicité.

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vendredi, 07 octobre 2016

QUELQUES CITATIONS

REFUSER

J'ai pris l'habitude de ne jamais donner les raisons d'un refus. Refuser en donnant des raisons, ce n'est point refuser. (ALAIN, Histoire de mes pensées).

REVE

Rêver, c'est dormir avec des illustrations dans le texte. (Eugenio d'Ors).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugenio_d%27Ors

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SOTTISE

Quelle que soit la sottise des pronostics, la réalité la dépassera. (Natalie CLIFFORD BARNEY).

TEMPS

Le temps est comme un fleuve, il ne remonte pas à sa source (RIVAROL).

 

dimanche, 18 septembre 2016

APRES L'ORAGE

Le temps fait 

Ce qui lui plait

Jours de pluie

Jours de soleil

Les paysages

Ne sont pas pareils

Après l'orage

Plus de bruit

La nature se remet

Et fait des projets.

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mercredi, 07 septembre 2016

SEPTEMBRE

Ses cheveux blonds

Couleur de paille

Sa robe blanche

Comme la lune

Ondulaient au vent.

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jeudi, 01 septembre 2016

LES DIMANCHES

Chaque samedi après midi, maman préparait le dessert du dimanche. Ses tartes aux fruits embaumaient la maison. Je voyais le jus faire de gros bouillons au milieu de la pâte. Quand maman sortait la tarte du four, je courais vers elle et je me régalais déjà. Je respirais très fort en fermant les yeux et regrettais de devoir attendre jusqu'au lendemain.

Quelquefois je l'aidais à faire sa crème Moka. Je mélangeais le beurre et le café avec une fourchette. Je malaxais bien le tout pour que le beurre boive le café. Maman mettait cette crème dans une génoise qu'elle roulait pour faire une bûche. Les babas au rhum ressemblaient à des éponges. Je prenais une grosse cuillère, je raclais le fond du plat et versait le rhum au-dessus du baba. C'était un jeu sans fin car le rhum retombait au fond du plat.

Les dimanches de fêtes, maman sortait sa belle vaisselle de l'armoire et une grande nappe blanche. Oncle Emile et Tante Jeanne venaient de Paris pour la communion de mon grand frère. Emile était le plus âgé des frères de mon Pépé. Son fils unique était mort à la guerre. Il venait rendre visite à tous ses frères, la seule famille qui lui restait. Nous le recevions pour ce grand jour, il avait préparé un cadeau pour mon frère. La salle à manger n'était pas très grande mais, comme il faisait beau, nous nous retrouvions au jardin pour discuter avant de nous mettre à table. Nous étions heureux de revoir Emile en ce beau jour ensoleillé. J'avais mis ma plus belle robe, mes soeurs également. Oncle Emile nous faisait des clins d'oeil complices. Il nous racontait des histoires drôles. Puis nous passions à table. Sur la nappe blanche, nous avions disposé des petits paniers de dragées.

En entrée, maman avait préparé des bouquets d'asperges. Elle réussissait toujours sa mayonnaise faite maison. Elle craignait de la manquer mais, au final, la mayonnaise restait ferme.

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Nous nous régalions ensuite d'une langue servie avec une sauce onctueuse aux câpres. Mémé était à la cuisine pour aider maman à faire la vaisselle et servir les plats. Avant le fromage, nous allions faire quelques photos et courir dans le jardin, pendant que les adultes fumaient le cigare ou la pipe.

L'après midi se terminait avec le dessert qui apparaissait d'abord à la cuisine avant d'arriver au milieu de la table de fête. Maman sortait alors ses flûtes à champagne avant de servir ses invités. Cette belle journée passait trop vite. Nous nous quittions en nous donnant rendez-vous l'année d'après pour la communion de ma grande soeur.

mercredi, 24 août 2016

ABSURDITES

 

La vie est pleine d'absurdités qui peuvent avoir l'effronterie de ne pas paraître vraisemblables. Et savez-vous pourquoi ? Parce que ces absurdités sont vraies.

 

(Luigi PIRANDELLO - Six personnages en quête d'auteur).

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dimanche, 07 août 2016

LE PESSIMISTE

Le pessimiste ?

Un homme qui en veut à tous les autres hommes parce qu'il les trouve aussi dégoûtants que lui !

(Georges Bernard SHAW).

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Georges Bernard SHAW est un critique musical, dramaturge, essayiste, auteur de pièces de théâtre et scénariste irlandais (né le 26.07.1856 à Dublin - décédé le 02.11.50 à Ayot St Lawrence dans le Royaume Uni).

vendredi, 29 juillet 2016

LES CHIENS DE MON GRAND PERE

Sur les photos de mes grands-parents paternels, trois chiens, à différentes époques, posent devant le photographe.  Je n'en ai connu que deux mais je me souviens surtout du dernier.

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FURAX dans les années 30 et 40 pose en famille ou seul avec mon père, devant la maison ou dans la cour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TOM, un magnifique Berger Allemand, que l'on appelait aussi TOTOM, avait été recueilli par mon grand-père juste après la seconde guerre. On racontait dans la famille qu'il errait dans les rues mais on n'a jamais su vraiment à qui il appartenait. Mes parents et grands-parents l'aimaient beaucoup. Après ma naissance, maman aimait raconter que TOM me léchait les pieds quand je posais sur la table de la salle à manger, sûrement quand maman me langeait. Je ne sais pas quand TOM est décédé, j'étais trop petite et certainement que sa disparition avait laissé un grand vide.

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PUCCI, que j'ai bien connu dans les années 60 et 70, avait été donné par une voisine de mes grands-parents. Je me souviens qu'il courait à la fenêtre de la cuisine de mes grands-parents, celle qui donnait sur la rue, quand il entendait au loin le solex de grand-père arriver. Il courait ensuite comme un fou à la porte de la maison en aboyant sans arrêt. Quand PUCCI est décédé, le grand vide laissé n'a jamais été comblé, mes grands-parents pensaient qu'il était plus sage, vu leur grand âge, 80 ans et plus, de ne pas adopter un autre animal.

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vendredi, 22 juillet 2016

J'AI VU SIMONE ET PUIS OMAR

J'ai vu Simone

Qui s'époumone 

Et puis Omar

Qui en a marre

De la pluie

Qui sans bruit

Ruisselle

En eau de vaisselle.

 

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