lundi, 14 août 2017
Nouvelles en vrac
. Dans le sud où j'habite, l'été n'a pas encore dit son dernier mot. La terre du jardin est très très sèche, il faut absolument arroser au pied des plantes tous les soirs.
. Nous avons pris des bains tous les après-midi dans notre piscine (sauf les quelques jours d'orages). En août, jusqu'à maintenant, nous avons connu des températures extrêmes (près de 40 ° le 4, et 17 ° le 9), changement climatique auquel nous devons nous habituer.
. Je finalise le manuscrit de mon prochain livre, il me faut trouver une photo au format voulu par l'éditeur pour la couverture et, surtout, relire plusieurs fois pour éliminer le plus possible de coquilles.
. Le 31 juillet, je découvre sur un réseau social qu'une copine d'enfance est hospitalisée à Béziers et le lendemain à Montpellier (nous habitions dans la même ville du nord, son père tenait le seul magasin de cycles des alentours, celui où j'ai acheté mon 1er mini-vélo en 1970 et où mes parents et grands parents achetaient les rustines et le matériel nécessaire à la réparation des cycles).
Rendez-vous est pris la veille de son retour en train dans le Nord. Je lui rend visite à l'hôpital qui se trouve à 25 minutes en voiture de chez moi. Je me demande si je vais la reconnaître ? Je ne l'ai pas vue depuis que nous étions adolescentes. Dans le couloir où elle passe et où je l'attends, je devine que c'est elle. Je l'appelle, elle me reconnaît. Elle va mieux, elle craignait un nouvel infarctus (elle en a fait deux il y a quelques années). Elle doit cependant passer un scanner dans l'après midi avant de quitter l'hôpital le lendemain. Très contente de me voir, nous parlons de quelques souvenirs anciens, elle me parle aussi de ses gros soucis personnels actuels. Aidée par une assistante sociale, elle va essayer de s'en sortir, je lui souhaite de tout coeur.
. Je prépare également, tout doucement, mes prochaines vacances.
Je vous souhaite une bonne fin de vacances !
10:55 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : été, saison, voyage, tourisme, rencontres copines, écriture, blog
jeudi, 10 août 2017
NUAGES
Nuages filent
Vers la mer
Attirés.
(photo prise ce matin vers 11 heures)
17:31 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : poèmes, poésie, poète, nuages, ciel, écriture
mardi, 01 août 2017
OISIVETE (citations)
Le pénible fardeau de n'avoir rien à faire (Nicolas BOILEAU).
C'est un terrible avantage que de n'avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser (RIVAROL).
Oisiveté de jeunesse prépare les tourments de la vieillesse.
L'oisiveté nous lasse plus promptement que le travail, et nous rend à l'action, détrompés du néant de ses promesses (Luc de Clapiers, marquis de VAUVENARGUES).
14:32 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : citations, auteurs, culture, écriture, livres, littérature
vendredi, 21 juillet 2017
CITATIONS SUR le mot ABUS
Presque tout ce que nous appelons un abus fut un remède dans les institutions politiques (Joseph JOUBERT).
Les abus nourrissent à la fois ceux qui les exercent et ceux qui les attaquent et se font une profession de ces attaques (Alphonse KARR).
L'époque la plus favorable pour la répression d'un abus c'est le jour où on le découvre (Aurélien SCHOLL).
17:28 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, auteur, écriture, recueil, livres, culture
samedi, 15 juillet 2017
LE TEMPS ET LES SAISONS
J'ai rêvé d'hier
Des années passées
Des choses abandonnées
Maman était si fière
De sa petite maison
Le temps et les saisons
Changent les horizons
Pourquoi vivre longtemps
Ma petite maman ?
(hommage à ma maman qui est décédée le 31 juillet 2016)
17:38 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poèmes, poète, poésie, auteur, écriture, recueil, hommage
samedi, 17 juin 2017
C'ETAIT DANS LA FORET
C'était dans la forêt que nous allions en famille, les dimanches après midi d'hiver, de printemps ou d'été. Papa conduisait la 203 bondée qui ne faisait que quelques kilomètres, pour s'arrêter dans un chemin goudronné au milieu des arbres. Papa choisissait le lieu où nous pouvions jouer en toute liberté. Grand mère et maman emmenaient des sièges pliants en toile rayée, des boissons, des gâteaux ainsi que de la lecture dans un grand sac. Dès la sortie de la voiture, on courait sur le tapis de feuilles en criant. Pendant que les adultes s'installaient dans un coin, nous visitions les alentours sans nous éloigner. Grand mère nous surveillait de temps en temps et maman s'installait sur un siège pliant à côté de grand père et de papa. Elle feuilletait et lisait tranquillement son magazine préféré pendant que papa et grand père bavardaient. Mon frère ramassait de grandes branches et commençait à monter une cabane. Je l'aidais en apportant des branchages. Ma petite soeur restait assise sur un siège près de maman, elle ne voulait pas jouer avec nous, les jeux des grands ne l'intéressaient pas encore. Grand mère, assise sur un gros tronc d'arbre, bavardait avec son fils et grand père. Elle faisait quelquefois rire ses petits enfants qui accouraient en lui apportant quelques fleurs trouvées ça et là. Alors, ma grande soeur lui racontait des histoires incroyables en tenant dans une main une tige déjà fanée. Ma soeur cadette et moi-même écoutions en regardant papa nous prendre en photo. Ma plus jeune soeur restait à nous écouter la bouche ouverte.
16:00 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : souvenirs, écriture, phot, o forêt, jeux d'enfants
jeudi, 18 mai 2017
ACTION
Si nous connaissions les autres comme nous-mêmes, leurs actions les plus condamnables nous paraîtraient mériter l'indulgence (André MAUROIS).
Nous aurions souvent honte de nos plus belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent (LA ROCHEFOUCAULD).
La grandeur des actions humaines se mesure à l'inspiration qui les fait naître (Louis PASTEUR).
08:37 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : citations, auteur, écriture, livre, culture, littérature
jeudi, 11 mai 2017
NATACHA
(Un poème que j'ai écrit il y a plusieurs années et qui est de circonstance, vu qu'il pleut beaucoup aujourd'hui. Natacha était une jeune femme handicapée que j'aidais dans ses démarches administratives car elle avait des difficultés à lire, suite à un traumatisme crânien. Son chien, un husky, s'appelait OSTAR).
Natacha aime les jours de pluie
Aujourd'hui elle attend son enfant
Qu'elle a eu à plus de trente ans
Aujourd'hui elle file
S'agite sous son parapluie
Sur les trottoirs de la ville
Natacha aujourd'hui perd la raison
Un fils pour seul horizon
Un chien pour seule compagnie
Natacha aime les jours de pluie
Elle s'agite sous son parapluie
Quelquefois je lui tiens compagnie.
16:01 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poème, poète, recueil, écriture, saison, pluie
mardi, 18 avril 2017
LES RHUMATISMES DE GRAND-MERE
Ma grand-mère souffrait de rhumatismes, elle ne s'en plaignait pas tous les jours où nous passions l'après midi avec elle et grand-père. Elle disait simplement : "Aie, aie, mes os, c'est dur de vieillir....". Quand elle me parlait de ses rhumatismes, je lui disais : je ne sais pas ce que c'est... Elle me répondait : tu verras quand tu auras mon âge...
Cela ne l'empêchait pas de marcher, de faire des promenades avec nous. Je pense que c'était bénéfique pour elle de marcher. Elle aimait nous emmener près de la forêt ou sur un chemin parallèle au canal. Elle gardait toujours avec elle sa canne quand elle quittait la maison pour aller faire ses courses, ou le dimanche quand elle venait chez nous. Elle marchait lentement mais nous aimions ce rythme car il nous permettait de sauter à droite ou à gauche, de regarder notre ami le cheval brun, les vaches ou admirer les jardins de quelques maisons.
Maintenant, je sais ce que veut dire "avoir des rhumatismes" ou plutôt "avoir des douleurs dans les os".
17:50 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : souvenirs, écriture, nouvelles, culture, enfance
jeudi, 06 avril 2017
SE SOUVENIR
On se souvient de ce que l'on a porté comme vêtements au cours de sa vie, dans son enfance, son adolescence ou dans sa vie d'adulte. Peut être moins de ses chaussures.
Pour ma part, je me souviens des petites sandalettes que maman avait achetées (à ma grande soeur et à moi) pour l'été 1955 :
De mes bottes en caoutchouc, pour les jours de pluie d'automne 1955 :
De mes chaussures vernies pour les dimanches et jours de fêtes, c'était en 1956 :
De mes baskets (converses) pour l'été 1955 (j'ai eu aussi des tennis bleu marine, j'aimais l'odeur) :
D'autres bottes en caoutchouc en 1957 (mon pied avait grandi et j'ai pu mettre celles de ma soeur aînée) :
De mes mocassins pour le printemps et l'été 1960 :
De mes ballerines pour l'automne 1960 :
De mes chaussures d'été en 1966 (je me souviens du magasin qui se trouvait près de l'église). Je les avais repérées, je les voulais absolument :
De mes tongs bleu ciel, en 1968, que maman achetait en arrivant sur notre lieu de vacances en Bretagne. A la fin du mois, ils étaient tellement usés qu'on les jetait sans regrets :
De mes chaussures d'été roses achetées en 1969 pour la communion de ma petite soeur (je les adorais) :
De mes nu-pieds blancs, en 1971, pour les vacances d'été :
Et de mes souliers noirs à liseré rouge que j'avais achetés avec ma paye de secrétaire, en 1972, (j'avais du mal à marcher avec mais je les trouvais tellement à la mode...) :
17:27 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : souvenirs, écriture, enfance, nouvelles et textes brefs, chaussures, histoires