vendredi, 22 juillet 2022
UN PEU D'HUMOUR
Franck, 7 ans, arrive à l'école avec un sac de bonbons qu'il tend à tous ses copains et même à la maîtresse. Celle-ci l'interroge :
- que fêtes-tu ainsi ?
- à 7 h 23 ce matin, je suis devenu un frère.
===========================================================
Comment appelle-t-on un ado resté très très jeune ?
Réponse : un tétine-ager.
===========================================================
Je suis né par césarienne, raconte un grand voyageur. Cela ne m'a laissé aucune trace, sauf quand je vais à l'hôtel : je n'arrive jamais à quitter un des ces établissements qu'en empruntant la sortie de secours.
15:00 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : humour, histoires drôles, enfants, expressions
vendredi, 25 décembre 2020
SUR L'ESPLANADE DE MON VILLAGE
Les enfants de l'école primaire de mon village ont réalisé en cette fin année des décorations de NOEL, et les ont installées sur l'esplanade, près de la maison de retraite, des cabinets médicaux, du kiné, de ma coiffeuse et des immeubles.
21:58 Publié dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : noël, joyeux noël, décor, décorations, enfants, école primaire, réalisations, fêtes
jeudi, 08 août 2019
Mon 1er vélo
Enfant, je ne possédais pas de vélo. Je me souviens par contre avoir reçu comme cadeau de Noël une trottinette rouge qui sentait bon la peinture fraîche.
Je devais avoir 8 ans. Je roulais sur le chemin goudronné qui longeait le jardin de mes parents. Cette trottinette possédait un frein à l'angle du guidon et de la plate forme où je posais le pied. Les chats s'enfuyaient à mon passage. Je découvrais la vitesse...
Le premier vélo sur lequel j'ai fait mon apprentissage de l'équilibre, différent de celui de la trottinette, appartenait à mon grand frère. Bleu métallisé, il passait de mains en mains. La taille de ce vélo était adaptée aux enfants à partir de l'âge de 8 ans. Mais pour moi cela représentait une étape : pouvoir découvrir la ville sur une distance plus étendue. A l'époque, les voitures étaient encore assez rares. Je pouvais sans danger me rendre dans les rues et découvrir des coins perdus où mes parents ne m'emmenaient jamais.
Plus tard, vers 17 ans, j'ai pu m'acheter MON 1er VELO, avec MON argent de poche, mes parents ayant complété ce qu'il manquait pour que je puisse me l'offrir. C'était plus exactement un mini vélo de couleur blanche.
Il se pliait aisément en deux et l'on pouvait ainsi l'emmener dans le coffre d'une voiture. Ma soeur avait acheté le même mais de couleur orange métallisé. Elle m'avait demandé de la prendre en photo dans la cour, toute fière d'en posséder un.
Chaque soir d'été, avant la tombée de la nuit, j'aimais me rendre vers le carrefour d'un Calvaire ancien au bout de la rue.
Je faisais le tour du quartier et je revenais à la maison aussitôt pour que Maman ne s'inquiète pas.
(en photo, 1957, mon frère sur le vélo bleu, et ma grande soeur, dans la cour de l'usine et de la maison où habitaient mes grands parents paternels).
11:26 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : souvenirs, enfance, vélo, trottinette, enfants, rue
samedi, 20 juillet 2019
DANS LE SILENCE D'UN ETE
Dans le silence
D'un été
Devenu rouge
Comme un fruit
Bien mûr
La lune
Et la mer
S'attirent
Dans le silence
Les enfants
Lisent
Quand d'autres
Jouent et crient
S'évaporent
Les soucis
Egoïstement.
14:18 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : été, saison, vacances, lecture, enfants, mer, lune
vendredi, 20 octobre 2017
Quelques citations en relation avec mon livre qui vient de paraître chez TheBookEdition
Tous les souvenirs de nos parents, de nos ancêtres, sont inclus dans nous (François DOLTO).
Nous étions là, nous ne sommes plus, nos enfants continuent notre histoire.
On ne change pas en un jour un mode de vie hérité de ses ancêtres (Richard COWPER).
Ces papiers, ces parchemins laissés là depuis longtemps ne demandaient pas mieux que de revenir au jour. Ces papiers n'étaient pas des papiers mais des vies d'hommes (Jules MICHELET).
Les vivants ne peuvent rien apprendre aux morts, les morts, au contraire, instruisent les vivants (F. R. de CHATEAUBRIAND).
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis. Ils sont dans l'ombre qui s'éclaire. Et dans l'ombre qui s'épaissit. Les morts ne sont pas sous la terre. Ils sont dans l'arbre qui frémit. Ils sont dans le bois qui gémit. Ils sont dans l'eau qui coule. Ils sont dans l'eau qui dort (Birago DIOP).
15:12 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, ancêtre, écriture, enfants, famille, racines
lundi, 10 juillet 2017
Retour de colonie de vacances
Je n'ai jamais voulu partir en colonie de vacances. Fin des années 50 et courant des années 60, mes trois soeurs et mes cousins, Michel et Pascal, y sont allé à des époques différentes. Ma grande soeur, à la fin des années 50, nous chantait souvent une des chansons apprise avec ses nouvelles camarades, dans un coin de Normandie, dans l'Orne plus exactement. Mes deux petites soeurs ont fait un séjour ensemble, en 1966, dans l'Indre, la colonie était installée dans un château. Si Geneviève est rentrée ravie, Bernadette a donné des inquiétudes : elle est restée couchée pendant trois jours. Maman a dû appeler le médecin, elle avait très peur. Le médecin, après l'avoir examinée et interrogée, a simplement dit qu'elle était très fatiguée et qu'elle serait bientôt remise. En effet, à la fin de la semaine, l'appétit lui était revenu et le moral également. Lui demandant ce qui s'était passé pendant son séjour au château, elle nous a répondu qu'elle ne s'était pas amusée. Je crois qu'à partir de cette date, maman n'a plus envoyé ses enfants en colonie. Mon cousin Michel était ravi de s'amuser avec des camarades venus de toute la région et quand on lui demandait s'il avait bien mangé, il répondait : "on n'a mangé que des tomates à tous les repas".
17:47 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : souvenirs, enfance, enfants, été, vacances
jeudi, 22 décembre 2016
QUELQUES LETTRES AU PERE NOEL
Voici quelques lettres écrites au Père Noël par des garçons et des filles de 2 à 10 ans (on croit encore au Père Noël à l'âge de 10 ans ?)
"Cher Père Noël, je voudrais cette année un habit de fée, bleu pâle, pour aller avec mes cheveux blonds, un costume de majorette avec des bottes blanches et de la fourrure au col, un coffret de maquillage où il y aura des tas de couleurs à mettre sur les yeux comme maman, une mallette de bijoux avec au moins 10 colliers différents, une coffret de coiffure contenant une perruque et un peigne soufflant.
Papa me photographiera quand j'aurai le maquillage et les costumes et on t'enverra la photo. Je te remercie bien cher Père Noël".
"Cher Père Noël,
Je veux un gros nounours pour dormir avec lui quand maman n'est pas là et puis un petit Zoo avec des tas de bêtes.
Je t'embrasse".
"Mon ami Père Noël,
Apporte-moi un gros garage rempli de voitures, un cheval à bascule avec aussi des roulettes et une poupée en tissu qui ouvrira son ventre pour ranger mon pyjama. Je t'envoie des tas de gros baisers."
"Cher Père Noël,
Surtout n'oublie pas de mettre ton écharpe car il risque de faire froid et puis n'emporte pas tous les cadeaux à la fois pour tout le quartier, ce serait trop lourd et tu risquerais de te faire une sciatique. Fais plutôt plusieurs voyages.
Je voudrais un balai et aspirateur. Pour ma poupée, un petit réfrigérateur, une machine à laver le linge. Pour aider ma maman, un fer et une table à repasser et aussi une cafetière et un mixeur. Bien sûr, cela fait beaucoup de choses, emporte ce que tu peux, mais gâte-moi tout de même. Merci de tout mon coeur. Je t'embrasse bien fort".
"Cher Père Noël,
Tu serais très gentil si tu pouvais m'apporter deux poupées. D'abord un poupon qui pleure quand on lui retire sa tétine, qui boit et mange en remuant les lèvres et salit ses couches. Il faut qu'il ait une peau toute douce pour que je puisse l'embrasser souvent. Et aussi une grande poupée qui marche et parle toute seule. Comme je ne les promènerai pas en même temps, il faudra aussi un landau pour le poupon et une poussette pliante pour sa grande soeur. Si tu as encore un peu de place, j'aimerais aussi une malette d'infirmière pour soigner mes enfants quand ils seront malades. Comme je ne fais pas assez de sport, maman m'a demandé de commander aussi des patins à roulettes mais cela c'est seulement si tu penses comme maman. Merci beaucoup de me gâter Cher Père Noël et gros baisers."
12:26 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : noel, fêtes, père noël, cadeaux, enfants, lettre au père noël
mercredi, 13 juillet 2016
Août 1963
Aujourd'hui, maman nous permet d'aller nous baigner à la piscine municipale. Il fait très beau mais la chaleur lourde nous incommode. Maman nous donne notre sac de plage, celui que nous prenons quand nous allons à la mer en Bretagne. Nous voulons encore profiter de l'été, le mois d'août entame sa deuxième semaine, ce qui veut dire que la belle saison se termine. A la piscine, nous nous déshabillons dans les petites cabines individuelles, en bois, peintes en bleu. Je les trouve jolies.
En sortant, je vois les garçons se chamailler dans l'eau. Je n'aime pas leurs jeux violents. Mes soeurs, prêtes à plonger, les regardent. Nous hésitons quand nous entendons au loin le tonnerre gronder. Les garçons arrêtent leurs jeux en voyant les nuages noirs arriver à l'horizon. Ils montent sur le bord de la piscine et courent se rhabiller dans les cabines. Je me décide à plonger dans l'eau avec mes soeurs. Je veux nager un peu, je ne suis pas venue pour rien. Nous rions et crions en nous jetant de l'eau sur le visage. Les nuages arrivent au-dessus de nos têtes. Nous nous décidons à sortir de la piscine et rentrons à contrecoeur dans les cabines pour nous essuyer et nous rhabiller pendant que le tonnerre gronde au loin. Le soleil s'en est allé et il commence à faire frais. Nous quittons l'endroit et courons vers la maison avec nos sacs sur le dos. Nous trouvons Maman très inquiète. Elle nous gronde en nous demandant pourquoi nous ne sommes pas rentrés plus tôt. Elle nous rappelle qu'il est dangereux de rester dans l'eau quand il fait de l'orage. Je sais, je sais ... Je monte dans ma chambre pour me recoiffer et me sécher les cheveux après avoir pendu mon drap de bain et mon maillot sur la corde à linge.
11:57 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : vacances, été, saisons, enfants, piscine, baignades
vendredi, 27 novembre 2015
AU DEBUT DE LA VIE... PUIS LA VIE CONTINUE
Au début de ma vie, j'ai une maman Thérèse et un papa Georges, ainsi qu'un frère André, et une grande soeur Madeleine. Nous vivons dans le nord de la France. J'ai aussi mes deux grands-pères, Arthur et Valère, ainsi que mes deux grands-mères, Madeleine et Marguerite. Ma tante Nicole se marie avec Jean qui devient mon oncle. A deux ans et demi, j'ai une nouvelle soeur, Bernadette, et deux ans plus tard Geneviève vient agrandir la famille. Je vais à l'école maternelle puis j'entre en primaire. Je me fais des copines que je retrouve 50 ans plus tard grâce à Internet : Janine, Béatrice, Francine, Marie France, Raymonde, Marie Martine... Je découvre mes cousins et cousines lors de visites ou repas familiaux. Les dimanches ou pendant les vacances, je passe de bons moments avec mes grands-oncles et mes grandes-tantes... Je vais au collège puis au lycée et j'ai de nouvelles copines et copains : Edwige, Marie Claire, Annie, Liliane, Aliette, Didier, Pascal... Je quitte le lycée pour une formation professionnelle dans une grande ville. Je ne connais personne mais je me fais vite de nouvelles copines : Jasmine, Erica, Sigrid... Je trouve un travail puis un autre. L'ambiance est très bonne et chaleureuse dans ce nouveau travail. Je me marie et je pars avec mon époux dans le sud de la France. Nous gardons contact avec ses copains restés dans le Nord. Je travaille quatre semaines, puis je pointe au chômage pendant quatre mois. J'entre dans une société de crédit où l'ambiance est très amicale. Je garde contact avec une de mes collègues, Michèle, quand je quitte mon poste pour élever mon deuxième enfant. Elle me donne régulièrement des nouvelles d'elle et, au mariage de son fils, je retrouve une collègue commune, Jocelyne. Je reprends le travail dès que mon fils a 2 ans. Je m'occupe de personnes handicapées pendant près de 16 années. Je garde contact avec deux mes collègues, Edwige et Joëlle, et je rencontre quelquefois Véronique dans la grande ville voisine. Véronique n'est restée que six mois notre collègue mais je ne l'oublie pas. Puis je reprends des études pendant 4 années à l'issue desquelles je trouve divers emplois précaires. Je garde quelques contacts avec mes copines de fac : Delphine, Dominique, Lucie, Carine, Eve...
La vie est faite de rencontres diverses. Plus le temps passe, plus les souvenirs s'entassent.
Je n'oublie pas ceux qui sont partis pour toujours, des membres de ma famille, des copains, des copines d'école, de collège, de lycée, une collègue de travail ....
11:53 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : souvenirs, famille, enfants, écriture, journal intime
samedi, 08 mars 2014
ERNEST N'EST PAS CONTENT
Les enfants aiment explorer tout ou presque.
A l'âge de 10 ans, avec mes petits voisins ou voisines, j'aimais me glisser à plat ventre sous le grillage qui fermaît la pâture au bout du petit chemin qui longeait le jardin de mes parents. Seulement, il fallait être prudent à cause des vaches qui se trouvaient là, mais également à cause d'Ernest, le fermier, qui pouvait nous voir. Pour passer sous le grillage, il fallait s'assurer que les vaches étaient loin et ne pouvaient pas arriver de si tôt. Il fallait aussi regarder si Ernest n'était pas à l'horizon. Quelquefois on entendait son tracteur aller et venir dans le champ près de sa ferme. Alors nous nous préparions à passer sous le fil de fer. Mais un jour que nous étions dans sa pâture, il se mit à crier de sa maison : "eh, là-bas !, voulez-vous vous en aller ! Partez tout de suite !".
Nous n'étions pas fiers.... Alors nous sommes partis en courant vers la maison. Nous avions peur de nous faire gronder par nos parents. Ernest connaissait bien ma maman. Ils s'étaient connus enfants à l'école maternelle et primaire....
15:05 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : société, journal intime, écriture, textes brefs, enfants, jeux, années 60, anecdotes.